Je crée donc ce sujet afin de regrouper les participations du concours des 6 ans ne pouvant être postées dans la galerie.
Après tout, il n'y a pas de raison qu'elles ne soient pas admirées, elles aussi ♥
Jewelpet2005
Aujourd'hui était un jour très spécial pour tout les gothicatiens, aujourd'hui était le jour précis ou ils fétaient tous la millionième année d'où cette petite étincelle et cette planète, maintenant appeler " le monde de gothicat " c'était écouter, avaient raconter et avaient rêver des contes que la lune racontait à l'étincelle.
Tout le monde sauf une petite Lunaris toute seule chez elle regardant la gothitélé. Elle n'avait personnes avec qui raconter ses histoires et elle se lamentait toute seule devant des enfants rigolant dans la rue d'en bas.
Quand elle aperçu un petit oiseau qui s'était blessé en se prenant un poteau, tout d'abord elle rigola mais quand elle vit que personne ne venait l'aider elle descendit en trombe pour l'aider. Au fond l'oiseau était comme elle un solitaire méconnu du reste du monde.
Elle soigna l'oiseau comme elle pu et deux heures après il était tout beau tout propre et bien soigner. Et soudain...
- Bonjour, comment tu t'appelle? Dit l'oiseau, Moi je suis étincelle, en l'honneur de cette étincelle justement qui a aidé à créé notre planète à nous faire vivre et mes parents ont bien choisi.
D'un coup, il s'illumina et fit etinceler ses ailes, c'était magnifique.
La louve nommé Friska le regarda l'air surprise.
- Mais, mais comment tu fais ça, lui dit elle.
- Je sais pas, c'est un don que j'ai depuis tout petit. Lui dit il.
- bon c'est pas courant, mais autant se présenter, moi c'est Friska Ice et toi étincelle, ça te dirait de rester avec moi?
Comme ça on s'amusera. Lui dit elle joyeusement.
Et depuis Étincelle et Friska se revoit tous les ans pour le gothiannive et ce sont les meilleurs amis du monde.
Fin
Louvabelle
https://www.youtube.com/watch?v=oaSmAinXiZY
Siderya
Bienvenu, noble étranger. Tu es ici au cœur de la Bibliothèque de la Création, et je suis le Livre Sans Nom.
Tu viens de Gothicat World, n'est-ce pas ? Ne me demande pas comment je le sais, je sais tout ce qui va arriver. Je sais qui va venir, quelles pages il va lire, dans combien de temps, et même quand aura lieu ma propre destruction...
Donc, laisse-moi te raconter une petite histoire, pour passer le temps. Peut-être n'aimeras-tu pas ce que tu vas lire, mais je me dois de te dire la vérité, à toi qui a fais tant de chemin pour me trouver.
On t'a raconté l'histoire de la création de ton monde, je suppose. L'histoire de l'étincelle de lune et de la petite planète... oui, c'est très certainement ce qu'on t'as narré, quand tu étais enfant. Mais sache que... rien n'est vrai dans cette légende, tout n'est que compte pour aider les bambins à s'endormir, le soir. La création de Gothicat repose sur un secret si grand qu'il ne pouvait être connu de personne, pas même des habitants de ce monde.
Mais nous sommes dans la Bibliothèque de la Création, n'est-ce pas ? Et quant bien même déciderais-tu de raconter ce que tu vas lire, car je sais que tu vas lire, personne ne te croirais... alors je n'ai rien à craindre.
Bien, je crois que nous sommes parfaitement en ordre. Je vais pouvoir ta raconter l'histoire de la véritable origine de Gothicat Wolrd !
Elles étaient trois, à l'origine. Des êtres aussi beaux et parfaits que des dieux... mais ce n'en étaient pas. C'était des Lumières.
La première s’appelle Calie. Elle représente la beauté et la vie.
La seconde s'appelle Kirshna. Elle représente la magie et le changement.
La dernière s'appelle Khyderys. Elle représente le mystère et la mort.
Toutes trois évoluaient dans un monde vide, à la fois de sens, de dimension, de vie... puis un jour, l'une d'elles, Calie, me découvrit, moi. Le Livre Sans Nom.
Je sais ce que tu te demandes... comment est-ce qu'une Lumière a pu me découvrir au milieu du néant... et bien, pour te répondre, il faudrait que je te raconte mon histoire. Et il se trouve que je n'en ai pas du tout envie...
Donc, je reprends. La Lumière de la Vie me découvre, totalement par hasard. Étonnée par cette chose qu'elle n'a jamais vu, ce 'livre' elle me saisit. Je suis totalement vierge. Il n'y a qu'une couverture bleue, et des pages blanches. À mon marque-page, une pointe est attachée.
Sur la première page, celle que Calie observe avec étonnement, je laisse mon esprit infini écrire quelques mots, pour guider cette pauvre créature qui n'a même pas conscience de ce que signifie le mot 'existence'...
Je lui écris : 'De ton sang, tu peux inventer tout ce que tu désires. Tu es la vie, alors j'obéirai au moindre de tes désires.'
Elle n'a pas du tout comprit, mais elle a prit l'aiguille, s'est piquée le bout du doigt avec, et grâce au fluide qui s'écoule dans ses veines, l'Origine, elle a commencé à décrire... Gothicat World.
Elle a écrit les fleuves, les montagnes, le soleil, la lune... elle a également créé les créatures, les humains... tout ce qui existe.
Elle a même inventé seule cette histoire de planète et d'étincelle de lune, sans vraiment savoir ce qu'elle racontait. Calie était comme une enfant à qui on donne la possibilité de faire tout ce qu'elle veut. Elle m'avait entre les mains, et elle a décrit les rêves qu'elle faisait parfois.
Ces rêves, c'étaient le monde. Mais il aurait pu en être tout autrement... ça, même moi je ne peux pas le savoir. Elle aurait pu décrire tant d'autres choses... mais non, elle a créé Gothicat World... grâce à moi.
Bien entendu, quand elle a vu que tout ce qu'elle avait gravé à l'encre irisé sur les pages qui me composent s'est concrétisé, elle n'a pas pu s'empêcher de me montrer à ses sœurs...
Kirshna était contente aussi de me voir et de découvrir ce que Calie avait fait grâce à mon pouvoir. Elle s'ennuyait tellement, perdue dans le néant, à ne pouvoir discuter qu'avec les deux autres Lumières.
Et les sujets de conversation n'étaient, pour ainsi dire, pas très nombreux...
Par contre, Khyderys fut emplie d'une colère noire et destructrice. Tout ce qui faisait son monde, son existence, avait été modifié ! Plus que tout, elle voulait que la création de Calie redevienne néant, alors elle m'a arraché des mains de sa sœur, et a commencé à décrire la mort, la douleur, le feu destructeur, la fin de toute chose...
Le monde merveilleux de Gothicat, désormais régit par deux lois drastiquement opposées, se mit à gronder et à se craqueler... il était sur le point de disparaître. Calie fut profondément bouleversée, et elle se mit à pleurer... mais heureusement, il restait Kirshna, qui mit fin à cette horrible situation.
Entre la vie et la mort, elle mit le temps.
Entre le néant et la vie, elle mit la naissance.
Entre le début et la fin, elle mit l'existence...
Et ainsi, Gothicat redevint une planète habitable. Tout ce qu'avait créé Calie se remit à exister, mais ce qu'avait décidé Khyderys ne disparu par pour autant, car on ne peut effacer ce qui a été écrit sur mes pages !
Donc, pour empêcher la haineuse Lumière de s'en prendre à nouveau à la création de Calie, cette dernière décrit en moi une prison faite de néant, dont nul ne pourrait s'échapper, pas même une Lumière. Ensuite, Kirshna écrit que Khyderys y serait enfermée pour l'éternité... et ce fut aussitôt le cas !
Cette prison se situe, depuis, dans les entrailles du pays d'Infermo. Et si tu ne me crois pas, regarde donc les volcans qui ne s'éteignent jamais... ne crois-tu pas que c'est la fureur de Khyderys, d'avoir été enfermée dans une prison d'où elle ne peut même plus voir ses sœurs ?
Quant à moi... Calie a encore décrit autre-chose. Un dernier lieu... une bibliothèque magique, située à la frontière entre ce qui est de ce qui n'est pas, c'est à dire dans le monde du rêve. Dans cette bibliothèque, on peut trouver l'histoire de la vie de chaque être, que la Lumière de l'Existence écrit avec soin depuis des millénaires...
Et tout au centre, il y a moi. Celui qui a permit que tout cela arrive.
Le Livre Sans Nom.
lili200313
Grand monde imaginaire
Où une multitude de créatures variées vivent
Toujours animée, y vit aussi une belle communauté
Histoires multiples à inventer
Imagination est le mot clé
Car chaque créature à son propre univers
Autrement dit, Gothicat et une belle et riche famille
Toujours dans les coeurs de ses créateurs
gogo57
Le Jour de l’éclosion.
Cette journée-là était très importante pour Amylis, elle allait enfin rencontrer celui ou celle qui allait partager sa vie. Depuis sa naissance il y a 8 ans, son père les avait préparés, elle et son frère jumeau, Kyle, à ce jour qui allait à tout jamais bouleverser leurs existences.
La petite fille venait de se lever, elle avait de magnifiques cheveux violet qui lui arrivaient jusqu’en bas du dos et des yeux couleur améthyste. Elle se coiffa soigneusement avant de se diriger vers le salon.
- Bonjour ! S’exclama Amylis en entrant dans la pièce pour prendre son petit-déjeuner.
- B’jour, lui répondit Kyle.
- Oh ! Tu es déjà debout ? C’est rare !
- … On m’a jeté hors de mon lit …
- Haha, je comprends mieux !
Un homme entra dans le salon avec un petit sachet dans les mains, suivit par une femme qui ramenait trois tasses, une de chocolat chaud et deux de café. L’homme était musclé et de haute stature, ce qui lui donnait un air très intimidant. Ses cheveux, mis-longs, étaient blond clair et ses yeux d’un bleu profond. Il posa son sachet sur la table tandis que la femme distribua les tasses aux personnes à qui elles étaient destinées, le chocolat pour Amylis et les deux autres pour son mari et elle-même.
- J’ai ramené des croissants, affirma le père de famille.
- Chouette ! S’exclama Amylis quand elle prit le sien pour le mettre devant elle, à côté de sa tasse.
- Tu me donne le tien Amy ? Demanda Kyle en chipant discrètement celui de sa sœur.
- Hé ! C’est à moi ça !
Pendant que les jumeaux se chamaillaient gentiment pour un croissant, leurs parents les regardaient en rigolant. Kyle était un peu plus grand que sa petite sœur. De cette façon lorsqu’il tendait son bras, et le croissant, à l’opposé d’Amylis, elle n’arrivait pas à l’attraper. Au bout de plusieurs tentatives ratées, elle finit par changer de tactique. Elle se saisit du bras de son frère pour le ramener vers elle et récupéra son croissant dans la foulée.
- C’est pas drôle, il est tout plat maintenant !
Cette remarque de la jeune fille et le regard qu’elle posa sur sa viennoiserie ne fit que provoquer une nouvelle vague de rires, aussi bien du côté des parents que de celui des enfants.
Les jumeaux étaient à la fois excités et nerveux, en début d’après-midi leur père les emmènera à l’écloserie pour qu’ils puissent rencontrer leur partenaire respectif. En attendant ce moment, ils étaient tous les deux partis se préparer puis s’étaient retrouvés dans la chambre de Kyle. Etre ensemble les rassuraient, même sans se parler.
Ils appartenaient au Clan Gothicat, les gens les appelaient les Eleveurs ou encore les Collectionneurs. Depuis des millénaires, les membres de ce clan étaient formés pour combattre toutes sortes de créatures maléfiques qui attaquaient leur monde, notamment des démons. Cependant, tous les membres ne pouvaient pas forcément combattre ces démons car la majorité d’entre eux ne possédaient aucun pouvoir à la naissance.
Seuls ceux choisit lors du rituel de l’éclosion étaient capables de les affronter grâce à leur magie. Les créatures féeriques s’entichaient uniquement de mage. On appelait ces combattants, les Guerriers Caméo.
- Les enfants ! Il est temps d’y aller ! Appela Ryu en bas des escaliers.
Il fallut quelques secondes avant de voir les enfants descendre rapidement les escaliers et rejoindre leur père.
- Dis ! On y va à dos de Rainbow’s ? Demanda joyeusement le petit garçon en tirant doucement sur le bras de son père.
- Non, ce feignant dort paisiblement sur le toit de la maison, on y va à pieds.
Avant qu’ils ne partent, Rea se baissa pour embrasser ses enfants et leur donner du courage. Puis elle se redressa et se tourna vers son mari.
- Prend bien soin d’eux.
- Ne t’inquiète pas Rea, tout ira bien.
Tous les trois quittèrent la maison et se rendirent à l’écloserie qui se trouvait au milieu de leur village. Une fois arrivé, ils entrèrent dans le grand bâtiment qui se dressait devant eux. Il était vraiment gigantesque, de forme arrondit, son toit et la moitié supérieure de la structure était complètement fait de verre. Alors qu’ils traversaient le bâtiment pour rejoindre l’écloserie, les personnes qu’ils croisaient leurs adressaient des clins d’œil et des signes de mains tout en articulant sans bruit « Bonne Chance ».
Au bout de quelques minutes ils s’étaient retrouvés à traverser un long couloir sombre. La tension et l’excitation montaient au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient de la porte de l’écloserie. Les enfants se tenaient par main, ils avaient besoin de ce contact pour se sentir plus fort, plus courageux.
- Comment est-ce qu’on saura que c’est lui et pas un autre ? Demanda Kyle.
- Tu le sauras quand tu le verras. Répondit simplement son père.
Une fois arrivé devant la porte au fond du couloir Ryu s’arrêta et les enfants firent de même. Il était aussi nerveux, voir même plus, que ses petits.
- Nous y voilà. Affirma-t-il en se retournant, les enfants il faut que je vous parle de certaines choses avant de continuer. Derrière cette porte vos compagnons vous attendent probablement. Chaque espèce à ses compétences et ses qualités, ils ne sont pas tous apte au combat mais ça ne veut pas dire qu’ils sont inutiles.
Ryu s’agenouilla et posa une main sur l’épaule de chacun de ses enfants avant de continuer.
- Peu importe son espèce, il restera à vos côté quoi qu’il arrive, il vous aimera, vous sera fidèle et vous protégera. Vous serez unique pour lui et il sera unique pour vous, il ne sera jamais possible de le remplacer ou de vous remplacer à ses yeux, ce lien fort qui vous unira sera irremplaçable et pour la vie.
- Et si aucun d’entre eux ne veux de nous ? Le questionna la fillette.
Ce cas était une possibilité à ne pas négliger, beaucoup des membres du Clan n’avaient jamais été reconnus. Si ses enfants étaient nés sans pouvoirs magiques alors ils ne seraient pas choisis lors du Rituel. Les Guerriers Caméo n’étaient pas très nombreux mais ils représentaient la fierté de leur Clan et avaient pour mission de protéger tous les êtres vivants des êtres démoniaques. Tous les enfants rêvaient d’être comme eux un jour.
Mais être nés sans pouvoir magique n’empêchaient pas les autres membres du Clan de protéger les plus faibles. Certains d’entre eux étaient très forts ; ils chassaient les monstres mineurs, arrêtaient les criminels les plus dangereux et aidaient les gens dans le besoin. On les connaissait sous le nom des Hunters.
- Ce n’est pas grave, peu importe le résultat je resterai fière de vous.
Il serra ses enfants dans ses bras, puis les lâcha et il reprit la parole.
- Allons-y ensemble, d’accord ?
- Oui ! Répondirent en cœur les jumeaux.
Il se redressa, ouvrit la porte et laissa entrer ses petits en premiers. La pièce qui se trouvait derrière était lumineuse et immense. Elle était remplie de vastes enclos peuplées par les animaux bébés de chaque espèce nés dans la matinée.
- Wouaaah ! S’émerveillèrent les jumeaux.
La pièce était agencée de telle sorte qu’on ne puisse pas louper d’enclos. Kyle se dirigea vers le premier.
- Regarde Amy ! Regarde des louveteaux !
- Oooh ! Qu’ils sont mignons !
- Et regarde celui-là ! Il est tout rose ! Comment ça se fait, papa ?
- C’est parce qu’ils ne sont pas de simple loups. Décréta le père qui se tenait derrière eux.
Face à leurs regards interrogatifs, il continua son explication.
- Ce sont des Lunaris, ils sont plus grands et plus fort que les loups ordinaires, leurs pelages aussi sont différents.
- Et ces poissons, papa ? Demanda la fille en se positionnant devant un grand aquarium.
- Ce sont des Ekoyus. S’ils sont heureux et qu’on s’en occupe bien, ils peuvent devenir très gros et sauver des gens de la noyade.
- Et ces … escargots ? S’interrogea le garçon, perplexe.
- Des Snotts, ils sont un peu baveux mais se sont de très bons guérisseurs.
La visite continua en passant devant toutes sortes d’espèces, Lipicus, Stoufix, Djaalins, Fleetitwik, Tohilys, Flamiris, Neptulys. Il leur raconta ce qu’il savait à propos de chaque espèce croisée.
Cependant, il ne restait plus beaucoup d’enclos à voir et ses enfants n’avaient toujours pas trouvé leurs compagnons, il commençait à s’inquiéter. Contrairement à lui, ses enfants ne seraient-ils pas des guerriers Caméo ?
Quand il reprit ses esprits, il vit son fils courir vers un enclos situé entre les Destrinos et les Oryals : celui des Deereindirs. Il le rejoint et resta derrière lui, un sourire sur les lèves. Un magnifique faon gémissait et sautillait, tout content de voir le jeune garçon. Il était de couleur sable, très clair, un peu plus foncé au niveau de son museau, de ses oreilles et de ses sabots. Son cou, son ventre et le dessous de sa queue étaient blanc. Ses yeux argentés pétillaient.
- Olympe, ce sera ton nom à partir de maintenant ! Déclara l’enfant.
Le faon gémit en réponse, il semblait apprécier son nouveau nom.
Ryu se retourna pour voir où était passé sa fille qui ne les avait pas rejoint et il la vit collé à l’enclos des Minoushas avec une petite boule de poils qui gesticulait juste devant elle. Son sourire s’élargie entre plus, il était heureux et fière de ses enfants.
Elle souleva délicatement le petit animal et murmura « Shadow » quand ils furent presque nez à museau. La petite créature poilue répondit d’un « Miaoooow » enjoué. C’était un chaton gris-violet avec une bande plus foncée allant du haut de son dos jusqu’au bout de sa queue, de la même couleur une tache en forme de patte habillait sa cuisse gauche. Ses yeux étaient d’un magnifique bleu ciel. Sur son front se trouvait une lune lumineuse et une autre plus petite se situait au coin de son œil gauche.
Ryu rassembla ses enfants, leurs partenaires et ils sortirent de la pièce pour rentrer chez eux. Le chaton avait élu domicile sur la tête d’Amylis et le faon suivait de très près Kyle, tellement près qu’il faillit le faire trébucher à plusieurs reprises. Une fois dehors, les gens les regardaient et les félicitaient d’avoir trouvé leur partenaire respectif.
Arrivé à destination, ils passèrent le portail et rentrèrent dans leur maison.
Rea se précipita lorsqu’elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir et le bruit des sabots d’Olympe sur le carrelage.
- Regarde maman ! Mon ami est un Deereindir ! Il s’appelle Olympe ! S’exclama le petit garçon en se précipitant vers elle tout content. Il était suivi de près par Olympe, évidement.
- Oh ! Félicitation Kyle ! Il est tout mignon ton petit faon ! Dit-elle en caressant le front de l’animal.
Puis, Rea leva la tête pour regarder sa fille qui était resté aux côtés de son père. Elle regarda partout mais elle ne vit aucun animal. Son regard se posa alors sur son mari avant de retourner sur sa fille.
- Et toi Amy ? Demanda-t-elle après hésitation.
La petite fille s’avança et pris doucement la petite créature qui dormait paisiblement sur sa tête. Shadow s’était faufilé et mis à l’abri du soleil sous ses cheveux, ce qui le cachait également des regards. Rea fus soulagé, comment aurai-t-elle dut réagir si son fils avait eu une créature mais pas sa fille alors qu’ils sont jumeaux ?
- Maman je te présente Shadow ! S’exclama la petite fille en lui tendant son animal pour le lui montrer.
- Félicitation ma puce ! Il est très mignon lui aussi !
- Je vais chercher Rainbow’s, Kyle attends-nous dans le jardin. Nous allons construire un abri confortable pour Olympe. Intervient Ryu avant de sortir par la porte d’entrée.
- D’accord. Viens Olympe on va jouer dehors !
Kyle parti en courant vers le jardin toujours suivit par son nouvel ami à quatre pattes. Il ne restait plus que Rea, sa fille et Shadow dans l’entrée.
- Maman, on va préparer le lit de Shadow dans ma chambre ?
- Oui allons-y.
C'est ainsi que toute la petite famille quitta la pièce pour préparer l'arrivée des deux nouvelles petites créatures.
Focon
Gothicat World c'est magique,
Ce jeu pour tout public,
On rêve, on apprend,
Et on fait ressortir nos âmes d'enfant.
On a tous un avis différent,
Sur ce monde imaginaire et tellement grand.
Des monstres aux licornes colorés,
Des extraterrestres aux chevaliers.
Dans cette ambiance si géniale,
Chaque personne est si spéciale.
On s'entraide et on s'aime,
On communique et on discute de nos problèmes.
Suggestions et idées,
Nos admins savent les écouter.
Bugs et problèmes,
Ils savent se charger du système.
C'est bientôt l'heure de faire la fête,
Sur toute la planète.
Danser jusqu'au matin,
En chantant toujours le même refrain.
Nidoreine
Le vent se mêle au Souffle mystique
Divine Paladine de Chamsin
La mélodie en-chantée
S'égrène dans la nuit
Dorée
D'or est le sablier
Entre les doigts violets
De la sempiternelle stoufix
Aux mille merveilleuses berceuses
Un silence – Le désert écoute se déposer
Un peu de Sandisia au fond du sablier
Divine Paladine de Chamsin
La mélodie en-chantée
S'égrène dans la nuit
Dorée
D'or est le sablier
Entre les doigts violets
De la sempiternelle stoufix
Aux mille merveilleuses berceuses
Un silence – Le désert écoute se déposer
Un peu de Sandisia au fond du sablier
Sakura
Chère Calie & Gabou,
Pour cette sixième année d’anniversaire, vous auriez sans doute souhaité que je vous rédige un hexamètre, mais je ne suis pas très à l’aise en poésie. Vous auriez sans doute souhaité que je vous offre des hexandries, mais je n’en ai malheureusement pas trouvé en parcourant les quatre coins de l’hexagone. Vous auriez sans doute souhaité que je dessine une créature hexapode, mais je pense que j’aurais mis plus d’un semestre pour la réaliser.
Il m’a fallu plus de six minutes pour trouver une idée originale afin de vous souhaiter un joyeux anniversaire par écrit. Six minutes, c’est très long, six ans, ça l’est davantage.
Je me suis inscrite en juin, allez savoir si c’est encore un signe du destin ou juste pour la prose, mais quoi qu’il en soit, c’est bien le sixième mois de l’année et cela colle parfaitement avec ce récit.
Six années de joie, d’amour et de rires.
Six années de doutes, de colères et de peine.
Six années de découvertes, d’éblouissements et de satisfaction.
Six années d’humour, de surprises et d’aventures.
Six années de conseil, d’écoute et d’épanouissement.
Six années de rencontres, de partage et d’amitié.
Heureusement, il ne m’a pas fallu six années pour me rendre compte à quel point j’adorais Gothicat World. Non. Il m’a fallu moins de six minutes pour le savoir et ça, c’était l'essentiel ♥
Sakura.
Anais60
Nous étions en janvier 2010. Sur Gothicat, rien n’allait plus, la prophétie ne s’était pas réalisée, et Renarhim avait pris le dessus sur la terre... J’avais échoué dans ma mission...
Comment, comment en étions-nous arrivés là ?
C’était un matin. Le 1er janvier 2000. Nous, créatures, vivions toutes dans notre coin, sur notre terre. Ne pas sortir après 20 h 00, telle était la règle.
Akiro, grand et puissant Oryals, ainsi que sa garde rapprochée, constituée des autres Oryals du monde, régnait sur Gothicat d’une poigne de fer. Soit-disant pour notre sécurité, chaque créature ne devait en aucun cas en rencontrer une autre qui n’était pas de son espèce. Aussi, des villages furent construits dans chaque contrée. Moi, Sleeping Beauty (aussi surnommée Beauty ou Prêtresse) vivais avec mon mari, Perceforest (que je surnommais Forest) dans le petit village Destri-Aydo’h. Vous l’aurez compris, je suis une femelle Destrinos résidant à Aydo'h, ce pays autrefois si lumineux. Depuis cette « trahison » par les Oryals, je n’ai même plus le droit de voir Hyris, ma cousine Lipicus...
J’avais échoué dans ma mission... Où étaient passés l’ange Gabou et la fée Calie ? Un esprit Tohilys, Teotihuacan, était pourtant venu me dire qu’ils devaient venir pour nous sauver avant 2010...
J’étais censée les retrouver, près du plus grand arbre de Gaïara. J’ai donc dû me séparer de mon métier à tisser pendant de longs mois pour partir à sa recherche... Mais je ne le trouvais point...
Pourquoi ? Cet esprit s’était donc moqué de moi ? À cause de lui, je n’osais même plus sortir de ma demeure, si bien que même mon mari m'avait abandonnée une nuit...
Pathétique...
Janvier 2010, 22 h 00, heure du couvre feu.
Pas sommeil...
Je ne sais pas, je ne sais plus... Cette mission était un échec, mais au fond de moi une voix me disait de retenter ma chance...
Demain... Demain j’irai...
Oui Beauty, n’abandonne pas, ce n’est pas le moment ! Ne laisse pas le monde périr sous l’ombre de Renarhim ! Te souviens-tu de la lettre de ton amie ? Même ses habitants n’aimaient pas le fait qu’on « vire » leurs voisins ! Et les volcans d’Infermo, instables... Si on ne fait rien, je crains le pire...
Oui, demain j’irai... Mais en attendant je vais tenter de dormir, je me sens plus calme désormais, grâce au doux bercement d'une agréable mélodie, portée par le vent, depuis le village des Fleetitwiks.
Comment, comment en étions-nous arrivés là ?
C’était un matin. Le 1er janvier 2000. Nous, créatures, vivions toutes dans notre coin, sur notre terre. Ne pas sortir après 20 h 00, telle était la règle.
Akiro, grand et puissant Oryals, ainsi que sa garde rapprochée, constituée des autres Oryals du monde, régnait sur Gothicat d’une poigne de fer. Soit-disant pour notre sécurité, chaque créature ne devait en aucun cas en rencontrer une autre qui n’était pas de son espèce. Aussi, des villages furent construits dans chaque contrée. Moi, Sleeping Beauty (aussi surnommée Beauty ou Prêtresse) vivais avec mon mari, Perceforest (que je surnommais Forest) dans le petit village Destri-Aydo’h. Vous l’aurez compris, je suis une femelle Destrinos résidant à Aydo'h, ce pays autrefois si lumineux. Depuis cette « trahison » par les Oryals, je n’ai même plus le droit de voir Hyris, ma cousine Lipicus...
J’avais échoué dans ma mission... Où étaient passés l’ange Gabou et la fée Calie ? Un esprit Tohilys, Teotihuacan, était pourtant venu me dire qu’ils devaient venir pour nous sauver avant 2010...
J’étais censée les retrouver, près du plus grand arbre de Gaïara. J’ai donc dû me séparer de mon métier à tisser pendant de longs mois pour partir à sa recherche... Mais je ne le trouvais point...
Pourquoi ? Cet esprit s’était donc moqué de moi ? À cause de lui, je n’osais même plus sortir de ma demeure, si bien que même mon mari m'avait abandonnée une nuit...
Pathétique...
Janvier 2010, 22 h 00, heure du couvre feu.
Pas sommeil...
Je ne sais pas, je ne sais plus... Cette mission était un échec, mais au fond de moi une voix me disait de retenter ma chance...
Demain... Demain j’irai...
Oui Beauty, n’abandonne pas, ce n’est pas le moment ! Ne laisse pas le monde périr sous l’ombre de Renarhim ! Te souviens-tu de la lettre de ton amie ? Même ses habitants n’aimaient pas le fait qu’on « vire » leurs voisins ! Et les volcans d’Infermo, instables... Si on ne fait rien, je crains le pire...
Oui, demain j’irai... Mais en attendant je vais tenter de dormir, je me sens plus calme désormais, grâce au doux bercement d'une agréable mélodie, portée par le vent, depuis le village des Fleetitwiks.
« Votre attention s’il vous plait ! Ce Destrinos est accusé coupable de haute trahison ! Si vous le voyez, merci de prévenir les forces de l’ordre !
Merci de votre attention ! »
Merci de votre attention ! »
Trois mois... Déjà ? Mars 2010, il faut dire qu’avec les nouvelles forces de l’ordre, cela devenait de plus en plus compliqué de circuler incognito... Et comme vous pouvez le remarquer, j’ai été repérée...
J’étais enfin arrivée à Linasia, la forêt de Gaïara. Ma première réaction fut une grande surprise en croisant un petit Lipicus vert me faire coucou, comme si de rien n’était. Il vint vers moi et me dit :
« Bonjour, t’es qui toi ? T’es pas au courant que t’es près du village Lipi-Gaïa ? Tu t’es perdue ?
- Euh bonjour... répondis-je d’une petite voix, Si, si, mais je dois aller au Grand Arbre. Sais-tu où il est ?
- Le Grand Arbre ? Bien sûr ! Tu imagines ! Un habitant de Gaïara qui ne sait pas où il est ! Ça serait un comble ! Pourquoi tu veux t’y rendre ?
- Bah en fait... Tu peux garder un secret s’il te plait ?
- Bien sur ! Parole d’Ilith ! – je découvris plus tard qu’Ilith était son nom – Si je mens que la Grosse Carotte Géante vienne me manger !
- Quoi ?
- Non laisse tomber ! Tu peux pas comprendre ! Alors, c’est quoi ce secret ?
- Et bien en fait... Mon nom c’est Sleeping Beauty et...
- Haaa !!! »
Et là je ne sus pourquoi, mais le Lipicus disparut avec un cri de stupeur... Je dus donc continuer mon chemin, jusqu’à la tombée de la nuit : elle tombait bien plus vite ici que chez moi. À ce moment, j’installais mon campement en admirant la douce et belle lune, qui faisait le plaisir vingt-quatre heures sur vingt-quatre du monde de Renarhim, et qui était si rare chez nous...
Le lendemain matin, je fus réveillée par de petits cris :
« Slee ! Slee ! Réveille-toi ! »
Je me réveillai en me frottant les yeux. À ce moment qui aperçus-je ?
« Hyriiis !!! Ma cousiiine !!! Ça fait un bail ! Tu vas bien ?
- Oui, oui, merci !
- Que fais-tu ici ? Tu ne vis plus à Aydo’h ?
- Si, mais j’étais en vacances pour voir Ilith, une amie, et hier soir, alors qu’on cueillait des plantes pour le dîner, elle m'a dit qu’elle t’avait aperçue.
- C’était donc ça !
- Oui. Elle m'a amenée où elle t’avait vue, mais tu avais déjà disparu... Du coup, nous avons suivi tes traces jusqu’ici.
- Nous ?
- Bah oui, Ilith est là aussi.
- Salut ! – sur ce, le Lipicus vert de la veille sortit des fourrées – Désolée pour hier... Je suis partie chercher Hyris car elle te connaît mieux, quant à moi... Je suis la seule à savoir où est le Grand Arbre donc...
- Oh ce n’est rien, répondis-je, Bon alors, il est où ? »
C’est alors que le petit Lipicus vert me fit un clin d’œil et me dit :
« Au cœur de la forêt pardi ! Viens, suis-moi »
Sur ce, ma cousine Hyris et moi même suivîmes Ilith à la recherche du Grand Arbre où j’étais censée retrouver l’ange Gabou et la fée Calie pour qu’ils nous viennent en aide.
Un peu plus tard, Ilith s'arrêta devant un tronc d’arbre mort et se tourna vers nous en disant :
« Stop ! À partir d’ici vous ne pouvez plus avancer
- Quoi ! j’étais alors en colère de me retrouver devant ce vieil arbre, Mais ce n’est même pas le Grand Arbre ! Tu m’avais promis pourtant !
- Rho mais tais-toi et retourne-toi ! Si tu veux que Pandaar, le prince de cette forêt, entende notre appel ! »
Sans comprendre le pourquoi du comment, je me retournai, ma cousine fit de même. À ce moment j’entendis Ilith réciter une sorte de texte ancien, et soudain, une sorte de lumière apparut, si vive, qu'elle m'éblouit. Quand celle-ci diminua, Ilith nous demanda de nous retourner et je vis alors un grand Djaalins devant l’arbre mort. Il prit la parole :
« Bonjour douce et tendre Ilith, que fais-tu ici ? Et pourquoi avoir amené des habitants d’Aydo’h avec toi ?
- Ô très cher prince des forêts Pandaar, dit Ilith en s’inclinant, Excuse-moi de t’avoir dérangé, mais mes deux amies ici présentes sont à la recherche du Grand Arbre
- Pourquoi cela ?
- Mon amie Destrinos a une quête à accomplir pour sauver le monde de Gothicat, et Teotihuacan, le grand sage Tohilys, lui a dit qu’elle trouverait la paix ici.
- Teotihuacan ? Oui, il m’en a parlé... »
C’est alors que le Djaalins s’approcha de moi et m’observa un instant avant de revenir devant l’arbre et reprendre :
« Tu as un cœur pur jeune Destrinos. Je vais t’ouvrir le chemin de mon Arbre, à une condition : que tu me promettes de ne rien dire à personne sur son existence. Seul les Gaïariens et les esprits ont le droit de le savoir. Tu as été choisie par Teotihuacan, l’esprit du Monde, je ne peux donc pas t’interdire l’accès, mais cet Arbre doit rester secret, sinon les autres esprits des forêts et moi serons en danger.
- Je le jure.
- Bien, approche-toi maintenant. »
Je m’approchais donc de Pandaar qui posa sa patte avant droite sur mon épaule et récita un autre texte, ressemblant à celui conté par Ilith pour l’invoquer. C’est alors qu’une autre lumière vive m’enveloppa et m’aveugla...
J’étais enfin arrivée à Linasia, la forêt de Gaïara. Ma première réaction fut une grande surprise en croisant un petit Lipicus vert me faire coucou, comme si de rien n’était. Il vint vers moi et me dit :
« Bonjour, t’es qui toi ? T’es pas au courant que t’es près du village Lipi-Gaïa ? Tu t’es perdue ?
- Euh bonjour... répondis-je d’une petite voix, Si, si, mais je dois aller au Grand Arbre. Sais-tu où il est ?
- Le Grand Arbre ? Bien sûr ! Tu imagines ! Un habitant de Gaïara qui ne sait pas où il est ! Ça serait un comble ! Pourquoi tu veux t’y rendre ?
- Bah en fait... Tu peux garder un secret s’il te plait ?
- Bien sur ! Parole d’Ilith ! – je découvris plus tard qu’Ilith était son nom – Si je mens que la Grosse Carotte Géante vienne me manger !
- Quoi ?
- Non laisse tomber ! Tu peux pas comprendre ! Alors, c’est quoi ce secret ?
- Et bien en fait... Mon nom c’est Sleeping Beauty et...
- Haaa !!! »
Et là je ne sus pourquoi, mais le Lipicus disparut avec un cri de stupeur... Je dus donc continuer mon chemin, jusqu’à la tombée de la nuit : elle tombait bien plus vite ici que chez moi. À ce moment, j’installais mon campement en admirant la douce et belle lune, qui faisait le plaisir vingt-quatre heures sur vingt-quatre du monde de Renarhim, et qui était si rare chez nous...
Le lendemain matin, je fus réveillée par de petits cris :
« Slee ! Slee ! Réveille-toi ! »
Je me réveillai en me frottant les yeux. À ce moment qui aperçus-je ?
« Hyriiis !!! Ma cousiiine !!! Ça fait un bail ! Tu vas bien ?
- Oui, oui, merci !
- Que fais-tu ici ? Tu ne vis plus à Aydo’h ?
- Si, mais j’étais en vacances pour voir Ilith, une amie, et hier soir, alors qu’on cueillait des plantes pour le dîner, elle m'a dit qu’elle t’avait aperçue.
- C’était donc ça !
- Oui. Elle m'a amenée où elle t’avait vue, mais tu avais déjà disparu... Du coup, nous avons suivi tes traces jusqu’ici.
- Nous ?
- Bah oui, Ilith est là aussi.
- Salut ! – sur ce, le Lipicus vert de la veille sortit des fourrées – Désolée pour hier... Je suis partie chercher Hyris car elle te connaît mieux, quant à moi... Je suis la seule à savoir où est le Grand Arbre donc...
- Oh ce n’est rien, répondis-je, Bon alors, il est où ? »
C’est alors que le petit Lipicus vert me fit un clin d’œil et me dit :
« Au cœur de la forêt pardi ! Viens, suis-moi »
Sur ce, ma cousine Hyris et moi même suivîmes Ilith à la recherche du Grand Arbre où j’étais censée retrouver l’ange Gabou et la fée Calie pour qu’ils nous viennent en aide.
Un peu plus tard, Ilith s'arrêta devant un tronc d’arbre mort et se tourna vers nous en disant :
« Stop ! À partir d’ici vous ne pouvez plus avancer
- Quoi ! j’étais alors en colère de me retrouver devant ce vieil arbre, Mais ce n’est même pas le Grand Arbre ! Tu m’avais promis pourtant !
- Rho mais tais-toi et retourne-toi ! Si tu veux que Pandaar, le prince de cette forêt, entende notre appel ! »
Sans comprendre le pourquoi du comment, je me retournai, ma cousine fit de même. À ce moment j’entendis Ilith réciter une sorte de texte ancien, et soudain, une sorte de lumière apparut, si vive, qu'elle m'éblouit. Quand celle-ci diminua, Ilith nous demanda de nous retourner et je vis alors un grand Djaalins devant l’arbre mort. Il prit la parole :
« Bonjour douce et tendre Ilith, que fais-tu ici ? Et pourquoi avoir amené des habitants d’Aydo’h avec toi ?
- Ô très cher prince des forêts Pandaar, dit Ilith en s’inclinant, Excuse-moi de t’avoir dérangé, mais mes deux amies ici présentes sont à la recherche du Grand Arbre
- Pourquoi cela ?
- Mon amie Destrinos a une quête à accomplir pour sauver le monde de Gothicat, et Teotihuacan, le grand sage Tohilys, lui a dit qu’elle trouverait la paix ici.
- Teotihuacan ? Oui, il m’en a parlé... »
C’est alors que le Djaalins s’approcha de moi et m’observa un instant avant de revenir devant l’arbre et reprendre :
« Tu as un cœur pur jeune Destrinos. Je vais t’ouvrir le chemin de mon Arbre, à une condition : que tu me promettes de ne rien dire à personne sur son existence. Seul les Gaïariens et les esprits ont le droit de le savoir. Tu as été choisie par Teotihuacan, l’esprit du Monde, je ne peux donc pas t’interdire l’accès, mais cet Arbre doit rester secret, sinon les autres esprits des forêts et moi serons en danger.
- Je le jure.
- Bien, approche-toi maintenant. »
Je m’approchais donc de Pandaar qui posa sa patte avant droite sur mon épaule et récita un autre texte, ressemblant à celui conté par Ilith pour l’invoquer. C’est alors qu’une autre lumière vive m’enveloppa et m’aveugla...
« Suis ton cœur mon amie...
Suis-le, tu comprendras...
Dans le cœur de l’arbre tu gis...
Et tu avances presque sans vie...
Toi créature au cœur pur...
Je t’offre un unique vœu...
Veux-tu retrouver ton mari ?
A moins que tu ne préfères unir les peuples ?
Moi, Esprit de l’Arbre, t’offre ce que tu veux...
Alors maintenant parle, que veux-tu mon amie ? »
Suis-le, tu comprendras...
Dans le cœur de l’arbre tu gis...
Et tu avances presque sans vie...
Toi créature au cœur pur...
Je t’offre un unique vœu...
Veux-tu retrouver ton mari ?
A moins que tu ne préfères unir les peuples ?
Moi, Esprit de l’Arbre, t’offre ce que tu veux...
Alors maintenant parle, que veux-tu mon amie ? »
Cette voix... Je n’entendais rien d’autre... Je ne voyais rien... Seule cette voix me séparait de la mort...
Elle semblait provenir d’autour de moi, et pourtant je ne pus ouvrir les yeux... Un peu comme si la lumière m'aveuglait tellement que je ne voyais rien alentour...
C’est alors que cette drôle de voix flottant dans l’air reprit :
« Alors mon enfant, as-tu choisi ton vœu ?
Tu peux me parler tu sais, je ne te ferais aucun mal...
- Pourquoi je ne te vois pas alors ?
- Ça je ne peux te le dire mon enfant et j’en suis navré. Mais je peux tout de même t’aider. Que souhaites-tu ?
- Et bien... J’aimerais bien que l’ange Gabou et la fée Calie viennent pour nous sauver... Comme cela été annoncé... Sais-tu où ils sont ?
- Oui je le sais mon enfant. Ils n’ont pas trouvé le chemin de la vallée car personne n’était là pour les guider... Mais si tu fais le bon vœu, ils pourront venir. Alors ? J’attends ta réponse...
- Je souhaite que les humains puissent trouver le chemin de notre monde, pour qu’ils puissent sauver tout Gothicat !
- Qu’il en soit ainsi... Par les pouvoirs qui me sont conférés, ô toi grand Dieu du monde, réalise son vœu et guide les humains chez nous pour qu’ils puissent nous sauver ! »
Elle semblait provenir d’autour de moi, et pourtant je ne pus ouvrir les yeux... Un peu comme si la lumière m'aveuglait tellement que je ne voyais rien alentour...
C’est alors que cette drôle de voix flottant dans l’air reprit :
« Alors mon enfant, as-tu choisi ton vœu ?
Tu peux me parler tu sais, je ne te ferais aucun mal...
- Pourquoi je ne te vois pas alors ?
- Ça je ne peux te le dire mon enfant et j’en suis navré. Mais je peux tout de même t’aider. Que souhaites-tu ?
- Et bien... J’aimerais bien que l’ange Gabou et la fée Calie viennent pour nous sauver... Comme cela été annoncé... Sais-tu où ils sont ?
- Oui je le sais mon enfant. Ils n’ont pas trouvé le chemin de la vallée car personne n’était là pour les guider... Mais si tu fais le bon vœu, ils pourront venir. Alors ? J’attends ta réponse...
- Je souhaite que les humains puissent trouver le chemin de notre monde, pour qu’ils puissent sauver tout Gothicat !
- Qu’il en soit ainsi... Par les pouvoirs qui me sont conférés, ô toi grand Dieu du monde, réalise son vœu et guide les humains chez nous pour qu’ils puissent nous sauver ! »
À cet instant, je sentis comme une forte chaleur m’envelopper, et quand je pus rouvrir les yeux je vis un troupeau de créatures de mon peuple, et devant nous se dressait un halo de lumière vive. Venant de celle-ci j’entendis ces mots :
« Créatures de Gothicat, écoutez tous ! Moi Astisian, Dieu de votre contrée, j'ai une formidable nouvelle à vous annoncer ! L’ange Gabou et la fée Calie, les deux créatures qui, selon les prédictions de nos esprits, étaient censées venir nous sauver, sont enfin arrivées ! Une fois apparus, ils nous ont demandé à nous, Dieux des sept contrées de Gothicat, de vous transmettre ce message ! Désormais, eux et d’autre représentants de leur espèce vont vivre avec nous, ou plutôt avec vous, pour vous protéger. Ils nous ont dit aussi que si l’un d’entre vous avait un problème, peu importe sa taille, peu importe son espèce, ils seraient là pour vous écouter et vous aider de leur mieux. Désormais, ils affirment la bonne entente entre chaque espèce de créatures, et garantissent la survie et le bonheur de chacun dans les meilleures conditions possible !
Ils nous ont même appris que si vous vouliez, vous pourriez vivre avec des humains, mais que cela n’était pas obligatoire : si vous le souhaitez, vous pouvez très bien rester libres.
Nous savons nous autres, Dieux et Esprits, que ce changement pourra en bouleverser plus d’un, aussi vous pouvez venir dans votre lieu saint nous parler quand vous le souhaitez, nous somme autant à votre écoute que l’ange et la fée.
Merci à tous de m’avoir écouté et au revoir. »
À peine son discours terminé, Astisian disparut dans un halo de lumière, nous laissant nous autres, habitants d’Aydo’h, avec une tonne de questions en tête.
Mais finalement certains d’entre nous partirent se trouver une maison chez les humains, d’autres restèrent encore un peu solitaires, trop adaptés à leur ancienne vie pour vouloir changer... Il semblerait que mon voeu ait eu un effet inattendu, car d'autre humains étaient venus aussi... Mais je pense que cela pourra nous changer un peu et cela ne me dérangeait pas tant que ça...
Quand à moi je restais solitaire... En tout cas pour l’instant... Cette aventure m’avait beaucoup bouleversée et je préférais rester seule pour le moment, et qui sait, peut-être qu’un jour je retrouverais Perceforest et que nous vivrions heureux à nouveau comme autrefois ?
« Créatures de Gothicat, écoutez tous ! Moi Astisian, Dieu de votre contrée, j'ai une formidable nouvelle à vous annoncer ! L’ange Gabou et la fée Calie, les deux créatures qui, selon les prédictions de nos esprits, étaient censées venir nous sauver, sont enfin arrivées ! Une fois apparus, ils nous ont demandé à nous, Dieux des sept contrées de Gothicat, de vous transmettre ce message ! Désormais, eux et d’autre représentants de leur espèce vont vivre avec nous, ou plutôt avec vous, pour vous protéger. Ils nous ont dit aussi que si l’un d’entre vous avait un problème, peu importe sa taille, peu importe son espèce, ils seraient là pour vous écouter et vous aider de leur mieux. Désormais, ils affirment la bonne entente entre chaque espèce de créatures, et garantissent la survie et le bonheur de chacun dans les meilleures conditions possible !
Ils nous ont même appris que si vous vouliez, vous pourriez vivre avec des humains, mais que cela n’était pas obligatoire : si vous le souhaitez, vous pouvez très bien rester libres.
Nous savons nous autres, Dieux et Esprits, que ce changement pourra en bouleverser plus d’un, aussi vous pouvez venir dans votre lieu saint nous parler quand vous le souhaitez, nous somme autant à votre écoute que l’ange et la fée.
Merci à tous de m’avoir écouté et au revoir. »
À peine son discours terminé, Astisian disparut dans un halo de lumière, nous laissant nous autres, habitants d’Aydo’h, avec une tonne de questions en tête.
Mais finalement certains d’entre nous partirent se trouver une maison chez les humains, d’autres restèrent encore un peu solitaires, trop adaptés à leur ancienne vie pour vouloir changer... Il semblerait que mon voeu ait eu un effet inattendu, car d'autre humains étaient venus aussi... Mais je pense que cela pourra nous changer un peu et cela ne me dérangeait pas tant que ça...
Quand à moi je restais solitaire... En tout cas pour l’instant... Cette aventure m’avait beaucoup bouleversée et je préférais rester seule pour le moment, et qui sait, peut-être qu’un jour je retrouverais Perceforest et que nous vivrions heureux à nouveau comme autrefois ?
Fin
Histoire écrite par Anais 60
Début de correction par TheGivrali
Suite et fin de la (grosse) correction par Ombre
Début de correction par TheGivrali
Suite et fin de la (grosse) correction par Ombre
Laucirie
https://docs.google.com/document/d/1BYY ... sp=sharing
Slynella
Mini-chan
- Loin dans le ciel brille une étoile
Eclairant mon visage de sa lueur pâle.
Mais la nuit couvre encore mes yeux de son voile …
Ô Soleil !
Ne viens pas déchirer cette toile …
Du plus profond de mes songes, je me revois
Envoûtée par l’histoire que me comptait mon papa
De comment notre monde se forma
Et de cette étoile qui brillait là-bas.
Grâce à une petite poussière de Lune
Ouvrant son cœur à la fortune,
Toute jeune encore elle partit à l’aventure.
Hasardeuse, elle s’en alla par-delà Mercure,
Io et Pluton la virent à toute allure
Chevaucher les comètes et leurs blanches chevelures …
Après un moment, elle s’arrêta dans un coin de la galaxie.
Tout comme elle une planète vierge s’était perdue ici.
« Mais où sommes-nous donc ? » Demanda la lumière
Etonnée, la planète recula face à l’étrangère :
« Rien ni personne ne passe dans ce bout de l’univers,
Comme moi tu es piégée dans cette galère »
Inquiétée, l’étoile dit d’une voix amère :
« Coincée là ? Mais alors qu’allons-nous faire ? »
Accablées par leur sort, les deux entités se consolèrent …
L’étincelle s’ennuyait et voulu faire passer le temps.
Il lui vint à l’esprit de raconter ses contes d’enfant.
Et au fil de ses récits, la planète vierge s’arrondit.
Elle creusa en son sein vallées et prairies ;
Torrents, déserts, océans naquirent par magie :
Grâce à l’étoile, la planète avait pris vie.
Aujourd’hui encore cette étoile illumine le firmament,
Berce les rêves du monde de Gothicat, comme une maman.
On ne saurait dire pourquoi elle s’arrêta dans notre coin de galaxie,
Une chose est sûre cependant, je lui dis merci.
Gaki.
http://vocaroo.com/i/s1T7n8RAlacs
Epis
Comme un morceau de chocolat,
Une douceur au goût de joie,
Les couleurs d'un lieu merveilleux
Émerveille l'œil malheureux.
Sur une branche, un fleetiwicks chante gaiement.
D'un doux chant cristallin, généreux et honnête,
Il caresse mon cœur de valeurs désuètes,
Cachées puis oubliées sous les mouchoirs d'antan...
Une plume duveteuse effleure ma main. Sous le regard bienveillant des dieux, j'ai posé la fragile plante de mes pieds dans toutes les contrées de ce monde magique. Je respire un air unique, pur et sain, tendre et mélodieux...
Exauçant mon rêve de forêts millénaires,
De créatures libres, de ruisseaux à l'eau claire,
Une communauté consciemment éduquée
Partage et découvre la vie en société.
Car à l'abri des coups bas et loin des naufrages
Pour soigner les échecs et adoucir les peines,
Dans un monde vierge qui a fleuri sans chaîne
Quelque chose de beau réuni tous les âges...
Les pelages soyeux, colorés de rêves, illuminent ma prunelle ternie par la grisaille quotidienne. Après avoir sans cesse marcher dans les fumées nauséabondes et sous les regards malveillants, je m'exile... dans un cocon chimérique.
Dans les denses sous-bois de ce monde, je devine
Les fées et les génies qui ont fuit notre terre
Pour s'abriter de l'amertume qui y bruine.
Nous abandonnant, sur une défaite amère...
Comme une bouffée d'oxygène
Dans l’atmosphère saturée,
Un souffle chaud d'amour inné
Réveille de l'espoir la graine.
Rammstein
Le soleil se levait sur le monde de Gothicat World. C'était une belle journée, chaude et ensoleillée, qui annonçait que le mois de juin était bel et bien arrivé. Les Fleetitwiks gazouillaient joyeusement dans la forêt tandis que des nuées de Flamiris de toutes les couleurs virevoltaient dans la douce lumière printanière. Pour toutes les créatures du monde, de toutes les contrées, le mois de juin était très spécial. C'était un mois de fête, le mois de la naissance de leur monde, de la création par leurs dieux de la moindre parcelle de ce monde qu'elles aimaient tant. Chaque année, tous se réunissaient à un seul et même endroit pour célébrer leur événement préféré de l'année : le Gothi-Birthday.
Chacun s'y préparait avec beaucoup d'application, préparant des piles de tartelettes pour la bataille à venir et des centaines de cadeaux à s'offrir. Chaque année, les plus grands magiciens du monde se réunissaient au pied de la Montagne Sacrée, dont le sommet était habité par les dieux de Gothicat World, pour faire une démonstration de leur pouvoir et s'apprendre mutuellement de nouvelles choses. La jeune Stoufix Bathsheba, apprentie sorcière d'Infermo, était toute excitée par cette réunion à laquelle elle assisterait pour la toute première fois. Son mentor, l'incroyable Ziggy Stardust, puissant sorcier et fidèle serviteur du flamboyant Caldelin, lui avait annoncé qu'il l'emmènerait avec lui pour cette soirée unique. Ce jour était enfin arrivé, et pour s'occuper jusqu'à la tombée de la nuit, Bathsheba était allée se promener dans la forêt de cendres, située juste derrière les volcans, pour y ramasser des fleurs de braise. Son mentor apportait toujours un bouquet de fleurs de braise à son grand ami Sagan et sa délicieuse compagne Evening Dew, tous deux magiciens de Renarhim. Evening Dew était l'une des prêtresses de Sangorah les plus réputées à travers le monde de Gothicat. Après avoir rassemblé assez de fleurs pour en faire un bouquet et une réserve pour les potions de monsieur Stardust, l'apprentie prit le chemin du retour. Bathsheba était surtout très impatiente de rencontrer le shaman légendaire d'Aquahana, le lunaris Endless Dream. Monsieur Stardust lui avait raconté des tas d'histoires au sujet de ce lunaris au pelage étoilé. La jeune Stoufix avait vraiment hâte de le rencontrer et de lui poser un tas de questions et lui demander des conseils pour devenir une enchanteresse parfaite. Sur le chemin du retour, direction l'antre de Ziggy Stardust, Bathsheba poursuivit des papillons de lumière, ces habitants si raffinés de la forêt de cendres. Les pattes et une partie de la queue de la petite Stoufix étaient noircis par la suie qui composait le sol de la forêt. Elle arriva finalement au pied du vieux volcan endormi où son mentor et elle vivaient. Elle l'escalada jusqu'à mi-hauteur où elle pénétra dans une alcôve creusée naturellement dans la roche noire. A peine fut-elle à l'intérieur qu'une odeur piquante qu'elle connaissait bien vint lui chatouiller les narines. Elle se dirigea vers Ziggy Stardust, penché sur son gros chaudron, préparant un Nectar de Toxicité. Il posa ses prunelles bleues, si claires, sur son élève et lui sourit tendrement. Il indiqua le chaudron d'un petit signe de tête et agita ses oreilles et ses moustaches d'un air malicieux.
- Est-ce que tu reconnais quelle est cette potion ? demanda-t-il.
- C'est un Nectar de Toxicité, répondit humblement Bathsheba en remuant les moustaches.
- Composé de quels ingrédients ?
Bathsheba se pencha au-dessus du chaudron et huma un moment la préparation de son mentor, se concentrant sur chaque odeur qui composait la mixture.
- Et bien, je sens un Cristal d'Orichalc Toxique, une Mandragore, deux Dents de Lait de Flamiris, quatre portions de Poudre aux Yeux et une Coquille d'Œuf de Stoufix.
- C'est tout bon, bravo ! Tu fais des progrès, je suis fier de toi.
La jeune apprentie remercia timidement son mentor qui rangeait maintenant les fleurs de braise ramenées de la forêt de cendres. Bathsheba l'aide à embouteiller tout le Nectar tout frais puis à ranger tout le labo avant de se préparer pour partir au rendez-vous de la Montagne Sacrée. Ziggy Stardust et son élève se mirent donc en route vers cette fameuse montagne.
Après plusieurs heures de marche, ils arrivèrent enfin au pied de la montagne sacré. Au moins un enchanteur, sorcier ou magicien de chaque contrée était présent. Elle reconnut Himiko, une minoushatte d'Aydo'h qui avait la réputation de faire les plus beaux sorts de lumière. Bathsheba avait hâte de voir ce que celle que l'on surnommait la Reine Solaire était capable de faire. L'apprentie suivait Ziggy Stardust, souriant timidement devant chaque créature que son mentor lui présentait. Soudain, le temps sembla s'arrêter quand elle aperçut enfin celui qu'elle rêvait de rencontrer depuis des années. Endless Dream. Son pelage dense et brillant de mille feux rappelait un magnifique ciel étoilé. Le lunaris shaman était vraiment d'une beauté à couper le souffle ; Bathsheba trouvait que son nom lui allait vraiment à merveille. Lorsque son mentor lui présenta le grand lunaris, elle ne vit que sagesse, savoir et bienveillance infinis dans son regard ambré. Au fil de la soirée, plus elle discutait avec le shaman d'Aquahana, plus elle apprenait de nouvelles choses qui l'aiderait à évoluer dans sa formation mais aussi en tant que créature. Elle se sentait meilleure qu'avant. C'était probablement la rencontre la plus enrichissante qu'elle ait faite jusqu'à présent, avec celle de Monsieur Stardust. Ce dernier discutait avec ses bons amis Sagan et Evening Dew, laissant son apprentie avec Endless Dream.
La seconde partie de la soirée, celle des démonstrations de magie, commença et Bathsheba découvrit enfin tous les talents exceptionnels de tous les amis de son mentor. Tous se succédaient avec un point commun : l'amour de leur monde. En effet, chacun présentait un numéro qui mettait en avant leur connaissances magiques mais toujours dans le plus profond respect de la nature, des dieux et du monde de Gothicat. Ici, c'était véritablement une passion commune.
Le temps des au revoir était arrivé à une vitesse folle, et cette année, ce fut Endless Dream qui prononça le mot de la fin :
« Mes chers amis, notre monde va avoir 6 ans cette année. 6 ans durant lesquels nous avons tout partagé, nos peines, nos joies, nos connaissances... Si le monde de Gothicat est si magique c'est parce que nous, créatures, ainsi que tout être vivant présent dans ce monde merveilleux, le rendent vivant. C'est mon souhait le plus cher, que Gothicat World soit éternel. Voyez-vous, c'est cette magie là qui est la plus forte. Celle du monde qui nous unit tous ensemble, comme une grande famille qui ne cessera jamais de s'aimer. Celle de Gothicat World.»
Osssni
Grands rêves
Douce fée du matin et gardienne du soir
Elle veille sur nos songes sans qu'on puisse la voir
Des ailes de rosée, délicates, éthérées
Un pelage violet, des antennes allumées
Melusine
Merveille de blancheur, si délicate et pure,
Dentelle de flocon, à qui le vent murmure
Elle est rare et si belle cette fleur de neige bleue
Doux rêve de cristal, le ciel est dans ses yeux
Hermine
Tout en haut du ciel siège un soleil éclipsé
Nuit fendue d'éclairs d'or, c'est une sombre beauté
Crinière de firmament, drapé d'un voile de nuit
Ses yeux de lumière sont aussi beaux que lui
Constellor
Ces créatures restent maîtresses incontestées
Des esprits pleins d'espoir des joueurs chevronnés.
Ainsi tous les admirent, mais ces si chers désirs
Sont de plus en plus rares, ardus à conquérir.
Mais un jour, peut-être…
Gothikadoll
https://www.dropbox.com/s/du0calahr7n8z ... ntures.exe
(petit jeu RPG, fichier à télécharger ♥)
Gymnette
http://fr.tinypic.com/player.php?v=11bp8h5&s=9
Killashandra
Mémoire
Dans la neige et le vent glacé, elle l'attend,
Il lui a promis de la retrouver ce soir.
Des flocons couvrent son pelage bleu et blanc,
Mais elle attend toujours les yeux remplis d'espoir.
Bravant sans hésiter leurs familles ennemies,
Il lui a promis de la retrouver ce soir.
Elle attend où poussent les roses de minuit,
D'un blanc immaculé, brillants sous le ciel noir.
Ces roses, promesse d'un amour éternel,
Scelleront pour toujours leur avenir cette nuit.
Fondue dans les ombres, l'attente lui est cruelle,
Elle attend son cœur et celui qui lui a ravi.
Les heures passent, et le froid la tétanise,
La neige qui la recouvre la pétrifie.
Mais il viendra, c'est une chose qu'il a promise,
Et s'il le faut elle l'attendra toute la nuit.
Le soleil déjà offre ses premiers rayons,
L'un d'eux met en lumière une fleur éclatante.
Sa tige coupée attire son attention,
Elle s'approche de cette rose, haletante.
Elle tend alors une patte pour l'attraper,
Elle la traverse comme on traverse un mirage.
La rose si parfaite n'est pas à blâmer,
C'est la Belle qui semble faite de nuage.
Dans la pierre, sous la fleur, sont gravés ces mots :
A ma douce Winter, ma lumière dans le noir.
Alors elle se souvient et elle tombe de haut,
Il ne l'a jamais retrouvée ce soir.
Elle laisse à présent éclater tout son chagrin,
Tout lui revient à l'esprit chaque matin.
Condamnée à tout oublier, jour après jour,
Dans ces moments de conscience, elle pleure son amour.
Alors la rosée roule sur les fleurs fanées,
Pareille à ces larmes qu'elle ne peut plus pleurer.
Le soleil disparait, emportant sa mémoire,
Et éternellement, elle l'attendra ce soir.
MiladySharo
Dominus Caeli soupira en regardant les étoiles. Il songeait à son amie perdue dans l'immensité de ce ciel parsemé d'astres. Sans nul doute était-elle aussi seule que lui, égaré dans les basses terres de Renarhim.
Souvent, ils paressaient en contemplant ce monde de lumière aux sept contrées. C'est ainsi qu'il était désigné dans sa galaxie. Cette petite planète brillait intensément de milles feux et milles couleurs. Quiconque la regardait était émerveillé.
Caeli aussi avait été fasciné par ce monde. Il semblait si magique, si lumineux et empli d'amour. C'était ce ressenti qui l'envahissait lorsqu'il l'admirait du ciel.
À présent, le désespoir l'accablait. Il ne voyait en ces terres que tristesse et désolation, que noirceur et froideur.
Où étaient passées toutes ces lumières et toute cette magie ?
Caeli errait, sans but, sous un ciel noir dans lequel il distinguait à peine les étoiles. La tristesse qui émanait de lui faisait fuir toutes les autres âmes qui peuplaient ce lieu. Toutes, sauf une.
Le Minousha s'était allongé, la tête tournée vers le firmament lorsqu'il aperçut un petit être papillonner devant lui. Sa blancheur immaculée l'illuminait comme une aura, semblable à une étoile dans la nuit. Le volatile vint se poser tout près de Caeli.
- Vous semblez bien triste mon cher ami. Votre peine résonne comme un chant de mélancolie dans un murmure du vent. Un écho tourmenté qui psalmodie au gré de vos palpitations.
Dominus Caeli l'observa, songeur. Sa tristesse semblait s'être atténuée.
- Êtes-vous une étoile ? Lui demanda-t-il. Vous brillez comme telle.
- Une étoile ? Ne sommes-nous, finalement, pas tous des étoiles ?
- Comment venez-vous à la vie ? Questionna à nouveau le Minousha.
L'oiseau restait perplexe face aux demandes de Caeli qui lui paraissait vaguement chimérique.
- Nous venons au monde par le même cycle de vie que n'importe quelle créature.
- Vous vous trompez, je suis né d'une étoile. Laissez-moi vous conter mon histoire.
« J'étais une étoile née d'un fragment de soleil, il y a de çà quelques centaines d'années. Oh, je n'étais pas la plus belle, ni la plus brillante, mais j'étais une étoile qui s'illuminait dans la nuit. Nous étions peu dans ma constellation, j'étais plutôt solitaire mais j'avais une amie, Lyra. Elle était toujours près de moi et me comprenait. Nous avions une passion en commun, admirer cette petite planète. Elle était merveilleuse vue du ciel, tous la connaissaient et la contemplaient.
Nous nous imaginions la vie sur ces terres, nous inventions des histoires et nous rêvions. Je m'inventais une vie ici, avec elle et me permettais de penser que cela fut possible. C'était merveilleux d'être une étoile, mais je voulais voir le monde différemment. C'est ainsi que Lyra et moi partîmes en quête d'une éventuelle solution. Nous sommes allés voir la Lune et le Soleil, qui tous deux, nous annoncèrent que ces chimères n'étaient que folies et contraires à toutes les règles de l'univers. Mais, j'étais obstiné et un peu farouche, également. Alors, seul, je suis allé quémander l'aide d'une étoile noire, la plus plus puissante de ma galaxie. Je ne pensais pas aux conséquences que pourraient causer ma quête. L'astre obscur accepta de me prêter assistance mais que, pour une telle initiative, il fallait l'extinction d'une dizaine de mes congénères. Hélas, la Lune eut vent de mon acte et, de colère et d'indignation, me bannit de la constellation. Je traversai de nombreux vortex et atterris ici, dans ces terres sombres et hostiles. Lorsque je me réveillai, je me découvris transformé en Minousha avec un pelage parsemé d'astres. Depuis, je ère dans cette contrée d'où je distingue si peu les étoiles, seul, loin de mon amie et de mes rêves. Ce monde qui paressait si beau et magique vu du ciel n'est que désolation. Je ne connais rien ici, je ne sais par où aller. Je ne connais même pas les créatures et leur espèce, je suis perdu, mon âme se fissure et mon cœur se meurt. »
Dominus Caeli soupira longuement en fermant les yeux suite à son récit.
L'aile de son nouveau compagnon vint lui effleurer la joue. Il semblait accablé par la détresse du Minousha.
- Peut-être pourrais-je vous aider ? Pour débuter, je suis une Fleetiwik dénommée Minka. Quel est votre nom ?
- Dominus Caeli, répondit-il sans grand entrain.
- Nous sommes dans les terres de Renarhim, la contrée la plus sombre de ce monde. Mais il n'y a pas d'obscurité sans lumière, seulement pour la trouver vous devez ouvrir vos yeux et votre esprit.
Délicatement, Minka tendit son aile pour inciter Caeli à regarder dans cette direction. Milles petits êtres de lumières voletaient sans but , illuminant un instant le noir qui les englobaient. Les deux amis profitèrent du spectacle féerique qui se déroulait sous leurs yeux. Le Minousha sentit son cœur se réparer un peu à la vue de cette scène si simple mais si belle. Il comprit alors qu'il avait oublié la beauté qui se trouvait partout si l'on savait lui prêter attention.
- Vous voyez mon ami, rien n'est jamais que noirceur. Il existe une créature unique dotée de grands pouvoirs qui saura sans nul doute vous aider.
Suite aux paroles du Fleetiwik, Caeli se surprit à espérer de nouveau.
Ils entreprirent leur voyage jusqu'au repère de cette entité. Ils parlèrent beaucoup, riaient parfois. Minka s'employait à remonter le moral de son nouvel ami.
Lorsqu'ils arrivèrent à leur destination, une poignante mélodie s'élevait et les fit frissonner. Ils suivirent ce doux résonnement jusqu'à son origine. Un Minousha noir composait cette musique. Son pelage était orné d'une rose bleue et d'une partition qui scintillaient dans la nuit.
La Fleetiwik s'avança vers lui et se courba dans une gracieuse révérence, imité de près par Caeli. Il se passa quelques instants durant lesquels le musicien les ignora, puis il se tourna vers eux, les englobant de son regard bleu profond. Minka prit alors la parole.
- Monseigneur Adagio, je vous prie de pardonner ce dérangement. Mon ami, ici présent, désirerait une aide spécifique, que, je pense, vous pourriez la lui apporter.
Minka lui conta alors le récit de Caeli sans rien omettre. Lorsqu'elle eut fini, Adagio s'approcha du Minousha étoilé et le sonda. Les poils de Dominus Caeli se hérissèrent et une douce vibration lui parcourut le corps. Il eut l'impression qu'une musique se jouait à travers tous ses membres. Quand Adagio eut terminé, il se recula de quelques pas, puis s'adressa à Caeli.
- Je suis évidemment en mesure de vous apporter mon aide. Sachez cepeandant qu'elle n'est pas gratuite. Je désire une chose en contrepartie. Je souhaite un fragment d'étoile qui sera prélevé à votre amie.
Caeli accepta le marché en ayant pris soin auparavant, de s'assurer que ce ne fut pas dangereux pour Lyra. L'accord passé, le minousha unique tint donc sa promesse et commença une sorte de rituel.
Il entonna une puissante symphonie qui résonna à travers tout Renarhim. Il entra en transe ; son corps se mit à trembler alors que son adagio prenait de plus en plus d'ampleur. Les notes de la partition intégrée à son pelage brillèrent de tous feux et se détachèrent du corps pour aller former un cercle autour de l'interprète, tandis que les pétales de sa rose dansèrent en rythme avec la musique. Alors que l'hymne atteignait son paroxysme, un violent éclair embrasa le ciel et vint s'abattre près d'eux. Et le silence retentit.
Une fois le tumulte passé, ils découvrirent un Minousha semblable à Caeli qui tenait un petit fragment brillant au creux de sa patte. Adagio s'en empara, lui donna une forme d'un petit croissant de Lune et vint le loger tout près de son œil.
- Je pourrais ainsi voir le monde depuis le ciel, leur expliqua-t-il.
Puis, il se retira. Caeli et Lyra célébrèrent leurs retrouvailles, plus heureux que jamais.
Les trois créatures reprirent alors le chemin. Minka, toujours étincelante volait près des deux amis, qui eux, marchaient côte à côte. Personne n'aurait pu les différencier. Personne, sauf peut être ceux qui connaissaient la raison pour laquelle l'un des deux était un peu moins brillant et avait un petit bout d'oreille en moins.
C'en est impressionnant quand on descend o.o 
