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Messagepar jiji23 » 16 Mars 2014 22:26

Bonjour à toi, arrivant de jenesaisoù et sûrement venu demander ton chemin xD sérieusement, si tu es ici par hasard, ne traînes que si tu as du temps à perdre, je ne me suis mise à écrire il n'y a pas si longtemps (en lisant des fanfic's en fait, ça m'a donné envie) donc j'ai encore besoin d'entraînement ^^" et pis, j'écris en 30min/1h donc bon ^^"
(Mon peu de graph au second post ^^)

Chapitre 1 (environ 20 mars, je sais plus exactement ^^")
Spoiler: show
Encore un internat. J'en avais marre, c'était le septième de l'année, et on était en Juin ! J'avais renvoyée du premier pour "mauvais esprit de groupe", du second pour "indiscipline" etc. Comme si j'en avais quelque chose à foutre des règlements ! Cette fois, m'avaient dit mes parents, "ce sera un peu spécial : tu seras la seule enfant, hormis le fils des propriétaires de ce manoir. Nous avons pris cette option à cause de ton...cas, qui est...comment dire..spécial." pourquoi m'avaient-ils dit ça ? Ça me rendait nerveuse, et je m'imaginais des choses horribles ! Enfin, revenons à notre sujet, il paraissait que le fils des proprios était un génie. Pas de la bêtise, ça c'était sûr ! Il allait voir ce que Clémence valait...
J'entrais. Visiblement, ils aimaient frimer, vu les décorations de la porte d'entrée. C'est alors que je les vis. L'homme ressemblait à ces hommes d'affaires de films, costume-cravate gris foncé, air strict, comme un faciès de robot; la jeune femme, elle, était comme ces mères parfaites de dessins animés : les cheveux d'un blond presque doré, tout pleins de bouclettes sûrement faites aux bigoudis, une robe à manches courtes turquoise à frise bleu marine sur les bords et un tablier à dentelles, ses pieds chaussés de délicates ballerines noires, que je devinais de marque. Leurs fils, quant à lui, portait un pantalon de flanelle, et non un jean, comme tout jeune normal, une chemise blanche sans un pli et un veston noir à l'étoffe sûrement coûteuse. Ses épais cheveux noir étaient soigneusement coiffés, lui donnant un air de premier de la classe. Ils me dégoûtaient. Toute cette candeur, cette fausse perfection...Eurk ! Espérons que je me ferai renvoyer d'ici peu !
"—Bienvenue Clémence, tu as de la chance d'avoir été acceptée,nous recevons beaucoup de demandes d’inscriptions. Nous ne prenons que les plus... euhm... vous voyez ce que je veux dire ! Uhm, eh bien c'en est fini des amabilités, maintenant nous allons vous expliquer comment ça va se passer. Mon fils va vous faire cours. Le dîner est à 19h30 pile, celui de midi à 12h00 pile lui aussi et le petit déjeuner entre 7h et 7h15. Voilà"
Je rêve ?! C'était un gamin qui allait me faire cours ?! Les deux adultes partirent.
"—Bien, me fit-il, pour commencer, je vais me présenter : Je m'appelle Christophe, j'ai bientôt 16 ans, un an de plus que vous. Je n'ai ni frère ni sœur, j'ai mon bac et je continue mes études. Et vous ?
—Euh... Ben je m'appelle Clémence ,comme vous l'avez dit j'ai bientôt 15 ans, j'ai une sœur,petite sœur, qui en passant est très énervante, je n'ai qu'un niveau de 3e, et je dois donc vous sembler bien idiote non ?, lui répondis-je, une ironie certaine pointant dans mes paroles. Je fis un rapide calcul et m'étonnais :
—Vous avez eu votre bac à 16 ans ?!
—Oui, beaucoup de gens ont d'ailleurs cette réaction, que je trouve inadaptée.
Je ne répondis pas.
—Vous avez perdu votre langue mademoiselle ?
—******, arrêtons de se vouvoyer, ça me stresse !
—Bien."
Nous commençâmes à marcher dans un interminable couloir, dont les murs étaient tapissés de papiers peints coûteux aux motifs compliqués, de meubles en bois précieux et en marbre, de bibelots scintillants et plus inutiles les uns que les autres.
"—Voilà, me dit-il.
—Bon, eh bien à demain !
—Cet après-midi plutôt, mademoiselle; je vous, euh, te fais cours de 14 à 17h.
—What ?! J'ai cours le jour de mon arrivée ?!
—Oui, est-ce anormal ?
—Euh... Ben..."
J'entrai alors pour ne plus avoir à répondre. Il me mettait mal à l'aise... chose étrange, car ce ne m'était jamais arrivé ! Je rangeai mes affaires dans les meubles prévus à cet effet et sortis mon cahier pour dessiner.
~~~~~
Tout à coup j'entendis :
"—Tu es douée.
—Qu'est-ce que tu fous là ?! fis-je brutalement, surprise.
—13h54. Je viens te chercher pour le cours.
—A propos de cours, tu devrais apprendre à toquer !
Il sourit, l'air de se moquer éperdument de ce que j'avais à lui dire. Bon, bah plus qu'à y aller. Pendant 3h il me fit cours d'Histoire-géo, de Français et de Physique, et moi,pendant 3h je rêvassais, dessinais, comptais les lattes du parquet... en somme, n'avais rien à foutre de ce qu'il disait !Avant que je sorte de classe,il me dit :
"—Tu n'as rien écouté,n'est-ce pas ?
—Sisi, marmonnais-je.
-Non, je l'ai bien vu !" conclut-il un sourire mi-dédaigneux mi-amusé. Il sortit par une porte latérale, me laissant ainsi seule. Je sortis moi aussi, pressée de retrouver ma chambre, et donc mes livres et mes feuilles de dessin. Au bout de 40min à errer dans les interminables couloirs dorés, je dus me rendre à l'évidence : je m'étais perdue ! J'appelai donc Christophe avec mon téléphone (J'en étais d'ailleurs fière, c'était le dernier modèle qui était sorti !). Il m'avait donné son numéro un peu plus tôt en disant que ça pourrait me servir, et maintenant je voyais pourquoi.
"-Allô ?
—Oui, qui est-ce ? entendis-je
—C'est Clémence, je me suis perdue, dis-je d'un ton piteux.
—Où es tu ?
—Si je le savais je serais pas perdue !
—Bon argument. Décris-moi l'endroit.
—Euh... les murs sont recouverts de papier peint orange, rouge et jaune, il n'y a que très peu de marbre par rapport aux couloirs où je suis déjà passée, euh, les objets sont tous dans les mêmes tons que les murs, sauf un vase au milieu de la pièce, qui est plutôt dans les tons gris et bleu pâle, et il y a un truc écrit dessus mais j'arrive pas à lire, c'est pas du français...
—La pluie libère la colère du ciel, en latin. Salon de l'automne.
—Hein ?
Bip...Bip...Bip..."
Il avait raccroché.
Il arriva une vingtaine de minutes plus tard.
—Visiblement tu connais bien ta maison.
—Je n'étais pas loin. Sinon tu aurais pu attendre une bonne heure, voire plus.
—A-ah...
Nous passâmes dans d'autres grandes salles sans utilités apparentes, avant d'arriver dans un couloir qui m'était connu. Même si je savais où aller, je ne lui demandai pas de partir, au cas où je me tromperai encore. Il était 18h.
"—Bon, eh bien c'est bientôt l'heure de dîner, me dit il.
—Oui et ?
—Et tu dois être à l'heure.
—Et j'en ai rien à foutre de l'heure !
—Dans ce cas-là, tu ne mangeras pas.
Ça fit tilt. J'étais très gourmande !
—Ok je serai à l'heure alors !"
Il était maintenant 18h15.


Chapitre deux (30/06/14)
Spoiler: show
Il partit, et j'entrais dans ma "chambre". Pour le moment, elle était froide et impersonnelle. N'ayant reçu aucune interdiction concernant mon espace, je me mis en devoir de la personnaliser. Un dessin sur le mur ici, on enlève c't'étagère de là, et on la met ici, pour y mettre une partie de mes livres, ici, on arrache le papier peint pour un effet trash, ça et là aussi, et puis on va effranger les couvertures, on enlève les tableaux hors de prix, mais horribles, et là, on va mettre mon sac, avec les icônes de mes groupes de metal préférés bien visibles ! Voilà, c'était un peu mieux, pas super, loin de là, mais un peu mieux. Le réarrangement de ma chambre m'avait prit une dizaine de minutes, j'utilisais donc les 3 minutes restantes pour ranger ma pochette de dessins et mes trousses dans la doublure de mon sac, et partis vers la salle à manger. Quand j'entrai, ils étaient déjà tous installés, sans bouger à m'attendre, une expression un peu... robotique.
"—Oh euh... c'était pas la peine de m'attendre !"
Ils semblèrent se réanimer, puis le père de Christophe me répondit d'une voix légèrement métallique
"—Mais si jeune fille. Bien sûr.
—Bon, ben en tout cas je suis là."
Je m'asseyais avant de regarder mon assiette d'un air intrigué : ce qui s'y trouvait ne ressemblait à rien que je connaissais ! Je mangeais quand même, et étrangement, cela n'avait pas de goût particulier, juste un peu amer. Ils avaient l'air de manger ça tout les jours, car ils mangeaient sans broncher, sans surprise, le visage neutre de toute expression. Même à table on pouvait voir qu'ils avaient de l'argent, la carafe ciselée, le plat en porcelaine, la nappe en dentelle de Calais, couverts de métal brillant plus que la normale... tout le clamait. Je suppose que c'était voulu. J'attendis quelques minutes qu'ils aient finis, puis comme aucun ne bougeait, sauf Christophe, qui avait un drôle d'air, comme s'il se plongeait dans des rêves mégalomane, intérieurement, je ris, Christophe en mégalomane, je le voyais assez mal ! Je me levais sans bruit et retournai dans ma chambre, en passant de nouveau dans ces longs corridors dorés qui me dégouttaient et me donnaient l'impression de cacher un secret. Je vis que le lustre était éteint. De la part de gens qui voulaient montrer leur richesse, c'était plutôt étrange, mais je ne m'attardais pas sur ce détail inutile. Je m'allongeais sur mon lit et fixai le plafond un moment, un bras en l'air. J'étais peut-être bizarre, mais le fait d'avoir le bras en l'air me détendait. Pas peut-être, j'étais bizarre. Je restais ainsi une bonne demi-heure avant de m'asseoir en tailleur et de sortir ma pochette de dessin. Je pris une feuille blanche et un porte-mine, avant de commencer à dessiner un djaalin, une des espèces de l'un des seuls jeux dont je ne m'étais pas désintéressée en quelques jours, le seul auquel je restais pour tout dire. Je finis donc de dessiner Mirabilis, et décidai de ne pas le colorier, je n'étais pas bonne au coloriage. Je retournai la feuille et traçais la silhouette "bâton" d'un cheval, pour ensuite gommer, redessiner et etc;, jusqu'à arriver à un résultat satisfaisant. Celui-ci, je le coloriais, de bleu foncé et de noir. Puis je lui rajoutais des ailes, de la même couleur que sa robe de nuit. Je le regardais longuement avant de le ranger, ainsi que ma pochette. Je soupirai. Je me sentais seule. Un peu perdue aussi, par rapport à toutes ces richesse largement exposées. De sombres pensées hantèrent mon esprit durant quelques minutes, puis je m'endormis d'un lourd sommeil sans rêves. Je me réveillai le lendemain à la sonnerie stridente de mon portable, et me mis debout, encore à moitié endormie, pour faire quelques pas et aller l'éteindre. Dix minutes plus tard, rebelote. Pourquoi avais-je programmé un réveil sur mon téléphone, pourquoi ? Le petit-déjeuner pouvait attend... quelle heure était il ? 7h moins 5, pendant dix secondes j'avais eu peur. Je brossai rapidement mes longs cheveux brun-roux, avec quelques mèches noires, et me changeais, échangeant mes vêtements froissés contre un jean propre, un t-shirt noir avec de fausses déchirures et une veste gris agrémentée de quelques chaînes ci et là. Je partis en direction de la salle à manger, haïssant de nouveau ces couloirs odieux et trop pleins de décorations. Quand j'entrai, la même scène qu'hier soir s'y trouvait, à croire qu'ils n'avaient pas bougé de la nuit !

Si ça vous intéresse (ce dont je doute assez --") je peux vous envoyer un mp dès que j'ai fait un nouveau chapitre ^^
Les avertis
-men
-Louvabelle
-Sugarblack

Une orbe flamboyante (JohnDave, 05/04/14)
Spoiler: show
Votre nom est John Egbert.
Depuis peu, vous avez atteint le tiers divin (grâce à une certaine trolle), vous contrôlez le vent. Vous êtes l'Héritier du Souffle, et vous vous servez de votre nouveau pouvoir en ce moment même. Tout à coup, quelque chose perturbe vos bourrasques. Quelqu'un plutôt, car c'est un garçon d'à peu près votre âge, de ce que vous pouvez en juger, il a l'air d'avoir lui aussi atteint le tiers divin, avec son costume rouge portant un rouage en plus clair, et sa cape bordeaux. Il a aussi l'air... cool. Ouais, c'est ça, cool. Vous vous approchez un peu plus, il a des cheveux blonds pâle, presque blancs, et des lunettes de soleil lui mangent le visage. Vous marchez un peu vers lui, assez pour qu'il vous aperçoive.
"—Bonjour ! Moi c'est John, et toi ?"
Vous espérez faire connaissance.
"—Dave.
—Ok ! Tu as besoin d'aide ?
—Je dois me rendre ici... fit-il en pointant le doigt sur une carte,
-C'est parti !"
En fait, vous ne savez pas du tout où c'est. Mais bon, du moment que vous essayez de l'aider...
Inexplicablement, dès que vous avez entendu sa voix, votre cœur s'est mit à cogner. Sûrement la timidité, vous êtes très timide. Mais vous essayez de passer outre.
Vous vous mettez en chemin avec le dénommé Dave et tentez de discuter.
"-Tu as le tiers divin ?
-Ouais.
-Oh ! Super ! Moi aussi ! Je suis l'Héritier du Souffle, je contrôle les vents, et toi ?
-Le Chevalier du Temps, je peux voyager n'importe quand dans le continuum temporel, même me créer par accident des doubles paradoxaux sans conséquences graves.
-C'est cool !
-Pour être cool il faut que ce soit empreint d'ironie, un minimum. Ce pouvoir ne l'est pas.
-Ah euh, ok..."
Vous abandonnez. Soudainement, il trébucha, et ses lunettes tombèrent. Vous réussissez à entrapercevoir ses yeux, d'un profond rouge rubis. Magnifique, plus que les vôtres, d'un banal bleu océan.
"-Whoa ! Tes yeux sont magnifiques !
-Ouais c'est ça. Ils sont surtout mutants.
-Non ! Cette couleur est rare mais je ne pense pas qu'ils aient mutés !
-Hmm..."
Il ramassa ses lunettes et les remit rapidement, avant de se cloîtrer dans le silence. Vous entrez alors dans un état second, commandant aux vents de trouver votre destination. C'était gris, vide, à l'exception d'une orbe, comme un portail, rouge. Comme le tiers divin de votre compagnon de route. Après tout, c'était peut-être normal. Perdu dans votre état second, vous n'avez pas remarqué qu'il s'est arrêté. Ce n'est que quand il vous appela que vous vous en rendez compte. Vous sortez de votre transe et vous retournez. ******, il était vraiment beau avec le vent qui faisait jouer ses cheveux et sa cape volant derrière lui. Non mais qu'est-ce qui vous prends ? Vous n'êtes pas encore bien sorti de votre transe, c'est sûrement ça. Oui, c'est ça. Il allait bientôt faire nuit. Vous vous arrêtez et établissez un "campement" sous un arbre. Ouais en fait juste vous vous asseyez. Vous choisissez de jouer avec les vents pour passer le temps. Lorsque vous revenez au monde réel, vous constatez que Dave a sûrement fait un petit voyage temporel car il attendait que vous reveniez, avec de quoi manger.
"Oh, merci !
-De rien. Moi aussi j'ai faim.
-O-ok."
Vous vous rapprochez et commencez à manger. Quand Dave eut fini sa part, il disparut purement et simplement, vous laissant seul. Vous continuez votre petit jeu, et finissez par vous endormir. Vous vous réveillez le lendemain, Dave dormant contre vous. Vous vous écartez rapidement avant de vous demander pourquoi, il n'y avait aucune raison d'être gêné ! Vous vous rallongez là où vous êtes, trop fatigué pour faire autre chose. Ce fut Dave qui vous réveilla en vous secouant, penché au dessus de vous pour mieux vous hurler dessus. Le soleil était maintenant haut, vous aviez dû dormir longtemps.
"-John ! John ! Debout ! Aller ! Faut qu'on parte !
-C'est bon, j'suis réveillé !, faites vous, encore à moitié endormi,
-Bon, dépêche-toi, il est au moins 11h !
-J'me serais douté vu le soleil ! On y va ?
-On y va !"
Vous vous mettez en marche, dans le silence. Un silence si tendu qu'un rien peut le briser. Vous n'aimez pas ce silence.
"-Dave ?
-Hm ?
-Non, rien en fait.
-Dis toujours.
-Euh... ça peut paraître indiscret, mais pourquoi veux-tu aller au milieu de nulle-part ? Il y a juste une orbe rouge !
-Je dois passer par cette orbe. Bro me l'a dit.
-Bro ?
-Mon frère.
-Okay..."
Le silence revint. ****** de silence. C'est oppressant le silence. Juste un moment où il n'y a pas de bruit. Un moment stressant. Bon, si on arrêtait avec le silence ?
Vous vous apercevez que Dave vous a dépassé. Vous contemplez sa silhouette. Ses cheveux blonds en bataille et sa cape volant derrière lui, son pas décidé et le balancement de ses bras. Stop. Qu'est-ce qu'il vous prends ? Vous n'en savez rien, c'est plus fort que vous. Vous n'êtes plus très loin maintenant, par rapport au début. Mais sinon encore assez loin. Vous n'aimez pas la distance. Étrangement, vous redoutez le moment d'arriver. Vous continuez à marcher, perdu dans vos pensées. Vous rentrez dans quelque chose. Quelqu'un, c'est Dave. Vous ne vous êtes pas aperçu qu'il s'était arrêté.
"—John ?
—Hm ?
—Non, rien, c'était pour voir si tu avais encore ta voix.
Première fois qu'il faisait de l'humour ! Vous répondez :
—Eh bien oui, ma voix existe encore !" Vous riez tout les deux, puis ce stupide de silence revînt. Vous replongez dans vos pensées, qui dérivent vers Dave. Ses cheveux blonds, ses lunettes cachant ses grands yeux rouges, sa silhouette élancée, ses mains fines, tout vous fascine chez lui. Quand vous le regardez, votre cœur s'accélère, et quand vous lui parlez, intérieurement vous êtes dans un état pas possible ! Pour peu, vous vous croiriez amoureux. Mais tout comme Dave, vous êtes un garçon. Mais en vos treize années de vie, vous n'avez jamais ressenti ça. Jamais aussi fort. Juste une fois, mais comparé à ce qui se passe en vous en ce moment même, ce n'était quasiment rien. Non, rien du tout en fait. Vous vous demandez vraiment ce qui vous arrive, vous ne comprenez pas vraiment. Vous continuez de marcher, toujours perdu dans vos inexplicables pensées. L'orbe finit par enter dans votre champ de vision. Elle se voit de vachement loin. Ouais, très très loin. Dave accéléra le pas, et ça vous fit incompréhensiblement mal. Vous forcez le pas aussi, le cœur étrangement lourd. L'orbe se rapprochait inévitablement, fatalement. Vous levez les yeux et jetez un regard à Dave puis le re-braquez sur le sol. Arrivé à proximité de cette orbe, devenue à vos yeux une horreur, même si vous la trouvez plutôt jolie, Dave se retourna, un sourire éclairant son visage, sourire légèrement teinté de tristesse aussi.
"—Au revoir John, merci !
—D-derien"
répondez-vous, en essayant de cacher votre étrange accablement. Dave fit volte-face pour être face à la rougeur brillante qu'était l'orbe, avant de courir en sa direction et de sauter dedans. Vous prîtes un coup au coeur, sans savoir pourquoi. Vous faites demi-tour, avant de vous figer, et, soudainement, vous mettre à courir vers l'orbe et avant de disparaître en son sein, hurlez
"—Dave, j'arrive, attends-moi !"

Le cri (17/06/14)
Spoiler: show
Il rentra chez lui, encore une fois abattu. Il passa devant son frère, qui vantait encore et toujours les mérites de cette ****** de série à l'eau de rose, devant ses parents, ces parents qui ne voyaient pas qu'il allait mal, qu'il souffrait, qu'il le cachait pour ne pas que ça soit pire. Il monta dans sa chambre, à l'atmosphère froide et impersonnelle, n'exprimant pas son esprit, ses pensées, exprimant des niaiseries stéréotypées sur les garçons de son âge, foot, rugby, et autres scènes de sport ornaient les posters éparpillés sur ses murs blancs. Son étagère, emplie de revues qu'il n'avait jamais lues. Il posa son cartable, lourd, qui lui cassait le dos malgré ses quatorze ans, quatorze années dont onze à souffrir, à se faire martyriser à l'école et au collège. Pourquoi ? parce qu'il aimait des choses non communes, comme Vocaloid, la lecture, le dessin, parce qu'il était grand, et très maigre, parce qu'il était brun foncé aux yeux argent. Rien qu'à cause de conneries, que les idiots peuplant le monde trouvaient importantes. Où qu'il soit, il se sentait au milieu d'attardés mentaux qui ne pensaient qu'au sexe. Il n'y avait qu'avec quelques rares personne que ce sentiment ne le prenait pas à la gorge. Des personnes comme son directeur, sa prof de français et son prof de physique. Il n'avait jamais aimé personne, il trouvait les filles trop niaises, à ne penser qu'à a mode, aux beaux garçons et etc. Il prit un carnet, neuf, au pages encore vierges de tout trait, et un stylo plume, lui, usé, la marque de ses doigts faisant pâlir la noirceur du plastique. Il s'assit quelque minutes sur son lit, avant de se lever, et de passer la porte. Il repassa au salon, la scène n'ayant changé, et sorti. Des pensées morbides lui empoisonnaient ses souvenirs. Il marcha, jusqu'à la falaise qui bordait la mer, près de chez lui. Il s'assit au bord, laissant ses jambes pendre dans le vide, et sorti le cahier. Il commença à dessiner, des scènes de colère et de douleur, à écrire, des poèmes, de rage et de tristesse. Ses pensées, il exprimait ses pensées. C'était le seul moyen qu'il avait trouvé, vu sa timidité maladive et la connerie des gens. Une fois les rares promeneurs partis, il était temps, aux environ de 21h, il ferma le cahier et le posa à côté de lui. Il baissa la tête et des larmes roulèrent sur ses joues. Pas de ces larmes qui ne durent que quelques secondes et qui sont toutes petites, non, il pleurait à gros sanglots, cela durait maintenant depuis une dizaine de minutes. Il en avait marre de souffrir, d'être rabaissé, d'être rejeté. Marre de vivre. Il se leva, et pris sa résolution. Il s'avança au bord du vide, ses larmes s'étaient taries, laissant des sillons marqués sur ses joues, ainsi qu'une détermination à toute épreuve sur son visage. Il serra les paupières, et une unique larme coula, brillante dans la lumière de la lune. Par ses expressions, son comportement et ses pensées, il avait crié à l'aide, mais on ne l'avait pas entendu. Ce soir-là, il ne rentra pas chez lui, et les vagues se teintèrent de rouge.
Il est moi. En exagéré, effectivement. Mais j'ai tenté aussi.

Je sais po quel titre mettre, si vous avez une idée je suis preneuse ^^' (Vantascest, 18/07/14)
Spoiler: show
—Tu m'aimes hein ?
Vous aviez prononcé ces quatre mots rempli d'espoir, et il vous avait répondu, son éternelle clope au bec, qu'évidemment, il vous aimait. Mensonge. Un de plus. Cronus vous mentait depuis longtemps, vous, celui qu'on prenait parfois pour une fille à cause de votre étroite poitrine et vos larges hanches, vous Kankri Vantas, vous qui l'aviez fait craquer avec votre pull rouge, que vous portez en toute occasion. Ce traître vous trompait depuis plusieurs mois avec ELLE. Elle ne savait pas qu'il vivait en colocation avec son "petit-ami". Et elle est venue, a cassé les manigances et les alibis douteux que le seadweller vous servait depuis quelques temps. Vous aviez vu rouge, lui avez hurlé dessus, à cette c*nne, lui avez claqué la porte au nez et attendu votre amant trois heures durant, en vous imaginant des milliers de scénarios, pour s'expliquer. Il vous avait brisé. Il avait confirmé qu'il vous trompait. Vous lui en avez voulu, à un point pas possible, votre rancune s'est quelques peu calmée mais occupe une place importante dans votre esprit. Maintenant, vous haïssez ses cheveux gominés, son nom, Cronus Ampora. Cronus, maintenant il vous fait penser à Chronos, le dieu grec qui a essayé de bouffer ses enfants, et Ampora, à un Amphore. Avant, Cronus signifiait "crocs", ceux avec lesquels il vous mordillait la peau lors de vos moment seul à seul, et Ampora, vous ne saviez pas exactement, mais ça vous faisait penser à un endroit de nuages, ou du moins qui en avait l'air, avec des fleurs, par milliers, et un lac, un grand lac d'eau pure et claire. Non, ce n'était plus le cas. Vous aviez dû quitter le petit appartement où vous habitiez depuis bientôt deux ans. Deux ans. Balayés en quelques mots à peine. Des mots encore douloureux dans votre mémoire. Des mots ancrés au milieu de souvenirs heureux. Vos premières rencontres, où vous lisiez sur un banc, et qu'il venait s'asseoir à côté de vous. Et puis il vous avait adressé la parole, et ça avait fini de vous conquérir, d'entendre pour la première fois sa vois grave et chaude, montant dans des tons légèrement plus aiguë sur certaines syllabes. Votre premier baiser, sur ce même banc, anciennement chéri, maintenant haït. Quand vous avez décidé d'emménager en colocation. Votre première nuit avec le troll au sang violet. Vos matins, où vous le trouviez toujours debout, votre petit-déjeuner prêt. Et puis cette idiote venue toquer à la porte. Les durs mots employés par votre ancien amant. Votre départ, vos valises à moitié vides que vous traîniez péniblement sur le chemin de votre maison d'enfance, où vous viviez avec votre père, ou plutôt lusus, Crabdad, et votre petit frère, d'un an et demi de différence, Karkat. Arrivé chez vous, après avoir bousculé des gens pressés, d'autres moins, des statues et toute autre présence de la rue, avec vos valises, ils vous avaient regardé un air surprit collé au visage, attentifs aux marques de larmes rougissant vous joues pâles. Crabdad ne vous avait pas beaucoup aidé, c'était Kar qui vous avait aidé à remonter la pente, toujours à votre écoute. Karkat, malgré son air hargneux, était, pour la peine de la connaître tant soit peu, une personne attentionnée, à l'écoute des autres, sensible et avenante. Il avait même finit par emménager dans votre chambre, en dormant sur son matelas, qu'il avait traîné au pied de votre lit, pour être auprès de vous lorsque vous vous réveilliez en larmes au milieu de la nuit. Vous avez finit par sentir quelque chose d'inédit dans votre poitrine quand vous croisiez le regard de votre frère. Il avait commencé par vous être impossible de soutenir son regard, puis lorsqu'il vous touchait votre respiration s'arrêtait un quart de seconde. Les symptômes n'avaient jamais cessé de s'amplifier, tandis que Karkat ne se rendait compte de rien (ou jouait particulièrement bien la comédie) ne changeait pas de comportement à votre égard. Quand vous étiez déprimé, il vous prenait dans ses bras, quand vous mentiez ou ne disiez pas quelque chose, il vous demandait de le regarder dans les yeux et de lui répéter. Ce sentiment en votre poitrine ne cessait de prendre de la place et de l'importance, comme une fleur qui pousse. Quand le bouton eut éclot, vous aviez bien dû admettre cette évidence : vous aviez finit par tomber amoureux de votre frère. Votre. Frère. Comme si être amoureux n'était pas déjà assez dur, ce devait être de votre frère ! Au fil du temps il avait été de plus en plus dur de vous taire. Et puis vous aviez craqué. Un soir, vous n'aviez plus tenu, et votre bégaiement vous reprenant (vous bégayiez autrefois, au temps où vous aviez environ 5 ans) vous avez lâché
-Kar-karkat, j-je t'-t'aimes...
Vous avez rougit plus que jamais, et votre frère restait silencieux. Puis vous avez entendu un bruit de couvertures et vous avez senti la main de Kar sur votre bras, juste avant qu'il n'appuie délicatement ses lèvres sur les vôtres pendant une demi-seconde.
-T'en fais pas moi aussi.
La voix de Karkat vous avait parue plus timide et hésitante que d'habitude.
-K-kar...
-Oui Crabdad va nous tuer s'il l'apprend, je sais.
-J-je...
Il ne vous laissa pas le temps de terminer votre phrase, mettant de nouveau ses lèvres sur votre bouche, un peu plus fort, un peu plus longtemps, assez pour que vous ayez le temps d'y répondre. Cette nuit-là, Karkat ne la finit pas sur son matelas à même le sol mais dans les bras de son frère.
don't kill me x)
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Messagepar jiji23 » 22 Mars 2014 13:08

Mon peu de graph =D

J'en suis au début, et je fais la majorité avec une appli de retouche photo mais bon xD
Je rajouterai plus de choses quand j'aurai transféré les images de ma tablette à mon ordi, mais pour le moment j'ai ça, la majorité avec fait PicsArt x)
Mais les récentes sont avec GIMP ^^

(29/11/14) Kit dragons
Spoiler: show
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Image

(01/12/14) Ban Adagio pour Nao ^^ (entièrement GIMP sauf pour a transparence, avec photofiltre o/)
Spoiler: show
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(02/12/14) Ban Shiika no Yume pour Nao, oui encore x)
Spoiler: show
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(02/12/14) Une ban pour Noël avec MSN ^^
Spoiler: show
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Messagepar jiji23 » 25 Mars 2014 21:07

Si je pouvais ne pas être seule sur ce topic ça m'arrangerais :roll:
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Messagepar jiji23 » 27 Mars 2014 19:05

Je n'ajouterais la suite seulemen quand j'aurais eu un avis, c'est un peu... désert là ._.
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Messagepar ReinBlo » 27 Mars 2014 21:04

YO! >.>
So... le chapitre 1 est plutôt bon mais ça se voit un peu que tu l'a écrit à la vas vite, tes idées ne sont pas assez développés: il y a trop de dialogue et pas assez de descriptions. Ensuite je ne pense pas que ça soit le peine de tous centré et de mettre certains mots en gras ou soulignés.
Voilu~ donc je pense que a serait d'abord mieux que tu réécrive d'abord le chapitre et que tu éclaircisse quelques points avants de postée le chapitre 2. Bonnne continuation :3
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Messagepar jiji23 » 28 Mars 2014 13:00

Merci^^
Donc je vais arranger ça !
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Messagepar jiji23 » 04 Avr 2014 21:09

2e chapitre pour quand j'aurais 5 réponses,là je me sens un peu seule x3
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Messagepar lucylleg » 05 Avr 2014 14:22

Coucou

Moi franchement j'adore! J'ai tout de suite acroché et je n'ai pas fait attention au petits "défauts".J'attends la suite avec impatience!
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Messagepar endless66 » 06 Avr 2014 16:35

J'aime beaucoup continue ! ;)

Kit par Yashura, merci à toi pour ton excellent travail ! ♥
Potit click ? ♥
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Messagepar men » 06 Avr 2014 17:55

C'est vrai qu'il est sympa le chapitre 1. J'attend impatiemment le chapitre 2.
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