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Message par Itirael » 31 Jan 2016 19:00

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Bonjour et merci d'avoir cliqué sur mon petit lien et pardon si je ne fais pas comme il faut =S
Depuis le concours d'écriture Halloween 2015 j'écris de plus en plus, donc un grand merci à Rostanga et Lumaziis pour ce concours qui m'a donné confiance et permis d'écrire un peu de tout =D

Je suis assez timide et manque de confiance en moi mais, je ne prendrais mal aucune critique construite, si je poste ici c'est que je suis prête donc n'hésiter pas, même à venir parler par MP. J'ai lu certains textes de la section que je trouve bien mais, je n'ose pas encore expliquer mes ressentis en publics mais, si vous me demandez aucun souci =) Mais, passons à pourquoi je suis ici.

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"Quatre jeunes gens vont voir leur vie bouleversé. Tous les quatre habitent une grande ville qui désormais n’existe plus. Tout a changé. Il s’est passé quelque chose d’étrange. Les tremblements de terre, les cris, la peur… puis plus rien… Que s’est-il passé ? Personne ne comprend…"

Voilà, c'est un peu court mais, je ne veux pas en dire trop. Si vous voulez plus d'informations je vous les donneraient en MP pour laisser ceux qui veulent découvrir. Je peut juste ajouter que mon objectif c'est de mettre quatre personnes aux vies différentes dans une situation imprévue : "la fin du monde" et de voir comment ils vont se débrouiller pour recommencer une vie. Je ne lis pas de livres post apocalyptique donc toute ressemblance avec d'autres livres est vraiment un hasard (les deux seuls sont U4 et New Victoria et ça n'a absolument rien à voir), je m'inspire de mes propres idées sur le sujet et éventuellement de films ou séries.

/!\ Il se peut qu'il y est des gros mots et des scènes avec du sang (pas de truc gore non plus mais, je préfère prévenir)/!\

Voilà, voilà j'ai déjà 10 pages je posterais chaque semaine un morceau de ce que j'écris pour prendre le temps de voir vos critiques et améliorer la suite. Je pense avoir des problèmes avec les temps, si vous pouvez me confirmer et j'ai aussi des problèmes d'orthographe que je corrige au mieux mais, ce n'est pas toujours ça =S

Je vous demanderais aussi de ne rien prendre de mes écrits, je fais assez confiance à la communauté pour poster ici donc ne me décevez pas ;)


Je profite de mon TO d'écriture pour faire un peu de pub pour mon petit blog Posculture car il a vraiment besoin de soutien en ce moment (je n'ai pas fait beaucoup d'articles dernièrement et mon compteur de passage s'est bloqué il y a deux semaines et je viens juste de le remettre en marche du coup mes stats ont baissé =S)
Merci à ceux qui cliqueront sur le lien ^-^
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Message par Itirael » 31 Jan 2016 19:00




Mes liens pointent directement sur le post associé, vous n'avez qu'à cliquer dessus ^-^
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Message par Itirael » 31 Jan 2016 19:01

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Message par Itirael » 08 Fév 2016 09:25

Chapitre 1
J-1


Red

La musique battait son plein. La salle était pleine, 50 000 personnes, c’était la première fois. Ils n’étaient là que pour eux. Son pouls s’accéléra, cette chanson était le titre le plus populaire du groupe et les paroles avaient un sens pour lui. Il prit une dernière inspiration, un battement et le chant glissa entre ses lèvres. Pour la première fois depuis le début de la tournée il se sentait lui, il se laissa porter par les paroles et la musique. Derrière lui le batteur, Néo, ils se connaissaient depuis toujours, ils avaient formé le groupe il y a 5 ans et depuis 2 ans tout est allé très vite pour eux, depuis la rencontre avec leur manager Mr Kills. Il entendit une fane crier son nom, un temps d’égarement, le temps de retrouver les paroles il fit chanter le public puis se tourna vers Spike, le bassiste, à sa droite en faisant une grimace. C’était un signe entre eux, dès qu’un des membres du groupe se trompait il faisait la moue. Il rit, d’habitude c’était lui qui se trompait. Spike c’est le plaisantin de la bande. Celui qui vous réveille à 3h du mat, portable à la main en tapant deux casseroles l’une contre l’autre. Arrivé dans le groupe il y a 4 ans, il est toujours positif quoi qu’il arrive c’est sûrement lui qui écrit les meilleures chansons. La chanson se termine, le concert touche à sa fin encore un rappel et ce moment magique sera fini.
- Merci à tous ! Cria Red dans le micro avant de quitter la scène suivis des autres membres du groupe.
Les fans le savent ce n’est pas encore finis, ils crient de plus belle, le nom de la chanson du rappel résonne dans la salle. Arrivé en bas des escaliers menant à la scène, une main calleuse attrapa le col de Red et le tira en arrière. Avant de comprendre ce qui se passait, il se retrouva à terre face à Greed, le guitariste, celui imposé par le label. Le dernier s’est fait virer au moment de signer le premier album, jugé inadapté à la scène. Greed commença à aboyer des mots que Red ne comprit pas, sonné par la chute. Néo attrapa Greed qui menaçait Red du poing, Spike l’aida à se relever. Mr Kills arrivait en courant. Perdre sa tête d’affiche aurait pour lui des conséquences désastreuses.
- Que se passe-t-il ici ? hurla-t-il à son tour.
- Il s’est complètement planté dans les paroles, quand c’est l’autre avec sa basse qui fait n’importe quoi passe encore, le public ne se rend pas compte mais, quand c’est le chanteur on finit dans les journaux à scandales et j’ai une réputation à tenir. Je ne veux pas finir comme étant le mec qui jouait dans un groupe d’amateur… Braillait Greed en se débattant pour se libérer de l’étreinte de Néo.
Ce dernier lui rendit sa liberté sur ordre de Mr Kills. Red s’éloigna préférant laisser le producteur s’expliquer avec le guitariste. Il passa devant un ingénieur du son qui lui annonça 3 minutes avant le rappel. Il s’isola dans sa loge. Les murs étaient bleus, l’avantage d’être une star c’est que l’on peut demander n’importe quoi on l’a, non pas qu’il était excentrique, il voulait juste s’amuser avec les nerfs de son label. Il s’assit sur le canapé rouge et sorti une sacoche noire coincée dans les coussins. Il hésita un instant, soupira et ouvrit lentement la fermeture. Dedans se trouvaient plusieurs seringues et le nécessaire pour oublier. Cela faisait plusieurs semaines qu’il n’avait touché à rien, c’est la raison pour laquelle il se sentait lui-même ce soir. On frappa à la porte, il se dépêcha de ranger le tueur d’âme. Néo entra dans la pièce en examinant Red. Il le connaissait mieux que personne et savait pour ses démons. Ils échangèrent un regard entendu et rejoignirent la scène ensemble. Le public devenait fou, incapable d’attendre plus longtemps, les lumières s’éteignirent. Le groupe monta sur scène en silence, Spike sourit avant de monter, Greed ne lança un regard à personne quant à Néo il prit le chanteur dans ses bras puissants. Une étreinte qui le réconforta. Néo sourit et monta à son tour sur scène. La musique s’élevait dans la salle, Red soupira et s’élança mais, avant de monter il vit un verre posé sur une caisse de transport. L’eau à l’intérieur vibrait légèrement, par à-coups, il ne s’y attarda pas, on l’attendait, ce soir était son moment de gloire.

*


Il émergeait peu à peu des ombres. Voulant ouvrir les yeux, un mal de crâne le submergea. Il décida de rester allonger et essaya de se remémorer où il se trouvait. Un drap recouvrait une partie de son corps à moitié nu. Dehors, le bruit des moteurs battait leur plein. Une odeur d’humidité lui parvint ainsi qu’une autre odeur agréable, douce, chaude et légère. Elle s’immisçait lentement en lui. Les souvenirs lui revenaient par brides. L’hôtel miteux, la fille, la nuit torride, courte, trop courte. La fille, dormait encore. Il sentait son souffle à côté de lui et entendait sa respiration régulière. Il devait se lever et partir, si les journaux apprenaient ce qui s’était passé cette nuit, Greed n’allait pas le louper. Il s’assit avec difficulté sur le bord du lit et prit sa tête entre ses mains. Il se remémora la soirée après le concert. Pour fêter leur première super salle, leur manager avait organisé une fête privée dans la plus grosse boîte de la ville. La tête lui tournait, il avait abusé de l’alcool des relents de champagne, rhum, vodka, tequila le torturait. La fille encore endormit bougeait dans le lit à côté de lui. Elle n’avait rien de particulier, grande brune, maigre, trop maigre finalement, une forte poitrine, trop maquillé à son goût. Un bruit l’interpella, une sorte de tremblement. Son téléphone vibrait. Kills était inscrit sur l’écran. Il soupira, se leva et prit une douche chaude, il devait partir. Il s’habilla, mis ses lunettes « incognito » et quitta la chambre. Dans le couloir le sol bougeait. Il avait vraiment abusé cette nuit. Il s’avança dans le couloir mais, il n’arrivait pas à tenir droit maintenant même les murs tremblaient. Il se mit à marcher plus vite encore, tourna au bout du couloir et arriva en haut des escaliers. Il descendit les marches quatre à quatre. Les tremblements se faisaient plus intenses. Il poussa la porte qui menait à la réception. Rien ne bougeait. Tout était calme. Personne à la réception. Il avait surement imaginé tout ça. Il s’avança vers la sortie de l’hôtel. Dehors il faisait beau et bon pour la saison, même plutôt chaud. Une odeur étrange flottait dans l’air. Il regarda autour de lui, pas de journaliste en vue, enfaite personne en vue, aucune voiture ne bougeait, tout était calme, bien trop calme. Puis ce fut le commencement. Un séisme fit vaciller les immeubles. Non, il n’avait pas rêvé.

*
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Message par Itirael » 08 Fév 2016 09:45

Bonjour!

Comme promis je poste à nouveau cette semaine, un peu plus que la semaine dernière car j'avance pas mal du coup voilà =D
En espérant que ça vous plait =)

Maya

- Cours. Cours sans t’arrêter se dit ’elle.
- Risk ! Dépêches-toi ! Hurla Maya.
Sa respiration était saccadée par la course. Elle courait à perdre haleine depuis plusieurs minutes mais, elle connaissait la ville par cœur, elle allait bientôt échapper à ses poursuivants. Encore deux rues et elle serait en sécurité. Ils prirent la rue sur leur droite. Ils foncèrent en renversant les poubelles et cartons se trouvant dans la ruelle pour ralentir leurs assaillants. Dans l’obscurité du passage, elle entendait la course des hommes ralentis grâce à son stratagème. Encore quelques foulées et elle pourra se mettre à l’abri. Une voiture s’arrêta brusquement devant elle. Deux hommes descendirent de la voiture. Le plus grand des deux hommes l’attrapa par le bras.
- Risk, attaque ! cria Maya.
Elle n’eut pas besoin de répéter son ordre, le chien s’accrocha au bras de l’homme qui tenait la jeune fille. Il lâcha immédiatement celle-ci. Sans se retourner elle s’engouffra dans un autre passage, s’enfonçant dans la nuit. Elle courra encore quelques minutes. Son cœur tambourinait dans sa poitrine. À bout de souffle, elle s’arrêta et vérifia qu’il n’y avait plus personne. Risk faisait de même.
- On a eu chaud, hein Risk ? dit-elle en souriant, les jambes flageolantes.
Maya écoutait sa respiration. Elle entendait les bruits de la ville si vivante même à une heure aussi tardive. Elle écoutait les passants rires et chanter. Le calme revenait peu à peu dans l’esprit de la jeune fille. Les deux compagnons reprenaient leur chemin. Ils s’arrêtèrent dans un coin sombre d’une petite rue. Devant eux une clôture de chantier. Il cachait à la vue des citoyens la construction d’un immeuble. Sans hésitation elle passa Risk par-dessus le grillage du chantier, puis fit de même. Elle vérifia qu’il n’y avait personne et alla s’abriter dans l’édifice. Elle avait l’habitude de venir se reposer ici depuis quelques mois, au moins elle avait un toit sur la tête et des murs pour la protéger du vent. Maya alla dans un coin de ce qui serait bientôt le hall de l’immeuble. Il y aurait bientôt 40 familles qui viendront s’installer ici. Elle qui depuis ses 7 ans arpentait les rues dans l’espoir de trouver une famille aimante mais, personne n’avait voulu d’elle. Elle avait dû rejoindre des individus peu recommandables pour survivre. Risk se coucha à côté d’elle. Il l’avait encore une fois sauvé. Elle le sera dans ses bras et s’allongea sur le sol. Risk partageait sa vie depuis 2 ans maintenant, Maya l’avait recueilli alors qu’il n’était que tout jeune chiot. Quand elle l’avait apporté au repaire du gang, ils l’avaient battu. Ne supportant pas que son nouvel ami soit ainsi mal traité elle s’était enfui. Elle avait soigné avec ses propres moyens ne mangeant parfois pas pendant plusieurs jours pour acheter des traitements. Ce soir-là, elle ne trouvait pas le sommeil. Demain il faudrait trouver à manger ce ne serait pas chose facile. Elle réussit à dormir quelques heures d’un sommeil agité. C’est Risk qui la réveilla d’un coup de langue. Le soleil allait bientôt se lever, il fallait bouger. Elle se leva, traversa l’immeuble, la boue du chantier, passa la grille et se trouva dans la ruelle. Elle regarda son chien, lui adressa un sourire aussitôt accueilli par un aboiement joyeux.
-Aller c’est parti, allons chercher de quoi manger. Dit-elle.
Dans le soleil levant, le premier réflexe de Maya fut d’aller au parc pour se désaltérer et se débarbouiller autant qu’elle pouvait. Le parc était désert. Les oiseaux commençaient leur ballet aérien et leurs petits piaillements. Le vrombissement des voitures s’intensifiait et la population commençait à envahir les rues. Maya et Risk se faufilaient entre les passants pour atteindre le marché. Quelques minutes plus tard, l’odeur familière du marcher montait aux narines de Maya. Le doux parfum du pain faisait saliver la jeune fille mais, Risk avait flairé quant à lui le doux fumet des saucisses du boucher. Voler est un art et Maya connaît bien toutes les combines mais, ne vole jamais plus que nécessaire et change souvent de cible. Après 1h de repérages elle savait ce qu’elle voulait, elle se lance.
- C’est une bonne journée hein Risk ? dit-elle après avoir englouti une pomme et un pain au chocolat.
Risk était bien trop occupé à savourer le morceau de gras qu’il avait ravi au boucher. Ils passèrent le reste de la journée à explorer la ville. Le soir venu ils retournèrent à l’immeuble en travaux. Sur le chemin du retour ils passèrent devant la plus grosse salle de concert de la ville. Une horde de fans en furies attendait devant la salle, espérant apercevoir leur idole. Maya aussi rêvait de popularité, amis mais, aussi d’argent pour manger à sa faim et avoir une vraie maison où dormir. Son esprit s’égara un instant. Soudain, elle sentit le sol trembler ou peut-être que ses jambes l’avaient trahis un instant ? Elle secoua la tête et reprit son chemin. Cette fois il fut facile de s’endormir couché à côté de son seul et véritable ami. Ce fut une nuit sans rêve.

*


Maya sentit que quelqu’un secouait son bras. Elle avait du mal à ouvrir les yeux. Elle sentit Risk s’agiter. Il aboyait mais, elle ne comprenait pas pourquoi. Elle voulait dormir encore un peu. Pourquoi Risk la harcelait-elle comme ça ? Soudain elle sentit le sol bouger. Le bâtiment vacillait de tous bords et quelques morceaux de la construction lui tombaient dessus. Elle ne réfléchit plus et se leva d’un bond. Risk était alerte et la peur se lisait dans ses yeux. Maya qui avait une confiance aveugle en lui et se laissa guider par son compagnon.
- va-si Risk ! Ni une ni deux ils se mirent tous les deux à courir.
Arrivés au grillage ils eurent du mal à l’escalader à cause des tremblements du grillage. Maya mit Risk sur ses épaules pour qu’il puisse sauter par-dessus la clôture. Il réussit mais, Maya crus apercevoir une légère trainé rouge sur son pelage. Pas le temps de se poser de questions. Elle sauta aussi haut qu’elle put mais, accrocha son jean dans la palissade et perdit l’équilibre. Elle atterrit face contre terre. Quand elle se releva plus rien ne bougeait. Elle resta immobile quelques secondes pour être certaine, regarda Risk. Il était à l’affût, ce n’était pas fini. Ils sortirent de la ruelle. Il faisait beau et chaud pour la saison. Il n’y avait plus un bruit dans la rue. Quelques personnes sortaient prudemment dans la rue. Maya regarda Risk. Il était nerveux et aboyait. Une étrange odeur flottait dans l’air. C’était agressif et lourd. Maya avait des hauts de cœur et la tête qui tournait. Elle savait ce que voulait dire Risk, du gaz ! Trop tard, les tremblements reprirent de plus belle et une explosion retentit dans le magasin derrière elle. Elle sentit son corps se soulever dans les airs. Elle ne comprenait pas ce qui se passait. Pendant une fraction de seconde le temps ralenti autour d’elle. Les personnes criaient, couraient, pleuraient. On voyait la peur dans leurs yeux. Maya chercha Risk du regard mais, ne le vit pas. Soudain, le cours normal du temps reprit. Elle atterrit lourdement sur le sol et laissa échapper une plainte de douleur. Elle entendit un aboiement familier puis le monde devint noir.

*


Arnaud

« Bip, Bip, Bip ». Le wagon ralentissait.
- Griitch Prochaine ZZtation … Grésillait le hautparleur.
- Non pas maintenant, j’ai bientôt fini.
Les personnes commencèrent à se lever et se diriger vers les portes. Les freins grincèrent un peu plus fort. La foule fit un mouvement en arrière puis en avant. Arnaud encore assit sur son strapontin, se dépêchait de finir sa partie. Le train se stoppa et les portes s’ouvrirent. Les passagers se bousculaient pour sortir. Arnaud se leva précipitamment, tant pis pour sa partie. Il réussit à se faufiler entre les portes qui se refermaient. Il déboucha sur un quai sale et glissant. Un brouhaha permanent régnait, pourtant si on regardait bien personne ne parlait. Il fallait avancer, les individus derrière lui commençaient à s’impatienter en le bousculant légèrement.
- La loi de la jungle. Pensa-t-il.
Le métro était un dédale de tunnel, un non initié se serait perdus. Il prit l’ouverture sur sa gauche. Il regarda l’heure sur sa montre dernière génération: 8h53. Il allait être en retard, dès la première semaine ce n’était pas bon pour sa carrière. Il Accéléra le pas. Il sortit enfin de sous terre, à l’air libre. Le soleil lui piqua les yeux pendant quelques secondes. Il devait vraiment se dépêcher s’il ne voulait pas arriver en retard. À cette heure beaucoup de monde se pressait dans les rues pour aller travailler. Il traversa la rue précipitamment, manquant de se faire écraser. Il n’y prêta pas attention, c’était comme ça, il n’y avait pas eu d’accident c’était le principal. Il arriva enfin au bout de son périple. Il entra dans le plus grand bâtiment de la rue, une tour de verre ultra-moderne. Le hall était gigantesque et la vie grouillait de tous les côtés. Il y avait une accueille centrale occupé par trois hôtesses. Contre le mur de gauche se trouvait quatre fauteuils hauts gamme en cuir rouge qui contrastait avec la lumière tamisée bleue qui émanait des nombreuses fenêtres qui composaient la façade. Derrière le bureau d’accueil, on pouvait observer les nombreux étages qui composaient le bâtiment. On aurait dit que tout le bâtiment était fait de verre. Arnaud passa un portail de sécurité situé à droite de la réception et montra avec fierté son badge reçu quelques jours auparavant. Il entra dans un ascenseur transparent où il vit défiler les étages. Après quelques secondes, il annonça le 3e étage et se stoppa en douceur. Les portes s’ouvrirent sans un bruit. Arnaud quitta l’ascenseur pour s’engager dans un étage qui ressemblait à tous les autres, si l’installation de fenêtres était impossible, il y avait un mur blanc uniforme. À son arrivé dans l’entreprise la semaine dernière, Arnaud avait été émerveillé, c’était l’entreprise de ses rêves. La compagnie était à la pointe de la technologie, elle brillait dans tous les domaines même les plus inattendus comme la médecine, l’agriculture ou la dépollution. Au bout du couloir se trouvait son bureau enfin, le sien et celui de six autres personnes. Plutôt solitaire, la cohabitation allait être difficile pour lui. Il s’introduit dans la grande salle et s’assit à son bureau où régnait un désordre organisé. Sur son bureau on trouvait de tout, des stylos de toutes les couleurs, des gadgets en tous genres aux couleurs de l’entreprise, des notes sur des post-it et surtout sa tasse fétiche à l’effigie de son héros de jeu vidéo préféré. Son ordinateur était déjà allumé, astuce d’informaticien : ne pas l’éteindre. Il entra son mot de passe et arriva sur le bureau. Après quelques manipulations, il commença son travail. Il avait été engagé pour créer le nouveau projet de la société : Minute. Le nom n’était vraiment pas terrible, il le changerait surement le moment venue. Elle permettrait de gérer la cuisine à distance à condition d’avoir l’équipement de l’entreprise. Vous avez quelque chose sur le feu et bien vous pourrez tout contrôler à distance.
La journée se déroula normalement, il y avait eu le stand-up du matin, comme si changer un nom et la façon de faire allait modifier quelque chose d’ennuyeux en truc génial, une réunion quoi. Puis on l’avait laissé tranquille jusqu’au midi où il préférait manger seul. À la reprise, il avait dû expliquer pendant 1h à un collègue un terme technique. Finalement quelque chose ne fonctionnait pas dans ce qu’il venait de faire et avait mis 2h à trouver l’erreur. En rentrant à son domicile, il s’arrêta chez le traiteur chinois en bas de chez lui. Son appartement n’était vraiment pas grand mais, ça lui suffisait. Il n’y avait pas de décoration, les murs étaient gris et ses meubles noirs. Il s’assit sur son clic-clac qui lui servait de lui et alluma la télévision sans vraiment la regarder, il était trop occupé par ses jeux et ses programmes personnels. La télévision montrait différentes parties du monde. Il y avait eu un tsunami, plusieurs tempêtes et des feux de forêts. Les images passaient mal, le journaliste expliquait que des centrales avaient été détruites et que les pays touchés n’avaient plus d’électricité et les populations décimées ou en panique. Finalement il éteignit la télévision et se coucha.

*


Le réveil programmé par son téléphone le réveilla à 7h30. Il fila à la douche, mangea ce qu’il trouva dans ses placards. Une fois prêt il se mit en route, direction le métro. Comme la veille, il commença à jouer aux jeux sur son téléphone finalement il décida de faire un tour sur les réseaux sociaux. Arrivé à sa station, il descendit et ce fût la même galère que la veille. Une fois à son bureau il se détendit. Cette fois il avait décidé d’écouter de la musique, il se trouvait plus productif avec son super casque dernière génération. Tout à coup, il sentit des vibrations, sa chaise commença à rouler et à quitter progressivement son bureau. Il se leva brutalement, regarda ses collèges affolé. Une nouvelle secousse se fit ressentir. Le bâtiment craquait légèrement mais, suffisamment pour terrifier le personnel. Il fallait quitter le l’édifice et vite, s’il venait à s’effondrer ça serait la fin. Ils quittèrent la pièce et se dirigèrent vers la sortie de secours. Les tremblements s’intensifièrent. Arnaud trébucha dans l’escalier. Il attrapa de justesse à la rambarde. Une jeune femme passa à côté de lui en courant et criant. Arriver au 2e étage le séisme cessa. Plus rien. Est-ce vraiment la fin ? Arnaud préféra sortir pour s’aérer l’esprit. Une fois dehors, il remarqua qu’il faisait vraiment beau et bon pour cette saison. Il vit les passants se promener comme si rien ne s’était passé. Il rit, il fait trop beau pour la fin du monde. Pourtant les secousses reprirent de plus belle. Cette fois Arnaud fut complètement sonné pendant plusieurs secondes. Il ne savait pas quoi faire ni où aller. La route commençait à se déchirer. Les lampadaires tombaient les uns après les autres. Soudain, un bruit d’orage se fit entendre. Il se retourna et vit avec horreur une fissure se former sur le bâtiment de son entreprise. Il était incapable de bouger, il regardait la scène avec effroi. L’impensable se produit, l’immeuble commença à s’effondrer. Arnaud eut le seul réflexe possible dans cette situation, se cacher. Il se rua vers la boutique de fleurs de l’autre côté de la rue. Devant lui la route céda. Il stoppa sa course. À ses pieds un trou se formait. Il n’avait pas le choix il devait sauter. Prendre son élan ne fût pas chose facile, la puissance du séisme ne faiblissait pas. Il se lança. Il n’était pas sportif et le regrettait amèrement aujourd’hui. Il atterrit à genoux de l’autre côté et couru aussi vite que possible. À peine avait-il passé le pas de la porte qu’il sentit le souffle du bâtiment sur lui. Son corps fut projeté à travers le magasin. Il sentit un liquide chaud couler de son crâne. Il s’évanouit.

*
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Message par Gaby223j » 08 Fév 2016 10:02

Bonjour clive' !
Si tu veux mon avis, je trouve ça super bien !
Mmh, je sais pas trop comment dire mais franchement, c'est vraiment pas mal !
Continue comme ça ! :D
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Message par Itirael » 08 Fév 2016 10:04

Gaby223j a écrit:Bonjour clive' !
Si tu veux mon avis, je trouve ça super bien !
Mmh, je sais pas trop comment dire mais franchement, c'est vraiment pas mal !
Continue comme ça ! :D


*o* merci c'est top gentil T-T Je suis heureuse de voir que ça plaît à au moins 1 personne en dehors de mon entourage *o*
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Message par Lyls » 08 Fév 2016 20:11

Tes textes sont superbes!
Bien pensé, bien amené, bien écrit, bien décrit.
Génial.^^
Même si l'histoire à l'air de mal partir.

Tu va passer aux chapitre 2 ou tu as encore des perso à amener? ^^
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Message par Itirael » 08 Fév 2016 20:32

Lyls a écrit:Tes textes sont superbes!
Bien pensé, bien amené, bien écrit, bien décrit.
Génial.^^
Même si l'histoire à l'air de mal partir.

Tu va passer aux chapitre 2 ou tu as encore des perso à amener? ^^


Merci pour le commentaire c'est trop gentil ^-^
J'ai encore 1 perso et j'ai mis chapitre mais, je n'aime pas trop ce terme ça serais plus partie, en soit ça ne change rien mais, voilà je préfère ^^'
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Message par Lyls » 08 Fév 2016 20:41

Chouette! Il me tarde de voir quel personnage vas entrée en scène! ^^
Pas de souci pour les parties! On as tous nos petites habitudes. :lol:
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