Si le/la propriétaire souhaite réouvrir/faire supprimer son topic, il/elle peut contacter un modérateur artistique ( donc Cats ou moi-même), soit en postant sur ce topic viewtopic.php?f=71&t=3793 , soit par MP.
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Coucou ^^ à tous !
Comme vous l'aurez compris d'après le titre, ce sujet est une espèce de boutique où vous pouvez me commander des histoires pour vos créatures (si vous avez la flemme de les faire vous-même
) !Bon, j'espère avoir mis tout cela là où il faut et que je fais rien de travers
... Et si je n'ai pas le droit de proposer ce sujet, dîtes le moi s'il-vous-plaît (ne sait pas à qui elle s'adresse mais bon). Donc si quelqu'un remarque que quelque chose ne va pas, merci de me prévenir 
!Règles :
- Un petit "Bonjour !" ou "Merci !" est toujours apprécié
!- Pas de "c'est nul", "tu mets super longtemps, grouilles-toi", etc...
- On évite le Hors-Sujet, on parle histoire ici !
- Vous pouvez poster des histoires déjà créées pour me montrer le genre d'histoire que vous voulez mais évitez d'en mettre des centaines !
- Pour prouver que vous avez bien tout lu, écrivez le nom d'un animal dans la partie "code"...
Pour les histoires, c'est gratuit (pour l'instant
nan, j'plaisante ! *sort*) ! Voilà de quoi passer commande (en sachant que je n'écris pas à la vitesse du son...) :- Code : Tout sélectionner
[b]Pseudo :
Créature à qui écrire une histoire :
Longueur de l'histoire (barrez les mentions inutiles) :[/b]courte / moyenne / longue
[b]Thème de l'histoire (évitez les choses trop "osées") :
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En cours :
Spoiler: show
- Moon27
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EXEMPLES :
Réalisée pour Iggycobalt ("...", Destrinos, Juillet, 2013, 1/4)
Spoiler: show
Histoire
de
CHEYENNE
de
CHEYENNE
PROLOGUE
De mémoire de Destrinos, on n’avait jamais connu plus généreux et courageux que Le Grand Brillant, chef incontesté du Troupeau Sauvage Septentrional. On disait même qu’il descendait du Soleil lui-même ! Partout ses exploits étaient contés et tous l’admirait pour sa grande sagesse. Le bruit courait qu’il était originaire d’Aydo’h mais qu’il avait décidé de parcourir Renarhim, espérant apporter un peu de lumière dans cette contrée de ténèbres éternelles.
Mais un jour, son territoire fut menacé d’invasion par la Horde Sanglante, chevaux cruels et sanguinaires qui tuaient ceux qui osaient résister à leur injuste dictature. Le héros légendaire dut partir en guerre seul, ne voulant pour rien au monde risquer la vie de ses semblables. Il trouva la Horde et tua tous ses combattants lors d’un combat épique. Ce fut une hécatombe. Il allait quitter le champ de bataille lorsque l’un des ennemis, qui avait feint d’être mort, bondit en avant et mordit sauvagement la patte arrière droite du héros, la tranchant net. Le Grand Brillant hurla de douleur, se cabra et laissa ses sabots retomber puissamment sur la nuque de son dernier adversaire. Puis, éprouvé, le héros se fit un garrot de fortune et s’allongea pour dormir et reprendre des forces.
La douleur le réveilla un peu plus tard et, incapable de se lever, le Destrinos décida de faire appel à la magie de son pays d’origine. Il ferma les paupières et se mit alors à briller d’un éclat si puissant qu’il illumina toutes les plaines aux alentours. Quand il rouvrit les yeux, il se trouvait avec son troupeau. Tous murmuraient, impressionnés. Mais toute cette lumière avait attiré l’attention de la déesse Sangorah, reine de ce monde d’ombres et de ténèbres. Le fait que l’on use de la magie de son frère Astisian dans son royaume plongea la divinité dans une colère dévastatrice. Elle punit le coupable en faisant souffler un vent de terreur sur le troupeau. Pris de panique, les Destrinos s’enfuirent dans toutes les directions malgré les supplications de leur chef. Atterré, celui-ci regarda Sangorah apparaître devant lui et effleurer sa blessure. Cette dernière se mit alors à enfler et du pus verdâtre s’en échappa. La déesse disparut. Le Grand Brillant s’effondra sur le sol. Il poussa un râle déchirant et cracha du sang. Le dieu d’Aydo’h décida alors de l’accueillir parmi les étoiles et créa une constellation dans le ciel de Gothicat en son honneur représentant son triomphe contre la Horde Sanglante. Sangorah leva les yeux vers ces nouveaux astres et, émue par la beauté de cette œuvre, décida de rendre hommage à sa victime. Sa colère envolée, elle redescendit sur Renarhim et recueilli le sang du héros. Elle le métamorphosa en une pouliche d’un brun terne qui n’avait rien d’extraordinaire. Astisian déclara alors à sa sœur :
- Si tu veux rendre honneur au courage et à la bonté du Destrinos indomptable que tu as tué, appelle sa fille Cheyenne.
Le dieu disparut. Sangorah se pencha sur la pouliche et lui donna le nom. Elle lui murmura alors à l’oreille :
- Si un jour tu désires recevoir la bénédiction de ton père, montre-toi aussi valeureuse que lui…
Cheyenne se leva sur ses pattes encore tremblantes et releva la tête. Elle n’était pas jolie et tout son corps semblait être recouvert de boue. Mais elle était vivante. La divinité s’évapora, laissant la pouliche seule face à son destin.
CHAPITRE 1
Cheyenne grandit dans les plaines sans fin de Renarhim, seule, sans but. Elle apprit à sauter plus haut que n’importe quel Lipicus, à trouver de quoi se nourrir en toute circonstances, à voir dans la nuit… Mais elle ne parvenait pas à courir, comme si sa robe couleur boue entravait ses mouvements et que sa patte arrière droite était aussi lourde que du plomb. Les rares créatures qu’elle croisait ne cherchaient pas sa compagnie, son aspect sale les repoussant involontairement. La jeune Destrinos était très attristée de cela. Alors elle décida de trouver quelqu’un d’assez courageux pour voir au-delà de son physique. Elle erra longtemps, traversant son pays natal jusqu’à arriver aux célèbres Grottes d’Oros. En cherchant un endroit confortable où s’installer pour la nuit, Cheyenne aperçut la lueur d’un feu. Elle s’approcha prudemment et découvrit un grand Destrinos couché près des flammes, le regard infiniment triste. L’entendant, l’inconnu leva la tête vers elle et se releva en redressant son encolure. Il parut soudain très impressionnant à la jeune Destrinos mais elle le toisa d’un regard plein de curiosité.
- Qui êtes-vous ? demanda-t-elle
- Fallon, fils de Foallyrio répondit son aîné avec dignité, et toi, petite imprudente, qui es-tu ?
La jeune Destrinos sourit. Il ne s’était pas enfui comme tous les lâches qu’elle avait rencontrés jusque-là. Elle fut heureuse de pouvoir lui dire le peu de chose qu’elle savait sur elle.
- Je suis Cheyenne, fille du Grand Brillant !
Sous ses yeux éberlués, le vétéran s’agenouilla immédiatement devant elle.
- Euh…vous pouvez vous relever vous savez…, dit-elle maladroitement
Fallon s’exécuta et la regarda avec admiration.
- La fille du Grand Brillant…, souffla-t-il les yeux embués
- Mais je ne sais même pas qui il est, confia Cheyenne en baissant les yeux
Le Destrinos l’invita à s’asseoir près du feu et lui conta avec fougue la longue histoire du Grand Brillant. Une fois qu’il eut fini de raconter tous ses exploits, la jeune Destrinos, les yeux rempli d’étoiles, dit à son aîné :
- Waoowww… C’était vraiment quelqu’un de formidable…je suis très fière d’être sa fille ! Mais, si je peux me permettre, Fallon, comment connaissait vous aussi bien mon père ?
Le Destrinos soupira, et conclu son récit les larmes aux yeux :
- Le Grand Brillant mourut après avoir vainement tenté de nous retenir, nous membres du Troupeau Sauvage Septentrional… J’étais son lieutenant et quand Sangorah a insufflé la peur à nos cœurs, je me suis enfui avec les autres… Je regrette tellement !
Touché par l’histoire du vétéran, la jeune Destrinos lui déclara :
- Moi, Cheyenne, fille du Grand Brillant, je jure de rassembler tous les membres du Troupeau Sauvage Septentrional et de les guider jusqu’à ma mort ! Fallon, fils de Foallyrio, me prêteras-tu serment comme tu l’as fait à mon père avant moi ?
Une larme de joie roula sur la joue du Destrinos qui hocha la tête avec émotion. Il s’inclina.
- Moi, Fallon, fils de Foallyrio, je jure de t’aider à chaque fois que cela m’est possible et de te soutenir dans la dure mission que tu as décidé d’entreprendre, déclara à son tour le vétéran solennellement
Cheyenne effleura le front du Destrinos de son museau. Il se releva et elle bomba fièrement le poitrail.
Ils se couchèrent à côté du feu et s’endormirent. Ils avaient tous deux découvert ce soir un sentiment précieux : l’Espoir.
CHAPITRE 2
Cheyenne et son nouveau lieutenant galopèrent longuement, la jeune Destrinos peinant à suivre son aîné mais le cachant du mieux qu’elle pouvait, et finirent par enfin tomber sur un petit troupeau. Ces derniers broutaient l’herbe rare des sombres montagnes de Renarhim et seulement deux chevaux, plus grands que les autres, levèrent la tête à leur approche. D’un air méfiant, ils les regardèrent s’approcher. Fallon pencha la tête vers Cheyenne et lui murmura, excité :
- On a vraiment de la chance ! Ce sont les triplés Ombrage, Fest et Targhen, fils de Cabalyn… Les membres les plus anciens, les plus valeureux et les plus forts du Troupeau Sauvage Septentrional ! Après ton père, bien entendu.
Le Destrinos à la crinière d’orage et de brume reconnut en premier son ancien lieutenant. Incrédule, il hennit de joie. Les deux autres dressèrent aussitôt les oreilles et saluèrent leur ami.
- Fallon ! s’exclama Fest, cela fait si longtemps !
- Bienvenue à toi, déclara Ombrage de sa voix semblable à un roulement de tonnerre
- Bonjour mes amis ! dit l’intéressé en se frottant amicalement à ses camarades
- Qui est cette Destrinos si laide ? lui demanda Targhen en murmurant
La jeune Destrinos, qui l’avait entendu, répondit elle-même :
- Je suis Cheyenne, fille du Grand Brillant et futur meneuse du Troupeau Sauvage Septentrional !
Les triplés l’observèrent avec méfiance.
- Fallon, cette jeune fille est-elle vraiment celle qu’elle prétend être ? demanda Targhen
- Oui, c’est elle ! déclara le lieutenant, et je lui ai prêté serment de fidélité car elle a juré de réunir à nouveau tous les membres du Troupeau !
- Jeune Cheyenne, dit Ombrage, tu es bien courageuse et c’est une entreprise fort louable…
Il s’inclina devant elle et ses frères l’imitèrent. Les trois Destrinos, impressionnés par l’assurance dont faisait preuve la fille du Grand Brillant, lui jurèrent fidélité à leur tour.
La jeune Cheyenne et ses compagnons de route voyagèrent pendant des mois, cherchant dans tous les recoins de Renarhim les membres du Troupeau Sauvage Septentrional et, au bout d’un an, trois mois et neuf jours, elle avait accompli l’inimaginable : la jeune et laide Destrinos avait réussi à rassembler au grand complet le Troupeau du Grand Brillant !
CHAPITRE 3
Le Troupeau Sauvage Septentrional comptait désormais tous ses membres : Fallon, Ombrage, Targhen, Fest, Kingdom, Sombrenuit, Skelis, Spight, Seth, Tristan, Constellor, Cœur Tendre et un beau Destrinos rouge vif avec des fils d’or dans sa crinière. Malheureusement, quatre Destrinos manquaient à l’appel car ils été morts de vieillesse avant de rencontrer Cheyenne : Philéas, Bunny, Picnic, et le célèbre Cabalyn, connu pour le fait qu’il était le Destrinos le plus belliqueux du Troupeau.
Lorsqu’ils se furent tous rassemblés autour de Cheyenne, l’acclamant, hurlant la joie de leurs retrouvailles avec tous ceux du Troupeau, Constellor s’approcha de la jeune Destrinos. Il renifla son pelage avec attention. Tous s’étaient tus. Alors, il déclara :
- Cheyenne, tu as été maudite par Sangorah…
La jeune Destrinos, qui savait que cela signifiait qu’elle allait mourir très prochainement, recula, choquée, les larmes aux yeux. Les membres de son troupeau se mirent à pousser des hennissements indignés. Fallon cria plus fort que les autres :
- Sangorah, si tu nous entends, libère Cheyenne de ta malédiction ! Cette jeune Destrinos est sans aucun doute plus courageuse que nous tous réunis ! Elle ne mérite pas cela !!!
Un vent violent se mit à souffler mais les Destrinos restèrent là, entourant et protégeant Cheyenne du mieux qu’ils pouvaient. Alors, la déesse de Renarhim apparut.
- Vous êtes bien inconscients de vous dresser contre moi ainsi ! dit-elle avec une pointe d’amusement dans la voix, mais si vous y tenez…
Elle s’approcha de la jeune Destrinos, effleura son front et s’envola pour observer la scène. Le pelage de Cheyenne se mit alors à dégouliner, telle une boue épaisse, répugnante et noire, recouvrant les yeux, les oreilles, le museau de la jeune Destrinos qui commença à paniquer. Le liquide l’étouffait ! Horrifiés, ne sachant que faire, les membres du Troupeau étaient contraints de regarder leur chef se débattre sous la boue gluante et nauséabonde. Soudain, Targhen eu une idée et se précipita vers Cheyenne. Surmontant l’immense dégoût qu’inspirait le liquide, il mordit dedans. Il recracha la boue sur le côté et reprit une autre bouchée en grimaçant. Les autres Destrinos comprirent l’intention de Targhen et arrachèrent des morceaux du liquide avec frénésie. Cheyenne se débattait de plus en plus faiblement. Les membres du Troupeau accélérèrent encore le mouvement. Et le dernière parcelle de boue fut enlevée. Cheyenne s’effondra au sol, inconsciente.
Cheyenne ouvrit péniblement les yeux et se releva tant bien que mal. Les Destrinos du Troupeau poussèrent à l’unisson un soupir de soulagement et se mirent à la dévisager avec admiration. Intriguée par leurs airs étonnés, la miraculée baissa les yeux et vit son pelage. Il n’était plus d’un marron boueux, découvrit-elle, mais d’un splendide mordoré ! Ses crins étaient semblaient désormais être du cuivre liquide, qui coulait telle une rivière jusqu’à son garrot. La jeune Destrinos était sublime ! Sangorah sourit et s’assit sur le sol. Elle tendit les bras vers le ciel étoilé et une brume blanche descendit du ciel.
- Voici la bénédiction de ton père, déclara-t-elle
La brume quitta alors les mains de la déesse pour venir s’enrouler autour des pattes de Cheyenne. Elle les colora d’un blanc pur et forma une arabesque sur la patte arrière droite. La jeune Destrinos se sentit alors aussi légère qu’une plume. Sangorah disparut et Cheyenne se mit alors à galoper, son Troupeau la suivant en la félicitant. La jeune Destrinos fila aussi vite que le vent, goûtant enfin à ce sentiment de liberté dont elle avait tellement entendu parler. Cheyenne rit, si heureuse que les dieux rirent avec elle. Désormais, elle en était sûre : de là où il était, son père était fière d’elle !
Réalisée pour Ylil ("Faerys", Djaalins, Janvier, 2014)
Spoiler: show
FAERYS
Une nuit, il y eu sur le monde fantastique de Gothicat une sublime pluie d’étoiles. Ce fut si merveilleux que l’on prétend que tous les créatures nées cette nuit-là posséderaient un don précieux…
À Aydo’h, où le soleil se couche très tardivement, la pluie d’étoiles eu lieu dans la lumière du soleil couchant. Une femelle Djaalins, ne pouvant profiter du spectacle, s’enfuyait du palais, poursuivie par des gardes. Elle finit par les semer et, épuisée, se réfugia dans un temple. Elle s’allongea sur le côté pour soulager la douleur que lui infligeait le poids de son gros ventre. Soudain, ses muscles se contractèrent. Elle poussa un grognement de douleur et inspira péniblement. Les contractions continuèrent pendant plusieurs heures mais elle finit par mettre bas une petite femelle frissonnante. La mère, haletante, se retourna immédiatement vers son enfant et lécha vigoureusement son minuscule corps bleu et indigo. La petite poussa un petit gémissement et se pelotonna contre sa mère. Mais cette dernière avait eu le temps de voir la tête de l’enfant. Elle en eut les larmes aux yeux.
- Faerys, murmura-t-elle, tu te nommeras Faerys, ce qui signifie à la foi « maîtresse de son destin » et « reine ». Malheureusement, tu ne pourras guère prétendre à ce titre car ton oncle nous a chassées pour régner…
La petite, comme intriguée, leva les yeux vers sa mère. Et la couronne de lumière brilla sur son front.
Pendant ce temps, dans un palais de sable, à Sandisia, une autre Djaalins avait aussi accouché d’une petite femelle. Elle se tourna vers son compagnon.
- Bravo, Nira, chuchota-t-il, elle est magnifique ! Comment l’appelleras-tu ?
- Fenicis, répondit la mère, « soleil » et « sable », en honneur à son pelage…
La petite se tortilla contre le ventre de sa mère, faisant onduler les jolies taches de son pelage doré.
Par le hasard du Destin, un jour elles se rencontrèrent.
La majestueuse Fenicis et sa famille royale s’étaient déplacés jusqu’au Royaume-De-Lumière car ils devaient se rendre à une grande fête, donnée par le roi des Djaalins d’Aydo’h. La jeune fille n’avait guère envie d’y aller car une rumeur circulait sur lui : il aurait tué le souverain et sans doute l’épouse de ce dernier. Mais, étant l’héritière du trône Djaalins de Sandisia, elle se devait d’être présente. Elle revêtit alors une coûteuse mais somptueuse robe, qui avait…qui n’avait strictement aucun motif ! Et oui, les habitants du Royaume-Hors-Du-Temps étaient extrêmement sobre et méprisait les parures, quelles qu’elles fus.
La rusée Faerys, quant à elle, allait être présentée en tant qu’héritière légitime du trône Djaalins d’Aydo’h par sa mère. Ce serait un coup d’éclat et ce projet mettrait à jour les manipulations du roi pour accéder au trône. Et, si tout ce déroulait comme prévu, la jeune Djaalins et sa mère pourrait enfin revenir au palais pour gouverner à la place du cruel roi. Faerys lissa son magnifique pelage et s’engagea sur la route menant au palais. C’était la nuit, les étoiles brillaient encore plus que d’habitude, comme si elles souhaitaient bon courage. La jeune Djaalins se mêla habilement parmi la foule d’inconnus et attendit. Bientôt, le roi Djaalins d’Aydo’h grimpa sur l’estrade, les discussions cessèrent et il prit la parole d’une voix forte et assurée :
- Comme vous le savez tous, commença-t-il, je vous ai invités pour faire plus ample connaissance avec les dirigeants de Gothicat. Je ne suis roi que depuis peu de temps mais je compte rester longtemps parmi vous alors bienvenue à tous !
Tu te fourres le doigts dans l’œil, crétin ! pensa joyeusement Faerys
Soudain, elle vit sa mère monter sur l’estrade. Des exclamations fusèrent dans les rangs. Tous avaient en effet entendu la soi-disant disparition de la reine enceinte. Les dirigeants Djaalins vinrent la saluer l’un après l’auttre, heureux de revoir son visage cher aux cœurs de tous les sujets de Gothicat. Lorsque tous eurent rejoints leurs places, joyeux, la reine s’avança. Ignorant superbement le nouveau roi qui la couvait d’un regard furibond, elle déclara :
- Bonsoir, chers amis ! Je suis à cette fête en tant qu’intruse, car le roi d’Aydo’h ici-présent n’a pas juger nécessaire d’inviter l’épouse de son prédécesseur… Mais je suis surtout là pour dénoncer ses sombres machinations pour parvenir au trône : il a tué mon mari et m’a chassée du palais !
Des exclamations, cette fois incrédules et indignées, explosèrent dans la foule. Personne ne douta de l’honnête reine et les gardes se précipitèrent sur le roi et l’emmenèrent de force avec eux, en direction des cachots du palais. Il eu beau hurler et se débattre comme il pouvait, il disparu bientôt dans une fosse très très profonde… La reine appela alors Faerys :
- Et j’ai l’honneur de vous présenter ma fille, la désormais Princesse Faerys !
Cette dernière bondit sur l’estrade sous les acclamations de la foule et la jeune Djaalins promena son regard sur la foule. Son pelage sublime et son couronne de lumière brillèrent intensément. Tous les rois et reines Djaalins, admiratifs, montèrent à nouveau sur l’estrade pour rendre honneur à la jeune Princesse. Faerys fut particulièrement frappée par le regard intense et sauvage de la jeune Princesse de Sandisia. Lorsqu’elles frottèrent leurs joues pour se saluer, comme le voulait la coutume, l’air se chargea d’électricité et une bulle les entoura. Nullement apeurées, les jeunes Djaalins en profitèrent pour faire connaissance.
- Salut ! dit Faerys, comment t’appelles-tu ?
Le tutoiement était venu tout seul, comme si elles se connaissaient depuis toujours.
- Je suis Fenicis, répondit la Princesse de Sandisia, Faerys, ton pelage est sublime !
- Merci, fit l’intéressée en rougissant, toi aussi, toutes ses petites taches forment un ensemble saisissant !
Sans raison, elles furent gagnées par un irrésistible fou rire et quand elles réussirent à se calmer, la bulle qui les entouraient avait éclatée.
Tous les Djaalins présents constatèrent que toutes les petites blessures ou cicatrices qu’ils portaient sur eux avaient disparues ! L’explosion de la bulle avait guérit tous le monde ! Dans un bel ensemble, les créatures se mirent à ronronner de contentement. Les deux Princesses se tenaient côte à côte, certaines qu’un lien mystérieux, indéfectible mais invisible les unissaient à présent.
Une amitié magique, loyale, et plus profonde que le cachot où était maintenant enfermé le roi venait de naître entre Faerys et Fenicis…
Réalisée pour ludivine23 ("Fantomis", Stoufix, Halloween, 2011)
Spoiler: show
FANTOMIS
Une nuit sans lune, noire, les étoiles voilées par de sombres nuages…
Des citrouilles grimaçantes à la lueur des bougies…
Un manoir au plus profond de la forêt…
Une petite créature courageuse pointant le bout de son museau à l’intérieur…
- Bouh !!!
Le Stoufix sursauta. Il eut tout juste le temps de tourner la tête pour apercevoir un fantôme blanc s’enfuir vers le plafond. Amusé, il s’élança à sa poursuite, ombre parmi les ombres.
Une poursuite haletante dans les couloirs interminables…
Une forme floue et blanche, attendant à l’angle des couloirs pour s’enfuir à nouveau…
Un Stoufix d’un violet profond riant d’une voix fluette derrière lui…
Un manoir s’emplissant de cette joie de vivre…
- Bouh !!!
Le Stoufix courut à en perdre haleine, dévalant les escaliers jusqu’à l’entrée. La grande porte était ouverte sur l’extérieur. Il hésita. Le fantôme apparut devant lui. Le Stoufix bondit en avant.
Une forêt emplie de bruissements et d’yeux jaunes qui observaient…
Un manoir déjà loin entre les branchages entremêlés…
Une ombre violette à la poursuite d’une ombre blanche…
Une clairière éclairée par milles fantômes immaculés…
- BOUH !!!
Le Stoufix s’arrêta, encerclé. La danse des fantômes s’accéléra. Le pelage sombre se gonfla quand son courageux propriétaire inspira. Les esprits n’en formèrent plus qu’un et se penchèrent sur le Stoufix.
Un manoir attendant d’autres créatures audacieuses, reprenant son souffle pour attendre…
Une forêt emplie d’une vie intense et cachant un grand secret…
Un cadeau inestimable qui récompense un Stoufix spécial…
Un fantôme qui se détache des autres et qui dépose des étoiles d’espoir dorées dans une fourrure d’un violet profond…
Un héros qui se redresse et qui crie :
- Je suis FANTOMIS !!! Et je vous souhaite…un JOYEUX HALLOWEEN !!!...
Merci d'être passé !
!
