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Message par Rostanga » 16 Fév 2014 21:47

Bonjour à vous, amis de Gothicat.

J'ai décidé de regrouper ici quelques textes écrits ça et là pour certaines de mes créatures.
Vous y trouverez un peu de tout ; n'hésitez pas à commenter.
Cela s'étoffera peu à peu, mais je n'écris pas spontanément, donc cela risque de prendre du temps.

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Voici ma première histoire ; celle de Rose. Rose, c'est un peu moi, mais c'est aussi elle-même.
Cette nouvelle peut suffire en soi, mais Rose n'en a pas encore fini avec ce monde étrange.
Vous pouvez soit cliquer sur le spoiler pour découvrir l'histoire ici, soit cliquer sur ma créature (pour lui faire un câlin par la même occasion^^)

Un grand merci à Yuna pour cette superbe bannière.

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Spoiler: show
Rose émergea de son sommeil. Elle avait du mal à déterminer si elle s'était évanouie ou si elle s'était simplement endormie.
« Où suis-je ? » se demanda t-elle machinalement.
Au fur et à mesure que ses pensées se remettaient en place, Rose, toujours allongée, commença à analyser la situation. Elle était couchée dans un champ d'herbes folles. Quelques nuages, poussés par une légère brise, défilaient dans le ciel. L'odeur de la nature lui emplissait les narines.
Une fois tous ses esprits retrouvés, Rose se leva et examina ses vêtements.
« Oh, non ! gémit-elle. Pas de la bardane !... »
Elle avait poussé cette plainte car elle venait de remarquer une bonne quarantaine de petites graines velues agrippées à son pantalon. Mais bien vite, la grimace de sa bouche s'effaca, en pensant que, quand même, la nature était tellement bien faite qu'elle avait inventé le velcro avant l'homme. En fouillant dans ses poches, elle trouva des billets et des pièces d'argent, qu'elle se mit à compter. Trois mille. Mais trois mille quoi ? Et était-ce beaucoup ?
Rose ôta ensuite soigneusement les petites boules de ses habits, puis observa son environnement immédiat. Le champ dans lequel elle se trouvait était délimité par une barrière de bois naturel, à lattes, déjà vieillie par la pluie. Dans la direction où portait son regard, elle voyait un espace vide de plantes, ce qui laissait présager l'emplacement d'un chemin. Derrière ce chemin, il y avait un champ de blé, et par-delà le champ on distinguait l'orée d'une forêt.
Rose se dirrigea vers la barrière, qu'elle franchit sans difficulté. Une fois sur le chemin, elle remarqua que celui-ci menait à un porche, marquant l'entrée d'une bourgade. Devant le porche coulait une petite rivière, de telle sorte que le chemin passait sur un pont juste avant l'entrée de la ville. Le sentier était assez large pour qu'un véhicule puisse y circuler.
Rose marcha en direction du bourg, afin de trouver un peu d'animation et d'en apprendre plus sur le lieu où elle se trouvait. En effet, elle ne se rappelait pas connaître cet endroit. Elle se savait vivre dans une ville moderne ; ici elle était dans la campagne...



A l'intérieur de la ville, c'était jour de marché. Rose se trouvait dans une rue principale, pavée ; elle voyait et entendait les marchands appâter les chalands par leurs exhortations.
« Venez goûter l'eau d'Aquahana ! Une gorgée et vous serez revigorés ! Approchez, approchez ! Effet thermal garanti ! »
« Dattes de Sandisia ! Elles sont belles, mes cocos, elles sont belles ! »

Rose constata que beaucoup de personnes marchaient en compagnie d'un animal. Certains ressemblaient à des chiens aux couleurs étranges, d'autres portaient leur chat comme une écharpe autour du cou. D'autres encore avaient une sorte de souris sur une épaule ou dans leur poche. Quelques uns montaient à cheval, mais le grand nombre de passants rendait la circulation des cavaliers peu aisée.

Malgré la foule, Rose avait la place de circuler sans se faire bousculer. En allant plus avant dans la rue, elle remarqua un homme étrange, emmitoufflé dans ses habits malgré la chaleur estivale. Curieusement, les gens n'avaient pas l'air intéressés par ce marchand. Ils semblaient même l'éviter. Ce n'est pas tant l'homme qui avait attiré le regard de Rose, mais ce qui était à ses côtés. En effet, dans une cage aux barreaux de fer se trouvait une créature que'elle n'avait encore pas vue parmi les compagnons des badauds. La bête semblait très mal en point, car elle formait une masse inerte au milieu de sa cage. Elle était de couleur rose fuchsia, et on pouvait distinguer des bigarrures orange clair sur sa fourrure. Son museau était blanc, avec deux raies fuchsia près des yeux.
« - Qu'est-ce que c'est ? demanda Rose à l'homme en s'approchant. Elle a l'air mal en point. Pourquoi ne la soignez-vous pas ?
- Elle est à vendre à qui me l'achètera. Mais cette saleté n'intéresse personne. Je la vends normalement aux enchères ; j'en veux 5000 Florins. »
Rose eut un haut-le-coeur en entendant l'homme parler. Elle se demandait comment on pouvait traiter un être vivant de cette manière. Elle sortit son argent de sa poche et le tendit au personnage, d'un air à la fois décidé et suppliant.
« Tenez, prenez, c'est tout ce que j'ai. 3000 Florins ; mais laissez-moi l'emporter... »
Le marchand, sentant sans doute qu'il ne pourrait pas retirer plus de la vente de l'animal, haussa les épaules, compta son argent et ouvrit la cage. Rose s'accroupit pour en sortir la créature. Celle-ci était complètement amorphe ; elle avait des allures de renard avec d'immenses oreilles rondes et une queue touffue. Rose la soupesa pour mesurer son effort. Elle estima que la bête faisait environ dix kilogrammes. Elle pourrait donc la porter sans trop de mal.
« Merci » dit-elle en s'éloignant avec son fardeau.
Depuis son premier passage, la foule s'était légèrement dissipée. Elle pouvait donc circuler assez aisément, mais elle sentait des regards se poser sur elle et entendait des murmures d'indignation fuser autour d'elle.
« Regardez. » « Comment peut-on laisser une bête dans un tel état ? » « C'est indigne ! »
Rose avait envie de répliquer, et se demandait comment les gens avaient pu ne pas remarquer l'animal dans sa cage, et s'indigner à ce point maintenant qu'il était entre ses mains. Mais une seule chose était vraiment importante pour elle à ce moment : sortir de la ville, et retourner à la rivière pour donner à boire à la créature.


A la sortie de la ville, Rose tourna sur sa droite, longea le champ de blé et se dirrigea vers l'orée de la forêt, où l'ombre et la fraîcheur seraient bénéfiques à la créature. Une fois l'orée atteinte, Rose déposa l'animal le plus délicatement qu'elle put, près du ruisseau. Elle commençait à avoir mal aux bras.
La bête était toujours dans un état de somnolence dû à la déshydratation. Rose prit de l'eau dans le creux de sa main et la porta devant le museau de la créature. Pendant de longues secondes, il ne se passa rien. Puis, l'animal donna un coup de langue dans la main de la jeune fille. Un autre suivit, puis un autre encore. Cette fois, Rose fit une coupelle de ses deux mains pour puiser davantage d'eau, et les mit encore une fois devant le nez de la créature. Celle-ci but longuement en ouvrant les yeux petit à petit, au fur et à mesure que des forces lui revenaient.
Rose poussa un soupir de soulagement et décida de retourner en ville afin de trouver à manger pour sa petite protégée. La créature étant encore très faible, Rose la prit de nouveau dans ses bras pour la transporter.
Lorsqu'elle fut de nouveau dans la ville, elle constata que les gens la regardaient toujours de travers, mais au moins, ils ne disaient plus rien. Elle croisa le regard d'une personne qu'elle estimait avoir 30 ans. Celle-ci ne détourna pas les yeux mais la dévisagea.
« Pourriez-vous m'indiquer où je pourrais trouver de quoi nourrir cette créature? » lui demanda Rose.
La dame lui répondit « Il y a une boutique qui vend des accessoires pour les animaux pas loin d'ici. Venez, je vais vous montrer. »
« Enfin quelqu'un de conciliant... » pensa Rose.
Pendant le trajet, la dame prit la parole :
« Vous savez, vous me faites penser à quelqu'un. Je ne vous connais pas, et pourtant votre visage m'est familier. J'ai l'impression de vous avoir déjà vue... »
« Peut-être » répondit Rose, l'air vague.
En passant à l'endroit ou Rose avait acheté la créature, elle constata que l'homme louche avait plié bagage ; sans doute était-il parti à la recherche d'une autre créature à vendre ou d'une autre personne à escroquer.

Après quelques détours dans les rues, les deux filles arrivèrent devant l'animalerie.
« C'est ici » indiqua la jeune dame.
« Merci » répondit Rose avec le sourire avant d'entrer dans la boutique.


La clochette de la porte tinta lorsque Rose laissa la porte se refermer derrière elle.
Un instant plus tard, une dame d'un certain âge sortit de l'arrière-boutique. Elle avait les cheveux gris et était marquée par un léger embonpoint. Elle portait une robe bleu roi et un tablier blanc à carreaux bleus clairs. Malgré son teint grisonnant, elle ne paraissait pas très vieille car son visage était encore très lisse.
« Bonjour, que puis-je pour vous ? »
« Bonjour, répondit Rose d'un ton un peu pressant. Pourriez-vous me donner de quoi nourrir cette créature ? » demanda t-elle en donnant un coup de menton vers le bas, en direction de la bête qu'elle tenait toujours dans les bras.
« Volontiers, je vais chercher ça. »
La gérante retourna dans l'arrière-boutique et en revint avec une boule de la taille d'un poing qu'elle émietta dans une gamelle avant de la poser par terre. Rose posa la créature devant l'écuelle et celle-ci se mit à manger, d'abord prudemment, puis plus avidement.
Pendant que l'animal mangeait, Rose osa poser la question qui la brûlait : « Pensez-vous que je m'occupe mal de ma créature ? »
La vieille dame répondit : « Le passé ne me regarde pas. Tout ce que je vois en ce moment, c'est la confiance sans limite que cette créature vous témoigne. »
Le cœur de la jeune fille se réchauffa d'un coup. Cette parole venait confirmer son sentiment d'avoir fait ce qu'il fallait en achetant la bête.
« Je viens de très loin, continua Rose afin de quérir plus d'informations. Je ne connais pas les créatures d'ici. Pouvez-vous m'en dire plus sur elle ? » demanda t-elle en jetant un coup d'oeil vers l'animal.
En prononçant ces paroles, elle savait qu'elle ne disait pas totalement la vérité. Mais elle savait aussi qu'elle ne mentait pas vraiment non plus...
Elle s'accroupit devant sa créature, puis s'assit en tailleur.
« C'est un Djaalin, répondit la gérante. Une espèce assez rare, s'il en est. Elle est toutefois de race Semara, c'est la race la plus courante parmi les Djaalins. »
« Semara, hein ? répéta Rose à l'attention de la créature qui, ayant fini de manger, avait levé ses yeux bleus vers sa bienfaitrice. Eh bien ton nom est tout trouvé : ce sera Samara ! »
L'animal émit une sorte de jappement pour signifier son contentement. La gérante eut un sourire et dit en jetant un regard malicieux en coin vers la bête : « Heureusement que c'est une femelle... Un mâle aurait eu grand-peine à porter ce nom. »


Rose plongea son regard dans celui du Djaalin. Le Djaalin fixa Rose intensément. A ce moment, la jeune fille sentit son cœur bouillir. Un lien immense était en train de se tisser entre les deux nouvelles amies. Un lien tellement fort et tellement intense que même la gérante aurait pu le toucher. Cette liaison était littéralement palpable, tel un ruban d'or déployé entre leurs deux cœurs. Elle resta en suspend pendant un long instant. Finalement, Rose posa la main sur la tête du Djaalin et lui donna une caresse. Quelques secondes s'écoulèrent, puis Rose ouvrit les bras. La créature eut un élan et vint mettre sa tête sur l'épaule droite de la jeune fille, qui sentit le museau chaud et bien vivant dans son cou.
La vieille femme, touchée par l'amitié mutuelle si forte entre les deux êtres, se prit d'affection pour cette jeune fille et sa compagne animale.


(A suivre... (?))


Une nouvelle concernant le Fenicis que j'ai reçu récemment. Cela fait partie intégrante de l'histoire de Rose, c'est pourquoi je le mets ici, près de sa belle. Allez le câliner pour lire son récit : il a besoin de prendre confiance en nous, humains.

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Deux petits poèmes complémentaires, écrits rapidement sur un coup de tête.
Les rimes ne sont malheureusement pas parfaites, mais je pense que cela se laisse lire.

Spoiler: show
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La nuit et le jour se mélangent.
L'aube point, silencieuse.

L'heure des divagations, de la chasse, des amours
A sonné au clocher de l'église lointaine.
Elle court ; bout de ciel ; entre les noirs ronciers.
S'en allant, téméraire et comme une fusée.

Sa couleur qui la pare de mille et un atours
Fait d'elle une lumière, une petite reine ;
Dans ce bois encore sombre, à peine réveillé,
Furtive créature : j'en suis émerveillée.


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Le jour et la nuit s'entremêlent.
Le soir tombe, oppressant.

Le rideau de ténèbres avance doucement
Tandis que les étoiles, une a une, apparaissent.
Lune, dans son berceau de nuages en satin
Surveille le décor, jeune mère bienveillante.

Qui pourrait certifier qu'il est loup ou bien chien ?
J'entends un hurlement, plainte si déchirante
qui semble vouloir dire : "Plus jamais ne me laisse !"
Mais lune, sans pouvoir, continue son errement,
sa ronde dans les cieux, imperceptiblement,
jusqu'à l'aurore belle du nouveau jour venant.



Un petit travail sur le descriptif. Je m'étais fixée pour objectif de raconter quelque chose en quelques lignes seulement, en décrivant un unique moment.

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Il était là, recroquevillé sur lui-même, pelotonné dans le trou qu'il s'était creusé dans la neige, se tenant chaud tant bien que mal, au pied d'un arbre nu au tronc terni par le repos hivernal. Son pelage couleur de lait se remarquait à peine dans la blancheur immaculée de la couche poudreuse qui recouvrait le sol. Son poil, qui semblait pourtant épais, paraissait ne pas le protéger assez du froid. Il remuait souvent les oreilles, sans doute pour éviter qu'elles ne s'engourdissent trop vite. En ce matin de décembre, le ciel avait décidé d'être clément et de ne pas déverser un nouveau flot de neige sur la pauvre bête, mais le vent, bien que faible, refroidissait encore l'air ambiant. L'animal semblait prêter plus d'attention à garder sa chaleur qu'à examiner les alentours pour surveiller un danger potentiel, car il gardait les yeux fermés. Je restais là, à l'observer, sans oser bouger de peur de le faire fuir.
Au bout de quelques minutes, -avais-je fait du bruit sans m'en rendre compte ?- il ouvrit les yeux brusquement et tourna la tête vers moi. Son regard croisa le mien, signe du destin. A cet instant nous sûmes, tous deux. Nous nous approchâmes l'un de l'autre, lui sans crainte, moi sans brusquerie. Ce serait à présent mon ami pour la vie. C'était le 31 ; son nom serait Sylvestre.



Une petite histoire pour une de mes créatures de bienvenue.
Quelqu'un avait lancé une demande pour la création d'une histoire à propos d'une créature de la série. Je n'ai pas eu d'inspiration sur le coup, l'idée s'est développée plus tard. Je la reprends donc pour Caravelle.
Merci d'aller la câliner pour lire le texte associé.

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Ma participation au concours de poèmes de Pâques:

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Ma participation pour la Tombola Spéciale de janvier 2017 (sous spoiler pour éviter de découvrir l'histoire avant le tirage si vous êtes concerné par la tombola, et donc potentiel gagnant de la créa' ^^) :
Spoiler: show
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Sa mère, Lunaris domestique, avait rencontré un Lunaris sauvage, dont elle s'était éprise. Quelques temps plus tard, il était né. Il avait reçu le nom de Black Baccara, un nom sonnant précieusement car toute vie est précieuse sur cette terre.

Ne pouvant pas rester auprès de sa mère et de son maître*, une fois qu'il fut sevré, il partit. Il ne voulait pas retourner à la vie sauvage, non, mais il devait bien passer par là s'il voulait trouver "son" humain.

Il se mit donc en route, par les sentiers d'Aydo'h, un beau matin d'automne. N'ayant pas de destination particulière, il erra pendant plusieurs jours, jusqu'à arriver à la frontière de Sandisia. Il rencontra là, au commencement du désert, un bédouin et son Djaalins couleur d'or. S'approchant, il demanda au Djaalins :

"Connaîtrais-tu quelqu'un en recherche d'un compagnon ? Je suis seul, mais je ne veux pas rester sauvage."

Le Djaalins hocha la tête négativement.

"Tu sais, il y a peu de monde dans cette contrée. Hormis peut-être dans la capitale, Duno. Nous voyageons certes souvent, mon maître et moi, mais je ne connais pas d'humain seul. Si tu continues en direction de l'ouest, tu arriveras à la ville. Je te souhaite bonne chance. Que le ciel entende ton appel."

Black Baccara continua donc son chemin, bravant le désert. En arrivant à Duno la Grande, il se sentit petit, petit... tellement humble, et si dépaysé qu'il n'osa demander quoi que ce soit à personne. Il admira l'architecture des bâtiments de roc, si particulière à la région, mais n'arrivant pas à prendre son courage à deux pattes, il préféra ne pas s'éterniser. Il craignait que cela lui fasse de mauvais souvenirs, au risque de ne jamais trouver de nouveau maître à cause de cette timidité.

Il reprit donc sa route, traversant encore la contrée de Sandisia, mais sur une portion un peu moins désertique que la première. Il y avait des buissons disséminés ça et là, ce qui lui permettait de souffler lorsqu'il était trop harassé par la chaleur.

Il parvint à la limite de ce territoire, à la croisée des contrées d'Infermo et Elonia, et entra dans la forêt, côté Elonia. Les arbres y avaient un aspect étrange : de par la proximité avec la contrée de feu et celle de sable, ils avaient des feuilles toutes petites, mais fleurissaient et fructifiaient tout au long de l'année.

Perché sur un châtaignier, un Stoufix aux nuances brunes l'observait. Levant le nez, le Lunaris réitéra sa question. Le Stoufix lui répondit, tout en mangeant une châtaigne chaude :

" - Mmgnnon, mais si tu veux, tu peux rester avec moi. Regarde, tu ne manqueras pas de nourriture. C'est succulent, et en plus c'est toujours chaud !"

- Non merci, répondit Black Baccara. Je ne veux vraiment pas rester sans maître.

- Comme tu veux. Tu ne sais pas ce que tu perds... Enfin. Mais je crois qu'il y a, dans la contrée d'Elonia, une auberge qui accueille les Gothicats qui souhaitent du repos. Tu devrais aller voir là-bas. Peut-être pourra-t'on t'aiguiller vers ce que tu cherches."

En prenant soin de contourner la fournaise d'Infermo, Black Baccara s'en alla donc à la recherche de cette auberge. Depuis son départ, les jours avaient passés. Plus d'un mois s'était écoulé. Les premiers frimas arrivaient sur la contrée. Et une première neige se mit à tomber alors qu'il arrivait en vue du bâtiment.
Il était géré par un couple de tenanciers. L'enseigne, "Chez Douglas" était pyrogravée sur un panneau de bois. Il y fut accueilli avec joie et amour, comme tous les autres Gothicanimaux qui se rendaient ici.

Au bout d'une semaine, le Lunaris s'était bien acclimaté ; il se posait souvent dans le jardin de l'auberge, regardant les piétons, les passants, les cavaliers sur leurs fougueux Destrinos et les humains dans leurs véhicules, circuler sur cette route passante.

Il aperçut alors une fille en pleurs, qui marchait dans la direction de l'établissement. Le Lunaris sentit en lui comme un frisson. Cette jeune personne venait de vivre une dure épreuve, à n'en pas douter. Il pouvait le ressentir en son être. Ca, et quelque chose de plus encore. Et, il le savait, quand on ressent quelque chose de ce genre, la magie n'est jamais très loin.

Il se leva d'un bond, rentra en trombe dans l'auberge pour ressortir aussitôt par la porte donnant sur la route. S'il n'avait eu que ses jambes, elles l'auraient porté au grand galop, mais il forcait son cerveau à les faire ralentir, pour éviter d'effrayer la fillette. Mi-trottinant, mi-galopant à petites foulées, il se dirigea vers elle, non sans espoir.

La jeune fille avait les yeux rivés vers le sol, toujours en pleurs. Un petit jappement la sortit de ses pensées ; elle leva la tête, et en voyant le Lunaris, son petit coeur meutri fit un bond. Et, il le savait, quand on ressent quelque chose de ce genre, la magie n'est jamais très loin.

Le Lunaris était maintenant à sa hauteur. Elle se jeta à ses pieds et enfouit sa tête dans la douce fourrure. Black Baccara ne dit rien. Il laissa l'humaine épancher sa tristesse, ses pleurs se tarir. Lorsque ses sanglots se furent calmés, la fillette enlaça le cou du Lunaris.

Aucun d'eux ne serait plus seul maintenant.

*Nota : Dans ma vision du Gothimonde, chaque humain "possède", est lié à une Gothicréature, avec qui il a une affinité particulière, de par une rencontre spéciale, un même jour de naissance, ou autre. Il est par là même admis qu'il est très rare qu'un humain ait plus d'une Gothicréature "à lui", c'est pourquoi les enfants de cette portée ne peuvent pas rester avec le propriétaire de leur mère.
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Message par Rostanga » 17 Fév 2014 14:32

Histoires non GW


L'histoire qui va suivre est un devoir de français réalisé en 2001 (j'étais alors en Seconde). L'exercice demandé était la rédaction d'une nouvelle, pour lequel je peux me targuer d'avoir eu une très bonne note. J'ai retrouvé ma copie alors que je triais de vieux papiers, je me permets donc de la partager avec vous.
Toute ressemblance avec un autre texte quel qu'il soit serait fortuit ; je me suis inspirée d'anecdotes réelles vécues par une amie et moi-même. Merci donc de ne pas prendre ce récit.

Voisines


Enfin, avec les premiers jours de mars, vint le temps où Marie-Luce prit possession de son nouvel appartement. C’était grâce à de patientes économies et de nombreux sacrifices qu’elle avait pu s’offrir ce rêve d’un logement à elle et lorsqu’elle l’avait visité il y a trois mois, elle avait été immédiatement séduite par le charme particulier de celui-ci. Il était situé à flanc de colline dans un immeuble construit en terrasses et chaque logement, à la façon d’une maison individuelle, était organisé autour d’une terrasse découverte bordée au midi d’une vaste jardinière de pierre. Cette terrasse dallée sur laquelle donnaient presque toutes les pièces de l’appartement allait permettre à Marie-Luce d’assouvir sa passion du jardinage. La jardinière, bien aménagée, recevrait bientôt des plantes aromatiques dont elle se servait souvent pour la cuisine. Mais elle pourrait aussi y planter des arbustes à croissance lente et des variétés ornementales florifères qui feraient de sa terrasse un véritable paradis. De plus, l’exposition plein sud lui autoriserait toutes les audaces : citronnier, mimosa, laurier-rose. La vue sur la campagne environnante était magnifique. A l’intérieur, les pièces étaient petites mais suffisantes pour Marie-Luce qui vivait seule avec Toby, le dogue des Pyrénées, depuis la mort de Lucien, son mari. Marie-Luce avait toujours été très seule : abandonnée par ses parents et placée dès son plus jeune âge à l’assistance publique, mariée tardivement à Lucien, sa vie n’avait pas toujours été facile. Mais désormais, elle allait pouvoir se consacrer à sa maison d’une part, et d’autre part à la recherche de ses origines qu’elle venait d’entreprendre en multipliant les démarches auprès de l’État civil et des Archives municipales.
C’est le jour du déménagement qu’elle rencontra Mme Dumoncel, la voisine du dessous. C’était une petite femme, rondelette, âgée d’environ 70 ans, au visage anguleux et ridé où deux yeux gris vous scrutaient d’un regard revêche à la fois inquisiteur et réprobateur. Ses cheveux gris étaient ramenés sur la tête en un chignon serré qui lui donnait l’air sévère d’une institutrice retraitée.
« - Vous êtes la nouvelle propriétaire ?
- Oui. Bonjour. J’emménage aujourd’hui même. Excusez-moi du dérangement occasionné par mon installation.
- J’espère que vous n’êtes pas nombreux, dit Mme Dumoncel d’un ton acariâtre. Je déteste le bruit et je me couche tôt.
- Je vis seule avec mon chien, répondit Marie-Luce comme en s’excusant.
- Un chien ! Il ne manquait plus que ça ! J’étais sûre que j’aurais des voisins bruyants !
- Nous arrivons à peine, vous ne pouvez pas juger. »
Marie-Luce avait trop à faire aujourd’hui pour poursuivre plus avant la conversation. Elle s’éclipsa donc, prétextant le déballage des cartons.
La première semaine se passa sans anicroches. Marie-Luce avait pris quelques jours de congés pour s’installer, elle sortit peu et ne rencontra pas sa voisine.
Le lundi suivant, Marie-Luce bondit en voyant près des boîtes aux lettres un message affiché :
« La loi de la copropriété prévoit que les chiens ne sont autorisés que s’ils n’apportent pas de nuisances aux autres propriétaires. Si les aboiements actuels persistent, une plainte sera déposée auprès du syndic ».
Marie-Luce était la seule à avoir un chien. Au premier niveau vivaient un étudiant et un couple de jeunes mariés sans enfants. Au second, Mme Boulogne n’avait qu’un chat et en face de Marie-Luce vivait un couple de retraités qui n’avait pas d’animaux. La menace était donc bien pour elle. Pourtant, Toby n’aboyait pas la nuit. Il donnait simplement de la voix pour la venue du facteur ou des collègues de Marie-Luce venues lui rendre visite. Marie-Luce décida d’ignorer l’avertissement dont elle soupçonnait fortement l’origine.
Puis vint la soiée du 20 mars où Marie-Luce devait pendre la crémaillère. Elle avait invité pour la fête quelques collègues et leurs conjoints. Alors qu’ils étaient à table, la sonnette retentit et dans l’embrasure de la porte se tenait Mme Dumoncel telle une furie.Elle vociféra :
« - Il est plus de 20h et vous faites un boucan de tous les diables. On dirait qu’il y a chez vous un troupeau d’éléphants. »
Marie-Luce s’emporta : « - Justement, il n’est pas encore 22h et nous ne sommes que sept tranquillement en train de manger. Quel tapage pouvons-nous faire ?
- Vous tirez sans cesse les chaises. Il faudra insonoriser votre carrelage. Ma chambre est en-dessous et il m’est impossible de dormir.
- Mettez-vous des boules dans les oreilles si vous êtes insomniaque ! Vous ne m’empêcherez pas de recevoir des amis.
- J’avertrai la police si ça continue, vociféra la marâtre d’une voix aiguë.
- Prévenez qui vous voulez, vous êtes la seule à me faire des reproches qui ne sont pas justifiés. Je suis chez moi, un point c’est tout. »
Excédée, Marie-Luce claqua la porte mais malgré le réconfort de ses invités, sa soirée était gâchée.
Ainsi les relations continuèrent-elles à se détériorer entre les deux voisines à coups de messages anonymes et d’imprécations dans les escaliers, et malgré tout l’attrait de sa nouvelle maison, Marie-Luce commença à s’en dégoûter.
Ce fut à son retour des vacances d’été que Marie-Luce, réintégrant son domicile après trois semaines passées chez une amie à la campagne, s’avisa qu’un nouveau nom figurait sur la porte du pallier d’en-dessous. Où était passée la mégère avec qui elle n’avait su tisser de liens d’amitié ? Elle s’enquit auprès de Mme Boulogne :
« - Mme Dumoncel ? Elle a un peu perdu la tête et a été placée dans un établissement de long séjour dans le nord de la France mais je ne sais pas précisément où. »
Celle nouvelle ne déplut pas à Marie-Luce qui entreprenait d’ouvrir son courrier, abondant après trois semaines d’absence : cartes postales de collègues, en vacance comme elle ; relevés de compte ; quelques factures ; beaucoup de publicités et cette lettre des archives municipales de Dunkerque :

Madame,
D’après les documents que nous avons examinés, vous êtes née à Dunkerque le 25 février 1950 et votre mère naturelle serait, après recherches, Mme Léontine Dumoncel, demeurant…


et suivait l’adresse de Marie-Luce.


Encore un texte, un poème cette fois, que je viens de retrouver, toujours en faisant du tri, sur une feuille arrachée à un cahier.
Je suppose que c'est moi qui l'ai composé, ça me rappelle de vagues souvenirs. J'ai d'ailleurs fait une recherche par citation exacte sur internet pour vérifier si je ne le trouvais pas avec un nom d'auteur quelconque, mais la recherche n'a rien donné de probant. Recherche à retenter quand même quand j'aurai un peu de temps.

Où est la vraie école ?


Ta prière, moi je la comprends
Et je l'exaucerai si j'étais le Seigneur.
Au Seigneur, moi aussi, je peux faire un cantique
Dont le refrain serait "Où est la vraie école ?"

Pour apprendre les langues, j'aimerais voyager,
Au-delà des frontières d'autres gens rencontrer,
Connaître mieux leur vie, leurs us et leurs coutumes.
Où est la vraie école ?

Pour la géographie, je voudrais visiter
les riches terres lointaines de pays éloignés,
Voir d'autres paysages et tout photographier.
Où est la vraie école ?

Pour connaître l'histoire, je voudrais traverser
Les limites du temps, l'avenir, le passé,
Voir les erreurs commises, pouvoir les réparer
Où est la vraie école ?

En sciences, en biologie, j'aimerais observer
Directement sur place, dans les champs, dans les prés,
Tous les êtes vivants que Dieu nous a donnés.
Où est la vraie école ?

Le calcul et les maths, je saurai les apprendre
En comptant tous mes pas au fil de mes méandres,
Résolvant des problèmes à facteurs inconnus.
Où est la vraie école ?

Je mettrai ces savoirs dans ma tête et mon coeur
Aussi bien que dans un immense ordinateur.
Ma mémoire saurait bien sauv'garder le bonheur.
Voilà la vraie école.
Des clics svp ? Merci.
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Message par Bubble. » 18 Fév 2014 19:58

Oua ! **
J'adore le style d'écriture. Et tout ça est tellement bien imaginé ! J'aime beaucoup ;3
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Message par Rowenaluna » 20 Fév 2014 14:27

Comme je te le disais par MP... Nzaifebhnkjrh. C'est magnifique *_* J'en perds mes mots.
Tu as un style d'écriture très fluide, assez concis, précis, poétique. Les évènements se suivent avec un joli naturel, et ton monde médiéval-fantastique s'adapte très bien à l'univers de Gothicat World.

J'ai tout particulièrement adoré l'histoire de Samara *_* C'est vraiment mignon, cette belle amitié entre la Djaalin et Rose ! D'ailleurs, Rose = Rostanga ?
Et puis, ce passage est tout simplement génial :
« Venez goûter l'eau d'Aquahana ! Une gorgée et vous serez revigorés ! Approchez, approchez ! Effet thermal garanti ! »
« Dattes de Sandisia ! Elles sont belles, mes cocos, elles sont belles ! »

Belle adaptation des publicités de produits à la sauce gothicatienne ^^

L'histoire de Sylvestre est sympa, mais un peu courte à mon goût. Cependant, comme tu l'as dit, ce n'est que la description d'un moment :)

Tes poèmes sont un peu moins beaux, je trouve, pour une raison que je ne pourrais pas dire. Ça reste joli, mais... comment dire ? il manque un petit quelque chose...

Par contre, l'histoire de Caravelle est tout simplement... magique ! Digne des contes et légendes qu'on se transmet de bouche-à-oreille depuis des générations. Vraiment splendide ! Bravo !
♥ Un immense merci à Efellia pour ce merveilleux kit ♥
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Message par Rostanga » 22 Fév 2014 10:54

Bubble : merci pour ton commentaire :) J'espère que ce qui suivra te plaira autant.

Rowena : ;)
D'ailleurs, Rose = Rostanga ?

Je l'attendais, celle-là :lol: En fait... à la base non, c'est fortuit. Je cherchais un prénom plutôt poétique qui me représente un minimum mais sans trop en faire ; et j'ai utilisé un de mes souvenirs. Rose, c'était le prénom que je m'étais choisi en CM2 pour ma première année d'anglais. Du coup, en même temps c'est moi, mais en même temps c'est vieux et une petite portion de vie, donc je peux aussi (essayer de) m'en détacher.
Mon pseudo n'a rien à voir avec cette histoire-là, mais quand j'ai repensé à cette année d'anglais, je me suis dit que "tiens, au final, la coïncidence tombe à pic :mrgreen: "

L'histoire de Sylvestre est sympa, mais un peu courte à mon goût. Cependant, comme tu l'as dit, ce n'est que la description d'un moment :)

Tout est là. Je voulais essayer de faire un texte le plus court possible, à peine plus de 10 lignes, tout en restant dans l'optique "histoire" (et pas description genre par exemple ce qui pourrait être fait pour Rudolph "C'est lui qui aide la Mère Noël à porter les cadeaux aux petits enfants sages le soir du 24 décembre, tractant un traîneau doré à travers le ciel [etc]..."

Tes poèmes sont un peu moins beaux, je trouve, pour une raison que je ne pourrais pas dire. Ça reste joli, mais... comment dire ? il manque un petit quelque chose...

A vrai dire ils ont été très peu travaillés, faits en moins de... allez, je vois large : 15-20 minutes chacun. Le temps de trouver des mots assez poétiques et de faire des vers égaux. Du coup, la règle de prononciation des "e" n'est pas respectée partout, ça laisse une impression bizarre dans la bouche, je sais :oops: p'is c'est paaas bien :? .

Par contre, l'histoire de Caravelle est tout simplement... magique ! Digne des contes et légendes qu'on se transmet de bouche-à-oreille depuis des générations. Vraiment splendide ! Bravo !

Hihi merci :D C'était l'effet escompté, ton commentaire me fait plaisir :)
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Message par Rostanga » 11 Mars 2014 20:37

Up et MAJ avec l'histoire de mon Fenicis.
Des clics svp ? Merci.
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Message par Sarhia » 12 Mars 2014 11:33

J'aime beaucoup tes histoires,il y a de l'amour,de l'amitié,un rien de tristesse et de pitié qui finissent bien,il y a même une histoire qui fait une comparaison au pelage de la créature et ces histoires disent pourquoi il y a tels motifs sur leurs pelages...
Bref,c'est super continues comme ça :) ;)
Spoiler: show
Image[url=http://www.gothicat-world.com/creatures/click/04q7jHxP81
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Merci à la boutique antique pour le kit avatar et signature✿Image
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Message par yunalesca00 » 19 Mars 2014 11:00

Très contente de t'aider ma Rosty ;)
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Message par Rostanga » 19 Mars 2014 13:39

Sarhia : Merci pour ton commentaire :)

Merci d'être passée ma Yuna ^^ C'est un plaisir de te voir ici, et c'est aussi un plaisir de demander tes services ;)
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Message par Rostanga » 31 Mars 2014 18:07

MAJ avec ma participation au concours de Pâques:)
Des clics svp ? Merci.
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