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Message par ilovepet » 09 Oct 2016 20:42

Bonjour,

C'est la première fois que je poste une histoire ici (ou ailleurs d'ailleurs xD)
Je suis pas très stable dans mon rythme d'écriture et les cours n'aident pas mais je vais faire de mon mieux pour cette histoire, étant donné que je ne la garde pas pour moi.

Voici le résumé :


Au début d'une nouvelle ère, après la disparition de plusieurs générations d'humains, la relève est enfin là. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu. En Irlande, des tribus guerrières et puissantes se sont formées, s'affrontant en permanence les unes contre les autres. Les combats, en plus d'être nombreux, sont ravageurs; les tribus tombent une à une sous les mains des vainqueurs. Seulement, cela vaut pour le reste du monde. Et les conflits continueront jusqu'à ce que tous les combattants soient à terre.

Prologue :


Spoiler: show
Le vent soufflait fort. Plus fort qu'à son habitude, comme un signe de mauvais présage. Les cheveux aux vents, je me débattais comme je pouvais pour qu'ils ne m'empêchent pas d'observer le paysage. C'était peine perdue, autant les attacher. Dès que je réussis à les regrouper en une queue-de-cheval haute, mon regard se retourna ver ce que je venais contempler tous les jours: l'océan. À cause du vent, il était agité. L'eau était sombre et inquiétante; des vagues s'écrasaient contre les rochers violemment. Lorsqu'il était agité comme ça, l'océan semblait vide, vide de toute la vie qui l'occupait dans ses moments de douceur durant lesquels les vagues venaient embrasser délicatement la côté. Bien sûr, par le temps qu'il faisait, aucun bateau à l'horizon. Quelques fois, il m'arrivait d'apercevoir des courageux, affrontant les courants marins sur plusieurs mètres avant de sombrer, avalés par l'océan. Quand je voyais des bateaux sombrer, j'étais parcourue de tremblements, juste le temps que l'embarcation disparaisse, puis ma fascination prenait de nouveau le dessus. Je ne pouvais pas rester effrayée longtemps. Même lorsque je l'étais, je restais fascinée. J'avais toujours rêvé, depuis que nos parents nous ont emmené, moi et ma sœur jumelle, voir la mer, de plonger le plus profondément possible, ne faire qu'un avec l'élément et oublier tous mes problèmes, de plus en plus étouffants. L'océan était mon refuge

Alors que je me perdais dans mes pensées, j'entendis quelqu'un m'appeler. Dès les premières lettres, je reconnus la voix de ma sœur jumelle, Ulicia.
Je me relevai du bout de la falaise à partir duquel j'admirai le paysage et me retournai vers la plaine.

«Tu es encore sur la falaise! Ça doit faire une heure que je te cherche! S'énerva-t-elle tandis que je la rejoignais.
-Tu devrais savoir que je suis toujours là, lui répondis-je en lui tapant l'épaulé.
-Sérieusement, tu devrais arrêter! Ou alors, au moins prendre tes distances avec le bord de la falaise, c'est trop dangereux, me réprimanda-t-elle.»


Ulicia avait toujours été la plus sérieuse et responsable de nous deux. Dès son plus jeune âge, elle cherchait à m'éviter les problèmes, me protéger en voyant que j'étais plutôt casse-cou. Malheureusement, je ne l'écoutais que très rarement. Peut-être était-il temps. Je savais qu'elle s'inquiétait pour moi, qu'elle ne voulait pas m'empêcher de venir admirer le paysage. Elle voulait simplement me garder près d'elle, dans un cocon, pour éviter de perdre sa seule famille. J'étais peut-être un peu trop égoïste lorsqu'il s'agissait de la mer.

«T'inquiète, petite sœur!»


Je lui fis un clin d’œil et me mis à courir vers la maison, notre maison. On avait cette chance d'habiter dans une plaine, ayant pour voisins une forêt et l'océan. Que peut-on rêver de mieux? En arrivant à quelques pas de notre modeste demeure, je m'écroulai dans l'herbe fraîche. Il n'avait pas plu depuis quelques jours mais cela n'empêchait pas à l'herbe d'avoir pousser à une vitesse incroyable ! Heureusement, ce n'était pas un problème pour nous deux. Ma sœur me rejoignit rapidement et se tourna vers moi.

«Arrête de m'appeler comme ça, on est jumelles!»


Je hochai la tête comme une enfant en souriant. Ces moments comme ça, de bonheur passager, on avait appris à les savourer. Les savourer le plus possible. Éviter toute forme de regret plus tard. Et puis, ce moment serait peut-être notre dernier.

«On devrait pas essayer de s'enfuir? Lui demandais-je en fixant mon regard vers le ciel.»


Les nuages étaient peu présents mais épais. Épais comme du coton. Le ciel, quant à lui, était d'un bleu pur, contrastant avec l'agitation de la mer. Comment les éléments pouvaient-ils être en désaccord? Était-ce vraiment un signe de mauvais présage?

«Ula, ça ne changera rien et tu le sais très bien. J'ai déjà répondu à toutes tes propositions alors, à moins que tu en aies des nouvelles, ce n'est pas la peine, me rétorqua-t-elle.»


Je chuchotai un faible «je sais», tout en restant concentrer sur le ciel. Ne pouvait-on pas agir, dans ce cas-là? Ne pouvait-on pas faire quelque chose pour tout changer? En tout cas, à nous deux, on ne changera sûrement pas grand-chose. Je ne pus empêcher un rire discret de s'échapper et ma jumelle me dévisagea.

«A quoi tu penses, encore?
-Rien...»


Je me tournai alors vers elle, abandonnant mon admiration des nuages cotonneux, mon sourire s'effaçant.

«Juste que les Dieux semblent de mauvaise humeur, déclarais-je.»


A peine eus-je commencer ma phrase qu'elle me dévisageait déjà. Je savais à quoi elle pensait. Rien ne laissait comprendre que les Dieux étaient de mauvaise humeur, en tout cas, pour elle. Pour moi, c'était différent. Elle le savait alors elle se contenta de contempler le ciel à son tour.

«Le ciel est plutôt beau, pourtant, chuchota-t-elle.»


▬▬▬▬▬▬▬



Peut-être étions-nous rester plusieurs heures à observer les nuages avancer, la Terre tourner. En tout cas, on n'avait pas vu le temps passé. Lorsque nos ventres commencèrent à pousser des grognements, on se décida à rentrer et nous préparer à manger. On se prépara alors un repas frugal que l'on dévora en quelques minutes puis on resta assises à profiter du silence.

«On pourrait aller faire un tour en ville, non? Proposais-je à ma sœur.
-Tu es sûre de toi? Ce n'est pas très prudent, commença-t-elle. Mais on ne va pas rester ici à rien à faire, hein?»


Elle me sourit, débarrassa et se dirigea vers la porte.

«Tu viens?»


Je me levai en vitesse, ouvrit la porte en fracas et courut dehors. C'était tellement rare qu'Ulicia accepte de se rendre en ville. On vivait éloignées de tout et de tous et ça nous allait très bien. Enfin, plus à Ulicia qu'à moi mais je le vivais très bien. Ulicia voulait plus que tout éviter la villes et les lieux trop fréquentés. Non pas qu'on était connues et recherchées et qu'on risquait de se faire repérer en s'exposant; le problème, c'était les attaques. Les villes et lieux fréquentés étaient souvent des cibles. Les ennemis visaient justement là où ils pouvaient faire le plus de victimes et, ainsi, gagner la bataille. Néanmoins, à Dublin, on était en sécurité. Encore plus d'ailleurs dans notre petit coin tranquille.

Sur le chemin, je sentis ma sœur se crisper et ralentir. Je ralentis alors pour rester à côté d'elle.

«Tu ne veux plus y aller? L'interrogeais-je
-Je ne sais pas, je ne suis pas sûre...
-Dans ce cas-là, on peut rentrer.»


Je lui fis faire demi-tour et la poussa pour la faire marcher en direction de la maison. Puis, d'un coup sec, elle se retourna et s'arrêta.

«Si tu veux vraiment y aller, on y va. Je vais prendre sur moi, dit-elle le regard inquiet, affichant tout de même un sourire timide.»


Je hochai la tête, fis de nouveau demi-tour et on reprit notre marche en direction de la ville.

J'avais oublié à quel point Dublin était loin de notre petite maison. On avait dû marcher pendant au moins trois quart-d'heure avant de voir enfin apparaître devant nous les murailles imposantes de la ville. Je sentis Ulicia se crisper de nouveau mais elle ne s'arrêta ni ne ralentit.
Comme à son habitude, la ville était on ne peut plus vivante. Les habitants se hâtaient dans les rues; ils semblaient surexcités.Il devait sûrement y avoir un marché. Comme d'habitude. En pénétrant davantage dans la ville, on remarqua tous les petits stands de fortune alignés sur les bords des rues étroites. Les quelques personnes bien décidées à traverser la ville, peinaient à arriver au bout des rues, tout le monde s’agglutinant près des stands. Malgré les risques d'attaques, cela restait davantage appréciable à nos pauvres après-midis à dormir dans l'herbe. Ulicia était moins bien emballée que moi, je savais à quel point elle tenait à sa vie tranquille, sans risques. On était bien différentes pour des jumelles, ce qui ne nous empêchait pas d'entretenir une relation fusionnelle. Je voulais donc qu'elle profite de notre petite sortie. Je lui pris la main et l'entraînai dans les ruelles animées de la ville, esquivant les nombres passants. Elle se laissa entraîner sans broncher jusqu'à ce qu'on arrive à un stand. Elle s'arrêta et tira sur mon bras pour que je la rejoigne. Il était petit – plus que les autres – entièrement fait de bois et exposait des bijoux en tous genres. Il y avait des bracelets, des colliers, plus ou moins excentriques, qui ne demandaient qu'à ce qu'on les essaie. Un bracelet attira davantage mon attention que les autres, et je savais que c'était ça qui avait poussé ma sœur à s'arrêter. Elle libéra sa main de la mienne pour la diriger vers son autre poignet et j'en fis de même. En même temps, on caressa notre bracelet. On prononça les mêmes paroles qu'à chaque fois qu'on avait une pensée pour nos parents. A chaque fois qu'on faisait face à un souvenir, heureux ou pas. Et puis, on se rapprocha du stand. Le vendeur n'avait pas changé, juste vieilli, tout en restant reconnaissable. Ses cheveux, d'un brun clair il y a dix ans, commençaient à grisonner. Son regard témoignait de la fatigue qui l'accablait. Malgré tout, il revenait en ville vendre ses bijoux. Des rides commençaient à marquer son visage, sur lequel la fatigue avait déjà laisser ses traces. Alors que ma sœur commença à toucher délicatement les bijoux, le vendeur leva les yeux vers nous, un sourire tendre étirant ses lèvres abîmées.

«Qu'est-ce qui vous ferait plaisir, jeunes filles?»


Ulicia détourna son regard des bracelets et observa le vendeur. Le souvenir de cette après-midi, passée à profiter du beau temps pour flâner dans Dublin, aux côtés de nos parents, se ravivait de plus en plus. La vue du vendeur avait peut-être été de trop pour ma sœur dont les yeux commençaient à briller. Je souris au vendeur, laissa échapper un faible «non, merci» et éloigna ma sœur de ce stand. Autant éviter la catastrophe, on était là pour s'amuser, pas pour pleurer. Alors que je tirai ma sœur vers l'extérieur de la ville, je l'entendais déjà renifler et essuyer ses yeux avec ses manches. Le jour était mal choisi pour une virée en ville. J'entraînai ma sœur vers l'Est, la direction la plus rapide vers l'océan. Petit à petit, je me mis à courir, doucement puis de plus en plus vite. Mes yeux étaient maintenant rouges, et je pleurai comme une petite fille. Le vent fouettait mon visage et me faisait mal. Après quelques minutes, je sentis Ulicia tirer sur mon bras. Elle devait sûrement aller mieux. J'étais même sûre qu'elle allait mieux. Par contre, maintenant, c'était à mon tour de craquer. Et je n'avais pas l'intention de m'arrêter avant de pouvoir savourer l'odeur salée de la mer.

Je finis tout de même par lâcher la main de ma sœur, sans pour autant m'arrêter. Je savais qu'elle allait me suivre, courir à mes côtés jusqu'à mon refuge. Et ce n'est que quelques secondes après avoir lâcher sa main que je l'aperçus du coin du regard. Elle n'avait pas l'habitude de courir comme ça, elle était plutôt sieste dans l'herbe. Elle respirait alors à plein poumon et son visage vira rapidement au rouge. Mais elle ne s'arrêta pas pour autant. Et visiblement, ça ne lui déplaisait pas tant que ça, cette souffrance physique, un grand sourire étirait son visage.

La côte étant plus proche, en courant, on arriva plutôt vite face à l'océan. On le surplombait, essoufflées sur les falaises arpentes de la côte irlandaise. Je tapai l'épaule de ma jumelle pour attirer son attention. Elle était pliée en deux, encore rouge après cette course. Elle leva les yeux vers moi, toujours souriante.

«Alors, prête à plonger?»


Je lui offris mon plus beau sourire, sachant qu'elle en avait déjà marre, et commençai à chercher le moyen le plus simple d'arriver en bas. J'ouvris la marche, expliquant à Ulicia comment elle devait se placer, ou prendre ses appuis et après quelques minutes de galère, on arriva en bas. L'air vivifiant de l'océan rechargea mes batteries dès que je le sentis contre mon visage. Ma sœur, quant à elle, s'écroula sur le sable chaud, épuisée.

«Si tu veux plonger, vas-y. Moi je dors.»


Je lui répondis par un enthousiasme «okay» avant de me diriger, en sautillant vers la mer.

«Préviens-moi quand même quand tu t'en vas, hein, rajouta-t-elle en criant, les yeux fermés.»
-T'inquiète pas, petite sœur, lui répondis-je en criant aussi.»


Puis, je me tournai vers l'océan. Cette immense étendue bleue, parfois calme, par fois agitée. Parfois protectrice, parfois dangereuse. C'était tout ce dont j'avais besoin en ce moment, en plus d'être avec ma sœur. Je me mis en marche et, petit à petit, commençai à trottiner, puis à courir. Lorsque l'eau entra en contact avec ma peau, un frisson me parcourra. Elle était froide. Horriblement froide. Mais je courrai toujours. Jusqu'à ce que l'eau n'arrive mes côtés. Quelques rares poissons évitaient mes jambes soigneusement tandis que les vagues me faisaient presque tomber. Rapidement ennuyée, je me décidai à plonger et à aller plus loin encore. Là où les poissons étaient plus gros. Là où la vie grouillait tellement que ça en émerveillerait n'importe qui. Le sel me piquait les yeux, mais j'avais l'habitude. Assez vite, je me rendis compte que j'étais allée suffisamment loin – les vagues étaient de plus en plus fortes et le courant aussi – pour faire demi-tour et retourner sur la côté.

En remontant à la surface, j'aperçus une embarcation, sur les rebords d'une falaise. De loin, cela ressemblait à un petit radeau bon pour la casse. Pourtant, deux silhouettes s'affairaient à le mettre à l'eau. Ulicia pouvait bien m'attendre quelques minutes de plus, et puis, je ne risquai pas grand-chose tant que je restais sous l'eau.

Je plongeai à nouveau, après avoir rempli mes poumons, et nageai jusqu'à l'étrange embarcation. J'essayai d'être le plus discrète, même si je me doutais qu'à travers l'eau, on pouvait très bien me voir. Je n'étais pas invisible, loin de là. Plus je m'approchai, mieux je distinguais les deux silhouettes, malgré les reflets et les vagues. C'était deux hommes. J'arrivai de mieux en mieux à distinguer leurs voix. D'après ce que j'entendais, l'un d'entre eux était jeune, plus jeune que moi. L'autre devait avoir environ mon âge, peut-être plus, ou moins. Je m'éloignai quelque peu et remonta lentement à la surface, en faisant le moins de bruit possible. Delà où j'étais, ils auraient probablement du mal à me voir. Par contre, moi, je les voyais et les entendais très bien. Je ne pouvais cependant toujours pas distinguer leurs visages. Visiblement, ils préparaient leur départ. Mais pour aller où? Alors que j'essayais de m'approcher encore davantage, le plus âgé des deux mit le radeau à l'eau. Il tangua au contact des vagues écumeuses mais retrouva son équilibre rapidement. J'étais étonnée de sa résistance malgré son état. Je m'approchai alors encore un peu plus, mais peut-être un peu trop. Le plus jeune se retourna vers moi et appela son frère. Par réflexe, je me cachai sous l'eau. Mais je n'étais pas du tout cachée. Et l'enfant arriva à ma distance, en restant sur le petit de bout de terre, évitant de se mouiller.

«Une sirène? Murmura-t-il en me fixant.»


Je réapparu à la surface sous les yeux ébahis de l'enfant, affichant un sourire nerveux. J'entendis l'aîné soupiré en s'approchant.

«Non, Rónán, ce n'est pas une sirène...»


Il ne semblait pas très aimable, à la vue de la façon dont il répondit à son petit frère. Puis, son regard se tourna vers moi. Il me toisa longtemps – trop longtemps pour moi – et se releva.

«Bon, viens, on a à faire, finit-il par dire en prenant la main de son frère.»


Ils s'éloignèrent tous les deux vers leur embarcation de fortune. Mais je ne pouvais pas les laisser partir; je devais savoir où ils allaient et pourquoi. Je gagnai alors la terre ferme, soulevant le poids de mes vêtements trempés et trottinai doucement vers eux.

«Attendez!»


Ils se tournèrent vers moi. Le petit avait l'air plutôt content. L'aîné, c'était autre chose. Il me dévisagea d'un air mauvais et, avant qu'il puisse faire quelque chose, ledit Rónán accourut vers moi, un immense sourire collé aux lèvres. Je baissai les yeux et lui rendis son sourire, même si je ne devais pas paraître aussi enthousiaste.

«La sirène va venir avec nous?»


Ses yeux pétillaient de joie, rien qu'en prononçant le mot «sirène». L'idée que je puisse les accompagner je-ne- sais-où devait le remplir de bonheur. Il se tourna vers son frère, sans se détacher de mes jambes trempées. Celui-ci soupira, visiblement fatigué par le comportement de son cadet, puis, il s'approcha, s'accroupit et d'un coup, son regard parut plus doux.

«Ce n'est pas une sirène, Rónán et, non, elle ne va pas nous accompagner, répondit-il doucement.»


L'enfant fit la moue, son monde venait de s'écrouler devant ses yeux mais il s'en remettrai sûrement rapidement. Je m'accroupis à mon tour et ébouriffai ses cheveux avec ma main toute mouillée.

«Désolée de ne pas être une sirène. Et de ne pas pouvoir venir avec vous... D'ailleurs, ma sœur doit m'attendre.»


Je fis de mon mieux pour lui offrir mon plus beau et sincère sourire mais les efforts furent vains. Mon sourire devait être pathétique. Malgré ça, l'enfant me sourit de toutes ses dents. Je me levai mais, avant de partir, j'avais une question à leur poser. Je quittai Rónán des yeux, mon regard se dirigeant vers l'aîné.

«Une dernière chose, commençais-je. Où comptez-vous aller avec ce misérable bateau?
-Ça ne te concerne pas, répondit-il d'un ton sec.
-Si vous comptez vous enfuir, c'est inutile, je tenais simplement à vous prévenir.»


Puis je m'éloignai des frères et retournai vers l'eau, prête à plonger. J'espérais tout de même que l'un des deux m'arrête et qu'ils changent d'avis mais rien. Le cadet se contenta de me crier «au revoir» et après, j'avais plongé. Tristement, je retournai vers la côte pour retrouver ma sœur qui en avait sûrement marre d'attendre. Je me dépêchai alors pour ne pas la faire attendre encore plus.

Enfin arrivée sur le sable de la plage, je sortis de l'eau en vitesse, à la recherche de ma sœur. Mais lorsque je balayai la côté du regard, je ne l'aperçus nulle part. Si elle me faisait une blague, elle n'était pas drôle du tout.


«Ulicia!»


Aucune réponse. Je laissai échapper un rire nerveux. Si elle n'était pas là, elle ne pouvait pas être rentré, elle est incapable de remonter ces falaises toute seule. Si elle n'était pas, il lui était arrivé quelque chose de grave.
Spoiler: show
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Message par Lyls » 10 Oct 2016 16:06

Salut! ^^

Ton histoire à l'aire intéressante! Tu as l'air de savoir ou tu vas et tu écrit bien! ^^
Bon courage pour la suite! :mrgreen:
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Lyls
 
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