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Messagepar Clayem » 19 Avr 2016 15:48

Bienvenue
.

Je ne conte compte par les jours depuis que je suis ici, mais je pense que cela fait moins d'un mois. En tout cas, j'en ai déjà profité pour faire ce que je fais de mieux (d'après mois moi) : créer toutes sorte de personnages et d'histoires ! J'ai en ce moment plein de projets dans mes demain deux mains (dont mes études…) et je n'ai aucune idée si je peux terminer toux tout ce que j'avais prévu. C'est pour cela que je préfère présenter chaque épisode comme une nouvelle à part entière, bien que ce soit plus ou moins les mêmes personnages et qu'il y a un héros (ici, une héroïne) centre râle centrale.

Eeyp, je parle trop ! Plus de deux cents mots pour une simple intro…

Donc.

Ici, je vais parler de Kaessy, mon such beautiful Paladin, d'où le nom du topic, vous l'aurez comprit. Deux mots sur elle ? Je n'ai aucune idée d'où elle vient.

Non, sérieusement.

Je ne sais vraiment pas.

Le moment d'avant j'étais une joyeuse petite nouvelle qui caressait ses bestoles frétillantes et qui se perdait dans l'échoppe, et le moment d'après, poof, abracadabra, hocus pocus, holycow il y a un truc blanc et noir dans mes créatures ! L'aurais-je chopé dans l'échoppe ?

Je prends un long bas ton bâton et tâte la chose. C'est un mâle du nom de Pandaar et on dirait un fenec croisé avec bas laid balais XXL. Bon d'accord. Ben… trouvé c'est trouvé, reprendre c'est voler je crois… Je proclame cette créature étrange mienne…

(Oui, je sais que j'ai juste eut de la chance… pas de panique… je ne suis pas si inculte.)

Quelque instant plus tard, c'est une fille elle s'appelle Kaessy c'est une raine reine. On appelle cela tomber amoureuse je crois.

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Et cela était l'histoire de Kaessy ! Enfin, l'histoire derrière l'histoire…

(Ps : En cliquant dessus, vous pouvez découvrir un résumé de son histoire (tout ce que j'ai imaginé, mais c'est un résumé grossier et non terminé) → je ne garantie pas les fôtes fautes d'orthogaffe graphe.) (Aussi: énorme spoilers! Sur des parties qui ne sont même par encore écrites ici!)

Bon, un petit moment de sérieux. N'oubliez par de consulter les images de chapitres aussi! Je les ai toutes dessinées moi-même avec mes petites mains.


La Demoiselle Blanche

Spoiler: show
*~§~*

La nuit retint sous souffle un instant.

Et elle fut.

Ses pas étaient un baiser sur le granit nu, sa queue se déploya dans le vent comme un souffle. Elle huma le vent et l'aima immédiatement, et à partir de ce moment là ce fut cet élément qu'elle préféra au autres après la lumière dont elle était née. Ses yeux ambrés chatoyèrent entre deux cillements ; le monde endormis devint net, et elle écouta son battement silencieux. La magie pulsait et elle entendait son pouls avec émerveillement. En cette nuit naitront de nombreuses merveilles, car il n'y en a qu'une à Aydo'h et elle est remplie de mystère.

Un rire fit échos à celui des étoiles et elle se mit à courir, chatoiement blanc sur l'air cristallin, chuchotement soyeux d'une fourrure pur, la belle promise au monde, sous le sourire de Galatée. D'une innocence telle que tout était beau à son regard, elle observa le monde qu'elle ne comprenait pas encore, un instant à droite, l'autre nul part, le dernier plus loin, ici, partout, courant sur les cours d'eau, sautant les collines, intouchable, infatigable, jusqu'à ce qu'au levé du soleil.

Elle ne couru plus ; elle dansa. Et ceux qui eurent la chance de la voir ce jour-là, chatoyante parmi les rayons, sourirent, et prièrent qu'elle demeure aussi naïve à jamais.

Son nom fut Kaessy, et voici son triste conte.

*~§~*


« Les Archers sont-ils prêt ? » Demanda-t-il du bond des lèvres.

« Oui, mon commandant. » Le petit aide de camp n'était pas mal, pour un Lunaris de basse naissance, et c'est ce qui lui valu un sursaut du bout des lèvres de la part de After Shards, commandant de l'escadron de la fière armée de Renarhim. Les 'goûts exotiques', comme disait sa mère, feu Shine Shard, n'était pas admis à Sandisia, terre de tradition strictes et lieu de naissance du Flamiris, pas plus qu'à Renarhim, sa terre d'adoption… du moins officiellement, car au le pays de l'obscurité tout était permis à la noblesse et il comptait en profiter en appelant le mignon petit loup à sa tente pour célébrer la victoire… si elle leur était favorable.

Ce fut quelque chose au bord de sa vision qui lui tira l'oeil. Il se tourna et scruta l'horizon, ses oreilles pointées vers l'avant. La colline qu'il avait choisit pour dresser sa tente était idéale pour scruter les alentours, surtout que ses yeux étaient habitués à la lumière sans pitié du désert. Ce n'était pas le cas de la plupart de ses soldats, qui avaient grandi dans les plaines sombre de Renarhim.

Il y avait un miroitement, il en était maintenant certain. C'était trop rapide pour être une créature avec une armure et trop bas pour être un oiseau ou un Flamiris. Les ailes irisées d'After s'ouvrirent et se fermèrent nerveusement. Personne n'avait prévu cette apparitions. Serait-ce une menace ? Si cette percée sur les territoires de Aydo'h échouait, ce serait une catastrophe. Le roi laisserait surement passer l'échec… mais la reine, Garden Dark, ne serait pas aussi coulante et entretenait une réputation de Flamiris très peu tolérante envers ceux qui ne venaient pas de la patrie.

« Monsieur ? » Demanda le Lunaris, intrigué par la soudaine nervosité de son supérieur. Il s'approcha timidement, ce qui lui valu à peine un regard de coin avant que After ne se concentre une nouvelle fois sur l'horizon.

« Il y a quelque chose là-bas. »

Le loup, habitué au crépuscule constant de Renarhim, plissa des yeux du mieux qu'il put, mais ne vit rien. « Que… que voyez-vous, mon commandant ? »

« Quelque chose de brillant, qui bouge. Je dirais que c'est de couleur blanche. C'est très rapide, mais c'est près de la terre. On dirait, » Il observa les mouvements de l'apparition un moment de plus pour en être certain, « que cela tourne en rond, ou que cela danse. »

« Cela danse, mon commandant? »

« Oui. » After jeta un nouveau regard à l'aide de camps et vit qu'il semblait pensif. « Tu penses à quelque chose. »

« Ce n'est qu'une rumeur parmi les prisonniers, mon commandants. » Le Lunaris semblait terrifié à l'idée de dire une bêtise qui pourrait provoquer la rage de son ombrageux supérieur, mais continua de toute façon. « Ils disent qu'il y a une créature… un Djaalins blanc comme la neige, qui danse sans cesse. Certains disent même ce c'est un messager des dieux, qu'elle porte chance. Ils l'appellent la Demoiselle Blanche. Est ce que cela pourrait être elle? »

After ne répondit pas toute suite, absorbé par les chatoiement de la créature. Tout à coup, elle fila en ligne droite à une vitesse inimaginable, disparaissant et apparaissant derrières les obstacles sur sa course jusqu'à ce qu'elle se volatilisa sur l'horizon.

« Elle porte chance ? »

« C'est ce qu'ils disent. »

Il eut un rire amusé. « Même les Dieux de Aydo'h sont d'accord avec notre attaque. Cours donc lancer le signal, et dites à tous de n'avoir aucune pitié pour tous ceux qui se battent. Cela opposerait la volonté des Dieux, et nous ne voudrions pas les contredire, n'est-ce pas ? »

« Oui, mon commandant. Tout de suite, mon commandant. »

*~§~*


Elle avait déjà vu de ces structures, de loin, et avait prit l'habitude de les éviter. Y habitait des créatures étranges, différentes des reflets qui se reflétaient dans les cristaux qu'elle croisait et les points d'eau, des êtres qui faisaient des bruits qu'elle ne comprenait, qui l'effrayaient. Mais cette fois, les bâtiments lui semblaient l'air étrange, comme s'il en manquait des morceau. Il y en avaient même quelque uns flambaient.

Elle s'approcha lentement. Ses pas effleurèrent les pierres du chemin pavés sans un bruit autre que le frôlement de l'air sur sa fourrure. Parfois, elle s'arrêtait pour écouter, ses immenses oreilles tendues vers l'avant, ses moustaches frétillantes.

Silence.

Cent fois, elle fut tentée de rebrousser chemin, de tourner les talons et de fuir, comme elle l'avait fait si souvent. Cent fois sa curiosité fut plus forte. Elle passa le portail de la petite ville, sa tête voltigeant de droite à gauche, prête à courir, courir, courir et ne jamais revenir au moindre signe de danger.
Il n'y en eut pas.

Elle fit quelques pas, reniflant l'air. Il puait la fumée mais elle n'avait jamais mis les pieds dans un endroit pareil et supposa que c'était une odeur normale. Voyant qu'il n'y avait absolument personne, elle se détendit doucement et laissa libre cours à sa curiosité.

Chaque poil de son corps se dressa sur sa pointe quand une pomme roula dans le chemin depuis un étalage renversé. Il s'en était fallu que d'un cheveux qu'elle ne se soit enfuie pour ne plus jamais retenter une aventure pareille. Peut-être que, si elle l'avait fait, elle serait resté pure et blanche à jamais, ignorante du monde mais libre et heureuse. Peut-être qu'elle aurait vécue une vie sans soucis. Ou alors peut-être n'aurait-elle que repousser l'inévitable.

Elle reconnaissait le fruit, elle en avait déjà mangé. Elle s'approcha en trottinant pour aller la renifler et déterminer si elle était assez mûre à son goût. La friandise, une pomme de taille inhabituelle, reposait sur le pavé, rouge et gorgée de soleil. Elle ouvrit la gueule pour mordre…

« S'il… s'il te plait... »

Elle banda comme un arc et leva lentement les yeux. Là, dans l'ombre de l'étalage, écrasé par des dizaines de boîtes de bois qui cachait le bas de son corps, était une petite créature. Sur sa peau s'accrochait encore une fourrure jaune, mais à d'autre endroits s'ouvraient des trous rouges dont s'écoulait un liquide de la même couleur et à l'odeur métalliques. Son visage en était couvert ainsi que ses pattes avants, qui tressaillaient par intermittence.

La chose tendit une patte vers la fille de la lune, qui ne pouvait bouger un muscle, paralysée par la peur. « Weather… ma… fille, prise… s'il-te-plait… trouve... » Il hoqueta, et du fluide gicla de sa bouche. Sa petite patte se tendit pour effleurer le museau penché sur lui, laissant une trace rouge comme la mort derrière ses doigts tremblants. « Ma… fille… Demoiselle Blanche… dit aux Dieux... »

Elle se retourna et s'enfuit plus vite qu'elle n'avait jamais couru.

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*~§~*


Elle galopa longtemps, jusqu'à ce qu'elle vit la nuit. Elle se jeta dans ses bras rassurants, pleurant, hurlant sa peur, l'horreur qu'elle n'osait deviner, les mots qu'elle ne comprenait pas mais qui la hanteraient à jamais. Elle trouva des bras froids, durs, des griffes qui fouillèrent sa fourrure pour la faire saigner comme la créature qu'elle avait abandonnée loin derrière elle, tandis que le vent murmurait parmi les feuilles au-dessus d'elle. Elle couru en rond entre des milliers d'arbres, cherchant la plaine qu'elle connaissait si bien, cherchant les espaces ouvert où elle pouvait compter les étoiles et contempler la lune dont elle était la fille.

Ce fut la fatigue qui eut raison d'elle. Elle trébucha sur une racine et s'aplatit au sol ; elle n'eut la force de se relever.
Cela faisait longtemps que la trace de sang était partit, emporté par les feuilles qui avaient giflé son visage, mais sa fourrure blanche était pleine de poussière. Elle avait été souillée par le monde, et certaines des traces qu'elle avait acquise ne partiraient jamais comme la saleté dans un cours d'eau.

*~§~*


Elle ne retrouva plus le chemin des plaines d'Aydo'h. Les arbres s'étendaient dans toutes les directions, en haut, en bas, les collines roulaient pour prendre des formes de montagne au nord. À l'est s'étendait un désert qui continuait à perte de vue et qu'elle n'osait traverser. Au sud étaient des champs qui grouillaient d'habitants. Et à l'ouest… elle s'était trouvé confronté à une plaine, mais des vents froids y soufflaient et des îles flottaient au-dessus des nuages dans le lointain.

Tous ces endroit qu'elle n'avait jamais vu lui faisaient peur, plus peur que l'ombre des arbres. À certains endroits, le feuillage avait grandit si densément que la nuit semblait régner sans cesse et elle aimais se réfugier dans ces ténèbres rassurants. Elle apprit à marcher sur les feuilles mortes sans faire un bruite et à éviter les branches comme si elle était un souffle de vent qui traversait le sous-bois. Elle ne pouvait courir, gênée par les tronc innombrables, mais elle n'en ressentait pas l'envie.

Tout la terrifiait. Lorsque l'hiver vint et que les feuilles tombèrent, elle cru à la fin du monde et se serait enfuit si elle aurait sut où elle aurait put s'en cacher. La neige la poussa à se tapir dans un terrier durant trois jours entier la première fois qu'elle la vit, jusqu'à ce qu'elle se rendit compte qu'il y avait quelqu'un dans le terrier avec elle qu'elle n'avait pas remarqué car il dormait sous une épaisse pile de feuille. Et il y avait mille chose, un ruisseau, un éclat de plume, un insecte, les couleurs vives des fleurs qui survivaient à l'ombre des arbres, le tonnerre et par-dessus tout, la fumée. Elle avait horreur de la fumée. Elle lui rappelait ce jour fatal que la distance ne semblait pas pouvoir effacer.

La nuit, elle en faisait des cauchemars. Des centaines de mains se tendaient vers elle dans l'obscurité, tandis que la voix rauque de la créature continuait de répéter encore et encore des mots qu'elle ne comprenait pas. Avec le temps ils ne deviennent que des grognements, des sons qui lui dressaient les poiles sur le dos comme des poignard chaque fois qu'elle les distinguaient dans le murmure des feuilles au-dessus d'elle.

Une seul d'entre eux resta clair : Weather. Elle le murmurait parfois. Weather. Les deux syllabes étaient les seules qu'elle connaissait. Parfois, elle posait la question au vent. Weather ? Mais il ne répondait pas. Elle an avait l'habitude ; elle n'attendait point de réponses.

Les années passèrent, mais elle ne changea pas. Cela aurait pu durer pour toujours.

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Merci à Sebhmet6 pour After.


La Pitié

Spoiler: show
Elle renifla le panier de pique-nique avec curiosité, puis la serviette à carreau. Ces éléments, elle le savait, ne faisaient pas partie de la forêt et ne se trouvaient pas la toutes les autres fois qu'elle était passée par ici. Elle savait que cela ne pouvait que dire qu'il y avait d'autres créatures dans les parages, et qu'elle devait se méfier, mais le fait qu'elle n'en voyait aucune l'avait intriguée.

Il y avait bien une odeur d'une de ces petites bêtes à queues touffues qui se trouvaient sur les affaires abandonnées. Ils était vifs et agiles en même temps, parfois sautant de branche en branches, et étaient responsables de ses plus grosse frayeurs quand ils surgissaient soudainement d'un coin où ils s'étaient tapis malgré leur taille.

« Quelqu'un ? » Appela soudainement une voix.

Elle sursauta et sentit chacun des poiles son corps se tendre comme une aiguille et sa respiration se bloqua par réflexe pour faire le moins de bruit possible. Ses larges oreilles s'étaient tournées dans la direction du bruit, capturant des petits halètements frénétiques et le bruit d'un cœur effrayé.

Lorsqu'il n'y eut pas un autre appel, elle se détendit légèrement et s'approcha dans la direction de la voix. Les poiles qui couvraient son poitrail effleurèrent le sol lentement, avant qu'elle ne soulève délicatement sa tête au-dessus de d'un rebord de terre. Ce qu'elle vit l'intrigua, car elle ne s'imaginait pas cela du tout.

Il semblait qu'il y avait une des créatures qu'elle avait reniflée auparavant enfoncée dans le sol. Pas dans le sol, elle se corrigea, mais dans des sables mouvants. Elle se souvenait encore de la frayeur qu'elle avait eut quand elle avait mit les pieds dedans, une frayeur qu'elle avait rapidement maitrisé parce qu'elle s'était rendue compte qu'il suffisait simplement de ne pas marcher dedans, et que même si elle pouvait, ses pouvoirs, ceux qui lui permettaient de courir plus rapidement et plus légèrement que n'importe quelle autre créature, la sortirait de ce pétrin, et elle n'était quitte que pour une belle frousse.

Mais ça ne peux pas sortir, elle se dit. Ses pensées n'avaient pas de mots pour les décrire, mais l'important était qu'elle se comprenne elle-même. Il ne peut pas sortir, il est coincé. Coincé, coincé dans le trous ensablé. Elle souleva la tête un peu plus, passant son museau aux longues moustaches de l'autre coté. Je me demande comme il va sortir…

Elle était sûre de ne pas faire de bruit, néanmoins la créature sentit sa présence. Elle ne se retourna pas, mais l'appela, et cela était clairement destiné à elle : « S'il vous plait ! Sortez-moi de là ! J'ai été prit par accident et je ne peux pas bouger, sinon je m'enfonce… »

Elle ne comprenait pas ses mots. Tout ce qu'elle faisait, c'était de le regarder s'enfoncer doucement, inexorablement. Le sable montait jusqu'au coin de la mâchoire à présent : il serait facile de l'engloutir, trop facile. Pourquoi ne fait-il rien ? Elle renifla l'air. C'était le première fois qu'elle restait volontairement près d'une autre créature aussi longtemps, et c'était parce qu'elle était certaine qu'il faudrait un moment au petit animal pour sortir, surtout après s'être enfoncé si profondément. Aujourd'hui était un jour où sa curiosité était plus forte que la peur qui semblait l'attendre sous chaque brin d'herbe.

« S'il vous plait… Un bâton, une corde, une branche, n'importe quoi... » Il ne devait plus parler, cela ne faisait que de l'enfoncer encore plus, mais il s'obstinait. « Je sais que vous êtes là. Peu importe qui vous êtes, je m'en fiche ! Je veux vivre ! »

Elle comprit alors.

Il y eut un grand coup de vent. Toutes les feuilles murmurèrent. L'air crépita furieusement et les oreilles du Stoufix firent poc, un signe qu'une grande quantité de magie venait d'être relâché. Il n'eut le temps d'y penser d'avantage : tout le sable qu'i l'entourait spirala loin de lui et il fut soulevé. Une fourrure si blanche qu'elle semblait briller couvrit son champ de vision un instant, il y eut un froufrou, il entr'aperçu un délicat visage et entendit le chuchotis de langue parlée seulement pas les sages et les érudits, la langue des anciens, la langue de la magie.

Il s'émerveilla.

Et, une fraction de secondes plus tard, il fut jeté contre le rude sol ferme, dans les buissons, et ce fut le bruits des pas plus légers que la neiges qui lui racontèrent que l'apparition s'enfuyait.

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*~§~*


Depuis ce jour, elle vivait traquée.

Ce n'était pas clair au début. Elle vivait dans la chaire de la chaire, elle continuait sa vie comme si de rien n'était, entre les peurs qui la hantaient et les petites joies qu'elle trouvait de temps en temps dans sa nouvelle demeure. Il s'était peut-être écoulé un ans, voir deux ans, depuis l'incident. Elle ne comptait pas le temps, n'ayant jamais apprit à le faire, et même si elle y pensait de temps en temps, il commençait à s'effacer de son esprit.

Jusqu'à ce qu'elle se rendit compte qu'elle était suivie.

Cela avait été une jolie matinée de printemps, la saisons des choses nouvelles. Elle s'était arrêté à un cour d'eau, le seul cours d'eau auquel elle buvait, au seul endroit où elle buvait : directement d'une cascade, avec juste assez de place pour que ses pattes fines tiennent sur un rebord aussi acéré qu'une lame, pressé contre la pierre rugueuse d'une falaise. La place n'était pas parmi les plus confortable, mais les endroits où personne ne se rendaient ne l'étaient habituellement pas.

C'est alors qu'elle entendit, quelque part au-dessus d'elle, une branche craquer. Elle tourna la tête vers le surplomb, ses larges oreilles capturant le son d'une présence. Elle entendais un battement de coeur effréné, le signe qu'il y avait quelqu'un là.

Elle était curieusement calme, pour une telle situation. Elle c'est que cela n'était pas la première fois que cela lui arrivait. Habituellement, les visiteurs qu'elle croisait à la cascade ne la voyait jamais, parce que personne ne regardait par-dessus le bords et dans sa direction. Ils préféraient prendre de l'eau et de toute façon ne s'approchait jamais de…

Une tête grise, aux grands yeux et aux oreilles ronde, pointa par-dessus le bord. Un large sourire apparut sur une petite bouche. « Bonjour ! »

Elle eut si peur qu'elle se rua dans la cascade. Elle bondit sur l'écume chantonnante qui bondissait de surplomb en surplomb, dévalisa la colline en marchait sur le ruisseau glougloutant, et finalement fila sur la surface lisse de la rivière que le petit cours d'eau rejoignait, projetant à peine quelques gouttelettes à droite et à gauche comme toute éclaboussure. En quelques instants, elle avait disparut de la vision du Stoufix, derrière un rideau d'arbre aux feuilles naissantes mais aux branches épaisses.

*~§~*


Après cela, les rencontres devinrent de plus en plus fréquentes. Elle cru d'abord au hasard, se disant que cette fois, c'était la dernière, que ce n'était que parce qu'elle ne faisait pas assez attention, qu'il vivait dans les même parages qu'elle fréquentait le plus, que bientôt il serait partit.

Et c'était les matinées où elle se disait que, ça y est, elle était débarrassée à jamais d'une autre rencontre inopinée qu'elle le croisait encore une fois.

Elle avait souvent l'impression qu'il sortait de nulle part, même si elle le voyait parfois approcher. C'était cela qui lui faisait peur. Mais, petit à petit, elle comprenait qu'il ne lui voulait pas de mal, ou, en tout cas, rester quelques instants de plus en sa présence ne présentait aucun danger particulier. Elle était plus grande et bien plus rapide que lui de toute façon. Alors, avec le temps, elle avait de moins en moins tendance à le fuir, et cessait petit à petit de se méfier de lui à tout prix.

Mais le moment où tout bascula fut en hiver.

Elle avait faim. Elle avait toujours faim lors de la saison froide, et pouvait parfois passer des mois sans manger, mais, curieusement, elle ne mourrait pas de faim. Elle devenait seulement de plus en plus faible, au point de ne pouvoir plus courir : sans le savoir, elle se mettait à consommer la magie qu'elle produisait et qu'elle utilisait habituellement pour se déplacer plus légèrement que l'air.

Parfois, elle avait si faim qu'elle essayait de manger toute sortes de choses improbable. C'est dans des périodes comme cela qu'elle découvrait le goût des feuilles mortes qu'elle déterrait de sous la neige ou celui de l'écorce sèche. Elle arrivait à se caler en dévorant de la neige fraiche, mais même elle devait se rendre à l'évidence : ce n'était pas de la nourriture.

Mais, malgré le fait qu'elle était absolument affamée, elle ne se rua pas sur la friandise qu'elle trouva dans la neige. Elle la renifla longuement, jusqu'à ce que tout semblant de chaleur s'en fut échappé. Mais elle finit par la manger, et aima tout de suite son tout premier gâteau.

Heureusement, il y en avait un autre sur la neige un peu plus loin. Il était tout à fait froid, mais elle le mangea quand même, ainsi qu'un autre, et un autre, et un autres. Les petites friandises semblaient disparaître en une bouchée et ne faisaient que de titiller sa faim de plus en plus.

*~§~*


Bud avait attendu trois heures, et grelottait ferme sous sa maigre couverture.

Cela faisait plus d'un mois qu'il aurait dû être de retour à ~ , la capitale de Gaïara, au pied de l'Arbre Moën. Mais il ne pouvait rentrer sans avoir retrouvé la créature qui lui avait sauvé la vie. Il y passerait chaque jour jusqu'à sa mort s'il le fallait : après tout, il était supposé être mort dans ces sables mouvants.

Alors il s'obstinait, en tremblant. Il se demandait s'il passait maintenant pour mort dans la capitale. Sans doute qu'il commençait à inquiéter. Gaïara était une région au climat très doux, mais l'hiver restait l'hiver. Ce n'était pas une saison qui faisait les choses à moitié.

Il sentait ses doigts s'engourdir lorsqu'il cru apperçevoir un mouvement blanc sur blanc. Il essaya immédiatement de calmer son souffle pour admirer la créature qui s'esquissait devant lui, avant qu'elle ne prenne la fuite à toute jambe.

Il devait aussi s'avouer que une des raisons qu'il n'était pas encore rentré, était de l'avoir vu une première fois. Sa fourrure blanche, plus blanche que la lumière elle-même, plus pure que la neige qu'elle effleurait de ses pattes divines, ses yeux orange comme un feu ardent et sa longue queue qui ondoyait constamment entre deux coussins d'air, jusqu'aux deux ligne sous ses yeux, qui ressemblaient à deux coulées de larmes : elle était belle, belle à se damner, et si différente de tout ce que le Stoufix avait vu jusqu'à ce jour. Était-il amoureux ? Il l'ignorait. Mais il savait qu'il l'admirait profondément et voulait à tout prix en apprendre plus sur elle.

Elle le vit quelque instant plus tard, probablement en sentant son regard intense sur elle. Elle croisa ses yeux et se figea, mais ne prit pas la fuite. Même dans les rudes mois de l'hivers, ses côtes ne paraissaient pas sur ses flans, même si elle s'était encore amaigrie. Ainsi, elle ressemblait de plus en plus à un vent, fragile comme un souffle et plus légère que le plus gracieux des papillons.

Il tendit la patte, et lui présenta le dernier gâteau. Elle recula quand il fit le mouvement, mais, contrairement à ce qu'il avait craint, elle ne prit pas la fuite. Au lieu de cela, elle piétina la neige, visiblement indécise, ses moustaches frémissantes, et semblait avoir très envie de la friandise.

Et soudainement, elle était près de lui, et ce fut à peine s'il sentit son souffle sur sa main. Un instant plus tard, elle se tenait à quelque pas de lui, silencieuse, et il lui manquait le gâteau dans la main. Il se sentit sourire.

Lentement, sans geste brusque, il se leva et laissa glisser la couverture de ses épaules. Elle le contempla en silence. Il fit un pas en avant, puis un autre. Elle ne bougea pas. Il s'approcha d'elle. Elle l'observa seulement. Et lorsqu'il tendit la main, paume placée vers le bas, pour toucher son front délicatement, pour la toucher, ce fut à peine si elle recula. Elle ne faisait que de le regarder droit dans les yeux, et ses iris étaient immenses comme un soleil couchant.

Sa fourrure était encore plus douce qu'un soupir. Il se cru en train de rêver. Sa main, qui s'était posé sur son front, au milieu des deux petites tâches noirs qui marquaient ses sourcils, semblait grossière et indigne de toucher cet être céleste.

« Weather ? » Demanda l'ange. Sa voix n'était pas un son : c'était une note.

Il ne pouvait en croire ses oreilles. « Non. Je m'appelle Bud. »

« Weather ? » Elle demanda de nouveau. Elle ne semblait n'avoir pas comprit un mot de ce qu'il avait dit. « Weather ? »

« Bud. » Répondit-il. « Bud. »

« Bud ? » Répéta-t-elle.

« Oui. » Il lui sourit et hocha la tête.

Elle le fixa étrangement pendant quelques instant, que les muscles de son visage ne se crispe en une sorte de grimace hilare. Il en fut interloqué et retira sa main, avant de se rendre compte qu'elle essayait de copier son sourire. Cela le fit rire, et elle sauta en arrière en entendant le bruit inattendu.

Une enfant. C'était une enfant qui n'avait jamais connu un visage amical. Cela le remplit de tendresse envers elle, et il se sentit capable d'une patience infinie à son égard. Il se toucha la poitrine doucement. « Bud, » se présenta-t-il.

« Bud. » Elle opina dans sa direction, signe qu'elle avait comprit que c'était son nom.

Il tendit la main vers elle. « Weather? »

« Kaessy, » corrigea-t-elle.

*~§~*


Bud Sparkle avait été, il était une fois, un apprenti druide faisant une quête d'initiation. Un apprenti qui s'était toujours demandé ce qu'il faisait là, qui sentait qu'il n'était pas à sa place. C'est lors de son voyage d'initiation, un voyage qu'il devait accomplir avant la dernière épreuve, qu'il avait rencontré Kaessy, et tout à coup tout était devenu clair pour lui.

Il écrivit une lettre pour la capitale dès que revint le printemps et que les routes soit sûre, pour annoncer qu'il renonçait à sa toge, et s'établit dans la région même. Il devint guérisseur, aidant les plus démunis. Il n'avait le droit de prendre part à des rituels ou de pratiquer la magie qu'il avait apprit à l'ombre de l'Arbre, mais il n'avait nul besoin de se servir des ses pouvoirs pour se sentir heureux.

Il aurait dû mourir dans les sables mouvants. Elle l'avait sauvé, et il avait décidé de lui donner le reste de sa vie.

C'était une affaire de patience infinie. Au début, elle s'était méfiée de lui, il lui arrivait de prendre peur, mais, lentement, elle avait prit confiance, au point de croire tout ce qu'il disait, de le laisser faire tout ce qu'il voulait d'elle. Il se sentait honoré de cela, et son plus grand soin fut de ne jamais en abuser.

Il se l'était promis.

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My Sweethearts ~ Une petite visite pour eux?

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Clayem
 
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Messagepar Clayem » 19 Avr 2016 15:49

Alors, comme vous avez remarqué, j'utilise des créature que j'ai pour mes histoires, mais il faut savoir que je n'ai pas toutes les créatures du monde, malheureusement... Quoique cela n'est pas très important pour moi (pas autant que mes histoires en tout cas). Mais il se trouve que je n'ai pas toujours les créatures qu'il me faut pour faire avancer mes histoires!

C'est pour cela que je réserve cet espace pour poster une petite annonce si jamais il me manque quelqu'un. Je ne suis pas gourmande, juste spécifique...

Pour des trucs plus général, je préfère tout de même utiliser mon topic d'échange. Je vous invite à jeter un coup d’œil, même si je n'ai pas grand-chose à proposer pour le moment...

(Ne faites pas ces yeux-là. Oui, je peux écrire sans faire le clown.)
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Messagepar Clayem » 19 Avr 2016 15:50

Teaser


Quelques créatures qui apparaitront dans cette histoire...

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Qu'est ce que cela peut bien signifier? Que de miss Terre mystères!
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Messagepar Clayem » 19 Avr 2016 15:59

Réservé

Et vous pouvez poster.
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Messagepar Korumi » 20 Avr 2016 10:36

Je ne sais pas trop si je peux poster, mais on va dire oui 8D
Bref : J'a.do.re ♥
Son histoire est à la fois horrible et superbe, douce et cruelle, ou tout du moins c'est l'effet qu'elle me donne :3
J'ai hâte de connaître la suite, je plante ma tente ici (pas ma tante, hein, elle servirait ici) afin de suivre cette histoire de plus près :)

J'utilise aussi mes créatures pour mes histoires, j'ai 3 clans complets juste pour ça, si jamais t'as besoin de figurants, n'hésites pas ;)d'ailleurs, faudrais que je me bouge et mette mon topic à jour ._.
De retour après une longue absence, n'hésitez pas à venir me proposer des échanges ♥
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Messagepar Clayem » 20 Avr 2016 10:57

Merci beaucoup pour ton avis! Je suis contente de voir que cela plaise à quelqu'un :) En effet, je voulais donner un goût doux/amère pour ce premier chapitre.

Tu peux essayer de planter ta tante aussi, mais je ne pense pas qu'elle serait très contente.
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Messagepar Rostanga » 24 Avr 2016 11:00

Coucou,

Déjà bravo pour ton intro, c'est vraiment sympa, ça change ^^
Et félicitations pour ton texte, qui est vraiment plein de qualités et bien écrit ; surtout lorsqu'on sait que le français te donne un peu plus de peine, vu que tu l'as moins manié depuis longtemps.

De même que Korumi, si tu as besoin d'une créature un peu particulière, n'hésite pas à regarder dans mes doubles si tu trouves ton bonheur ;)

Bonne continuation :)
Des clics svp ? Merci.
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Messagepar Clayem » 24 Avr 2016 11:05

Merci beaucoup d'avoir prit le temps de lire et pour ta proposition! C'est vraiment gentil de ta part et je suis touchée qu'on apprécie ce que je fais ^^
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Messagepar Clayem » 03 Juin 2016 13:00

Enfin, le chapitre deux est sortit! N'hésitez pas à me laisser votre avis, que ce soit sur l'écriture ou sur l'image (faite pas moi).
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Messagepar Sheryl » 03 Juin 2016 14:08

Cette histoire est vraiment super!! ^^ J'espère qu'il n'arrivera rien de mal à Kaessy, elle est tellement mignonne :D
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