Spoiler: show
La fuite
Je courais à en perdre haleine depuis deux minutes et j’étais déjà essoufflée, faut dire que j'ai jamais été forte à la course.
Un jeune homme d'une trentaine d'années, m'avait abordée à l'arrêt du bus que je venais de rater. Il m'avait mit une arme dans le dos et m'avait priée de me retourner. Comme si j'avais le choix. Je m'étais retournée et je l'ai vu, cet homme, il était beau, et je crois que je serai tombée amoureuse, si je ne m'étais pas rappelée, que cet homme me menaçait. Il avait les yeux vairons, un gris qui semblait correspondre parfaitement à sa voix métallique, froide et rude. Son autre œil était bleu et abritait une étincelle de folie, qui elle était en accord avec son sourire espiègle. Ses cheveux brun légèrement bouclés lui tombait devant les yeux, et il était toujours en train de les repousser. Il portait un tee-shirt noir avec la statue de la liberté dessus. Par-dessus, il y avait une veste en jean et il portait un pantalon de toile noire. Son chapeau de feutre lui donnait l'air d'un gangster. Il m'avait souris et demandé d'avancer sans geste brusque, il m'avait aussi dit qu'au moindre appel à l'aide, il n'aurait aucun scrupule à tirer. Malgré cette menace, je lui donnais un coup de poing dans le ventre et l'obligeais à lâcher son arme. Puis je me mis à courir, malheureusement, étant donné que nous étions en pleine campagne, il n'y avait personne pour m'aider.
Cela faisait maintenant trois minutes que je courais, le gars derrière moi se rapprochait, et il avait dû abandonner son arme, car il n'avait toujours pas tiré. C'est alors que je vis une maison sur le bord de la route. C'était celle de mon voisin, que je n'avais d'ailleurs jamais vu. Je frappais à la porte et sonnais, mais personne ne répondis. Jurant intérieurement, je cherchais une fenêtre. Je m'approchais de la première que je voyais et la brisais d'un coup de poing. J'entrais, la main ensanglantée à cause des coupures. La maison était somptueuse, elle ressemblait à un palais. Les murs étaient couverts d'étagères remplies de livres. Je ne m'attardais pas sur ce décor de contes de fée et grimpais à l'étage. Là je me cachais sous un lit et attendis.
Quelques jours plus tard, un petit sauvageon d'une dizaine d'années passa par là. Voyant cette maison, il se dit qu'il pourrait peut-être voler quelque chose dedans. Il alla vers la porte, et sans s'étonner qu'elle s'ouvrit, entra. Il vit beaucoup de livres, mais n'y fit pas attention. Il regarda une photo, sur laquelle posait un jeune homme d'un trentaine d'années, un chapeau de feutre sur la tête et un sourire espiègle sur son visage. Mais ce qui l'étonna, ce fut ses yeux : un bleu et un gris. Il reposa la photo et parti dans la cuisine. Ayant faim, il ouvrit le frigo et tomba sur moi, ou plutôt sur ma tête et sur celle de plusieurs autre gamins de notre âge. Il poussa un cri et referma le frigo. Il n'entendit pas l'homme qui s’approcha de lui et ne vit pas venir le coup de batte qui l’assomma. Depuis sa tête se trouve à côté de la mienne, tandis que nos corps se reposent six pieds sous terre.
Iule Dancre
Je courais à en perdre haleine depuis deux minutes et j’étais déjà essoufflée, faut dire que j'ai jamais été forte à la course.
Un jeune homme d'une trentaine d'années, m'avait abordée à l'arrêt du bus que je venais de rater. Il m'avait mit une arme dans le dos et m'avait priée de me retourner. Comme si j'avais le choix. Je m'étais retournée et je l'ai vu, cet homme, il était beau, et je crois que je serai tombée amoureuse, si je ne m'étais pas rappelée, que cet homme me menaçait. Il avait les yeux vairons, un gris qui semblait correspondre parfaitement à sa voix métallique, froide et rude. Son autre œil était bleu et abritait une étincelle de folie, qui elle était en accord avec son sourire espiègle. Ses cheveux brun légèrement bouclés lui tombait devant les yeux, et il était toujours en train de les repousser. Il portait un tee-shirt noir avec la statue de la liberté dessus. Par-dessus, il y avait une veste en jean et il portait un pantalon de toile noire. Son chapeau de feutre lui donnait l'air d'un gangster. Il m'avait souris et demandé d'avancer sans geste brusque, il m'avait aussi dit qu'au moindre appel à l'aide, il n'aurait aucun scrupule à tirer. Malgré cette menace, je lui donnais un coup de poing dans le ventre et l'obligeais à lâcher son arme. Puis je me mis à courir, malheureusement, étant donné que nous étions en pleine campagne, il n'y avait personne pour m'aider.
Cela faisait maintenant trois minutes que je courais, le gars derrière moi se rapprochait, et il avait dû abandonner son arme, car il n'avait toujours pas tiré. C'est alors que je vis une maison sur le bord de la route. C'était celle de mon voisin, que je n'avais d'ailleurs jamais vu. Je frappais à la porte et sonnais, mais personne ne répondis. Jurant intérieurement, je cherchais une fenêtre. Je m'approchais de la première que je voyais et la brisais d'un coup de poing. J'entrais, la main ensanglantée à cause des coupures. La maison était somptueuse, elle ressemblait à un palais. Les murs étaient couverts d'étagères remplies de livres. Je ne m'attardais pas sur ce décor de contes de fée et grimpais à l'étage. Là je me cachais sous un lit et attendis.
Quelques jours plus tard, un petit sauvageon d'une dizaine d'années passa par là. Voyant cette maison, il se dit qu'il pourrait peut-être voler quelque chose dedans. Il alla vers la porte, et sans s'étonner qu'elle s'ouvrit, entra. Il vit beaucoup de livres, mais n'y fit pas attention. Il regarda une photo, sur laquelle posait un jeune homme d'un trentaine d'années, un chapeau de feutre sur la tête et un sourire espiègle sur son visage. Mais ce qui l'étonna, ce fut ses yeux : un bleu et un gris. Il reposa la photo et parti dans la cuisine. Ayant faim, il ouvrit le frigo et tomba sur moi, ou plutôt sur ma tête et sur celle de plusieurs autre gamins de notre âge. Il poussa un cri et referma le frigo. Il n'entendit pas l'homme qui s’approcha de lui et ne vit pas venir le coup de batte qui l’assomma. Depuis sa tête se trouve à côté de la mienne, tandis que nos corps se reposent six pieds sous terre.
Iule Dancre
Merci à jiji23 pour la correction.