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Message par Ryuuchan » 20 Sep 2015 20:28

[Edit Tigereyes au 14/02/2018 : pour y voir un peu plus clair dans le forum des boutiques, nous avons décidé de locker les topics qui sont inactifs depuis plus d'un an, ce qui est le cas pour ce topic-ci.
Si le/la propriétaire souhaite réouvrir/faire supprimer son topic, il/elle peut contacter un modérateur artistique ( donc moi-même), soit en postant sur ce topic https://gothicat-world.com/forum/viewto ... =71&t=3793 , soit par MP.
Merci ]


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Bonjour et bienvenue dans le Scriptorium !



Passionnée par l'écriture, je vous propose de mettre ma plume à votre service et à celui de vos créatures afin de narrer le vécu de ces dernières. C'est pourquoi je mets dès aujourd'hui en place mon scriptorium. Le responsable bienveillant de ce sujet sera mon petit aide scribe, qui vous invite dès à présent à quelques informations sur le but et le fonctionnement du Scriptorium.



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Fonctionnement



Dans le Scriptorium, vous sont proposés les deux tâches suivantes :

* imaginer et rédiger les histoires de vos créatures,
* corriger les histoires de vos créatures


Pour ce faire, il vous est demandé de remplir l'un des questionnaires disponibles ci-dessous, celui qui correspond à votre demande (histoire ou correction, donc).

Si auparavant, vous souhaitez vous faire une idée sur ce que j'écris, je vous invite à jeter un oeil sur les textes suivants : Quelques textes...

Bien entendu, il vous sera demandé un peu de patience pour la réalisation des histoires. J'aime le travail bien fait et satisfaisant, et il se peut que je mette plusieurs jours à peaufiner un texte quand je me serai lancée dedans. Nous pouvons bien sûr travailler ensemble.





Quelques règles


Dans un premier temps, et ce afin d'éviter le risque de surcharge (je ne voudrais pas m'engager dans des commandes que j'aurai du mal à honorer), je limite les commandes d'histoires à 3 pour deux semaines. Si je vois que je travaille plus ou moins vite que prévu, je modifierai ces données en fonction. Cette limite est faite pour me permettre de fournir un travail correct et affiné comme il se doit (et d'avoir une vie IRL aussi, accessoirement :P).

Les demandes de correction ne sont pas limitées. Je corrige plutôt vite, donc pas de souci.




Si l'aventure vous intéresse, alors mon second aide scribe vous propose les formulaires disponibles. Vous pouvez aussi consulter l'avancement de votre commande.

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Message par Ryuuchan » 20 Sep 2015 20:29

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Formulaires



Code : Tout sélectionner
[b][u]Histoire[/u][/b]
[b]Votre pseudo :[/b]
[b]Créature concernée :[/b]
[b]Age / sexe :[/b]
[b]Caractère :[/b]
[b]Thème / genre :[/b]
[b]Autres créatures impliquées dans l'aventure ? :[/b]
[b]Autres précisions :[/b]



Code : Tout sélectionner
[b][u]Correction[/u][/b]
[b]Votre pseudo :[/b]
[b]Lien vers l'histoire à corriger :[/b]
[b]Correction orthographique seule ou avec correction syntaxique (c'est-à-dire que je vous aide à reformuler quand c'est nécessaire ;) ) ? :[/b]
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Message par Ryuuchan » 20 Sep 2015 20:29

Enfin, ma chère Henné tiendra la liste des commandes en attente, des commandes en cours de réalisation et des commandes achevées.


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Commandes en attente

- Commande Shokola
Spoiler: show
Histoire
Votre pseudo : Shokola
Créature concernée :
Image
Age / sexe : Femelle, âge adulte.
Caractère : Élégante, douce, gentille, elle est prête à tout pour aider son peuple.
Thème / genre : J'ai déjà eu quelques petites idées, ça se passerait dans la contrée de Nadare. Sa famille est morte à cause d'une avalanche. Elle était promise à un loup très puissant et beau, que tout le monde admirait, mais le loup en question a sombré dans la folie a cause de l'amour que Neige portait à un certain Glace. Ombres -le loup fou- aurait emprisonné Neige, mais cette dernière enferma son "promis" dans un tombeau de glace. Glace arriva et delivra sa chère Neige. Pour la fin, je ne veux pas qu'elle soit très heureuse, a toi de voir.
Autres créatures impliquées dans l'aventure ? :[/quote] aucunes !

-
-

Commandes en cours de réalisation

- Commande lmoi
Spoiler: show
Histoire
Votre pseudo :Lmoi Enchantée de vous connaitre très chère x)
Créature concernée :Image Un ptit calin ? :3
Age / sexe :16 ans (age humain) / F
Caractère :Mila a un caractère bien trempée on peut dire x) Elle est plutôt du genre a se mettre dans le pétrin c:
Thème / genre :LGDC (La Guerre des Clans) si tu connais sinon une aventure pleine de mystère =)
Autres créatures impliquées dans l'aventure ? :Non non a part sa mère et son frère (tu peut inventée leurs noms ^^ )
Autres précisions ://

- Commande Flamme du Nord
Spoiler: show
Histoire
Votre pseudo : Flaminouille'
Créature concernée : Image
Age / sexe : Une vingtaine d'années au début de l'histoire, il est plus vieux à la fin mais son âge est inconnu./ Mâle
Caractère : Au début de l'histoire, Clario est quelqu'un de peu confiant en lui, qui doute beaucoup et que ne se fait absolument pas confiance. Il n'est pas vraiment peureux mais il à l'impression de rater tout ce qu'il fait / A la fin, Clario à beaucoup gagné en confiance, c'est quelqu'un de sage, de droit.
Thème / genre :Fantasy
Autres créatures impliquées dans l'aventure ? : Solilia, sa soeur Image / Sa compagne, Estillia, qui ne connait pas son passé.
Autres précisions : j'ai une idée assez précise, si cela t'embête dit le moi ^^

Petit résumé :

Solilia et Clario ne connaissent pas leur parents, ils ont été recueilli par une générale de l'Armée De L'Ombre ( Isye ) Des années plus tard, en signe de reconnaissance à Isye, et aussi par conviction personnelle, Solilia s'engage dans l'armée, Clario, comme toujours, la suit.
Elle devient un lieutenant brillant tendit que Clario reste un simple soldat caché dans l'ombre.

Un jour, une violente bataille éclate et Solilia et son frère son appelés sur le champs de bataille. Clario est effrayé, il reste en arrière mais sa soeur est blessée... il ne sait pas quoi faire, aller l'aider et risquer sa vie ou rester en sécurité en dernière ligne, il n'arrive pas à faire de choix à temps et perd très vite sa soeur des yeux. La croyant morte, rongé par les remord, il ne peut pas retourner au camps et fuit.( j'aimerais que tu développe bien ce passage please ^^ ) Il part s'exiler dans les grotte d'Ouros, les années passent, Clario décide de tourner la page, de réecrire sa vie. Il rencontre une superbe louve, Estillia qui ignorera toujours tout de son passé, et entâme sa nouvelle existence. Généreux et sage, il devient très vite quelqu'un d'important et de très respecté.

Les années passent et un jour, lors d'un promenade en solitaire, il croise une louve qui s'attaque à un jeune minoushas. Clario se jette sur elle et sauve le bébé minou, mais en plein combat, il s'immobilise, il vient de reconnaître sa soeur, Solilia qu'il croyait morte. Celle ci continue à se déchainer. Clario murmure "- je n'ai pas fui tu sais" ou un truc du genre et elle s'arrêt enfin, reconnaisant son frère.( j'aimerais que tu développe bien ce passage please ^^ )...

Pour la fin, c'est assez floue, du coup je te laisse carte blanche !

-


Commandes achevées

- Commande kiyiya
Spoiler: show
C'est lorsque j'ai ouvert le dernier carton que je suis tombée dessus. Je l'avais oublié. Complètement oublié, ce carnet un peu miteux trouvé dans la rue. Beaucoup de pages étaient cornées et jaunies. Sa couverture en cuir marron avait elle aussi bien vécu, mais elle témoignait pourtant du soin que devait lui avoir accordé son précédent propriétaire. Le fermoir en laiton était terni, un coup de chiffon m'avait permis de lui redonner son lustre passé.

Le cuir vieilli était doux au toucher, et son odeur fleurait bon le grenier et le vieux livre. Un peu comme les ouvrages de jeunesse de ma mère, qu'elle ressortait de temps en temps d'on ne sait quel recoin de la maison.



J'avais à l'époque une dizaine d'années, et j'étais sur le chemin de retour de mon école. D'humeur maussade suite à une exécrable journée qui m'avait vu attribuer une lamentable note de géographie et me brouiller avec ma meilleure amie, je marchais d'un pas lourd, inquiète à l'idée d'annoncer mon « exploit » scolaire à mes parents. A cent mètres de la maison cependant, mon esprit fut attiré par autre chose : le fameux carnet. Il gisait là, au pied du muret de pierre qui bordait le jardin des voisins, entre deux touffes de pissenlits. Mue par la curiosité, je le ramassai et feuilletai quelques pages. C'est là je crois ce qui m'étonna le plus : malgré son apparence de vieux carnet, les pages étaient vides. Pas la plus petite trace d'encre, pas le plus petit mot griffonné quelque part. Je le glissai donc dans mon sac, entre deux cahiers, et cinq minutes plus tard je passai le pas de porte de mon chez moi.

Ce ne fut qu'au moment de me coucher que je le ressortis. Mes parents me laissaient habituellement lire une petite heure avant l'extinction des feux, mais ce soir je n'avais pas vraiment le coeur à me plonger dans un livre : je n'avais pas trouvé le courage d'annoncer ma note à mes parents et, l'esprit tracassé par cet aveu que je n'avais osé formuler, j'attrapai machinalement un stylo, et me mis à tracer avec application quelques mots sur la première page du carnet : « Journal intime de Dathura ». Puis je tournai la page, et restai quelques instants à contempler la page vide. Toutes mes copines avaient un journal intime - tellement intime, d'ailleurs, qu'elles en parlaient pourtant régulièrement à la cantine et aux récréations... Moi en revanche, je n'étais pas vraiment d'un naturel à coucher mes états d'âme sur papier. Mais ce soir, j'avais des choses à dire. Je fronçai les sourcils, passai une mèche de cheveux derrière mon oreille, puis me lançai :


« Cher journal,

Aujourd'hui a été l'une des pires journées depuis la rentrée. La maîtresse a rendu les devoirs de géographie. Apparemment, j'avais placé l'Angleterre en Finlande, le Portugal en Suisse, et l'Autriche en Pologne. Non, je n'avais pas tellement révisé. Mais qu'est-ce que j'y peux, moi, si la géographie ne me passionne pas et que j'ai une cervelle de moineau ? Evidemment, ça a bien fait rire Line, ma voisine de table et meilleure amie, quand elle a constaté à quel point la géographie et moi nous n'étions pas copines. Je ne l'ai pas très bien pris, mais je n'ai rien dit. Je me suis contentée de rire avec elle sans entrain et de lui passer mon stylo vert quand elle me l'a demandé.

Le temps est passé beaucoup trop lentement jusqu'au repas du midi. Je n'avais pas très faim. La maîtresse m'a un peu grondée pour le gâchis de nourriture, puis je suis sortie sur la cour en attendant la sonnerie de reprise des cours. Line m'a rejointe et, par jeu, s'est amusée à me chiper la fleur en mousseline que ma cousine m'avait offerte et que j'aimais entortiller dans mes cheveux. Une petite fleur bleue. Une datura, clin d'oeil au prénom que m'avaient donné mes parents.

J'y tenais beaucoup, et je n'avais pas vraiment le coeur à m'amuser. Je lui ai donc demandé un peu sèchement de me la rendre. Au lieu de quoi, n'appréciant pas le ton de ma requête, Line s'est mise à faire le tour de la cour en riant. Furieuse, je me suis lancée à sa poursuite. J'ai fini par la rattraper et lui arracher ma fleur des mains. Ses pétales étaient tous fripés, et une partie d'entre eux étaient restés dans la main de ma soi-disant copine. Je lui ai hurlé dessus, et suis repartie dans mon coin. Je n'ai parlé à personne du reste de la journée, et surtout pas à Line. Je l'ai toujours aidée quand elle en avait besoin, et je n'ai pas supporté qu'elle se moque de moi quand j'aurais eu besoin qu'elle me réconforte.

Voilà pour ce soir, cher journal. J'ai écrit beaucoup plus que je ne pensais. J'avais sûrement besoin de confier ça à... quelqu'un, même s'il n'est constitué que de cuir et de papier.
 »


Quand je levai le nez du carnet, je vis qu'il était bien plus tard que ce que j'imaginai. Je relus rapidement ce que j'avais écrit. A la réflexion, je trouvai stupide de m'adresser ainsi à un objet inerte et finis pas rayer mon paragraphe. Puis je pris conscience que l'un de mes parents étaient en train de monter les escaliers, sûrement pour me dire qu'il était temps de dormir. En hâte, je refermai le carnet, le fourrai sous mon lit et me glissai sous la couette. La tête de ma mère apparut quelques instants plus tard dans l'entrebâillement de la porte. J'éteignis la lumière en lui souhaitant bonne nuit.


Le lendemain, la journée ne fut pas meilleure. Je fis de mon mieux pour me concentrer sur ce que racontait la maîtresse, en revanche la situation avec Line s'envenima encore davantage. Malgré mes tentatives de réconciliation, elle m'ignora royalement, et alla se plaindre à mes camarades de classe, qui prirent apparemment son parti. Je passai donc la journée toute seule à rêvasser et à essayer de ne pas penser à mes ennuis, et c'est avec un sentiment de délivrance que je quittai l'école quand sonna la fin du dernier cours.

Arrivée à la maison, je courus dans ma chambre. Malgré mon insatisfaction de la veille à partager mes soucis avec un carnet, j'avais besoin de m'épancher. Je n'avais pas envie d'en parler à mes parents, aussi me résignai-je à coucher mes ennuis par écrit. Lorsque j'ouvris le carnet, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je découvris, sous mon paragraphe raturé de la veille, quelques lignes écrites d'une jolie encre indigo :


« Chère Dathura,

Je suis désolée pour les problèmes que tu rencontres avec ton amie. En revanche, si tu pouvais éviter de les écrire dans mon journal intime, je t'en serais reconnaissante.
 »


Interloquée, je relus plusieurs fois ces quelques lignes. Je me demandai si la personne qui avait perdu le carnet pouvait être l'auteur de ces mots. Puis je me dis qu'il était stupide que cette personne vienne chez moi, écrive dans le carnet, puis reparte sans même l'emporter. En plus, mes parents n'auraient certainement pas laissé un inconnu entrer chez nous et fouiller dans ma chambre. Mais dans ce cas, qui s'était permis d'ajouter son grain de sel à mes déboires ?

Machinalement, je pris mon stylo et répondis, comme si la personne se trouvait dans la même pièce que moi :


« Cher inconnu,

C'est dans MON carnet que tu écris, et je ne suis pas ravie que tu lises mes problèmes personnels.
 »


J'allais me traiter intérieurement d'andouille d'agir de manière si puérile, quand je vis, sous mes yeux émerveillés, de nouveaux mots s'inscrire juste sous les miens.


« Visiblement, il se passe quelque chose de bizarre avec nos carnets.


Je me mis aussitôt à écrire à sa suite :


« Effectivement, c'est embêtant ».


Puis, mue par la curiosité, je demandai :


« Comment t'appelles-tu ? »


« Céramine. »


Sur le moment, je fus agréablement surprise de rencontrer quelqu'un avec un prénom peu commun. D'un coup, je me sentais un peu moins seule, même juste à cause d'un simple prénom. Je baissai de nouveau les yeux vers le carnet, et vis que Céramine avec ajouté quelques phrases :


« Je suis sincèrement désolée de ce qui t'arrive. J'ai lu ton premier paragraphe. Ça s'est arrangé avec ta copine ?  ».


Je secouai la tête avant de me rendre compte que la personne ne pouvait pas me voir.


« Non, écrivis-je, ça a même empiré ».


Et je lui racontai ma journée. J'eus tout juste le temps de finir que ma mère me rappelait à l'ordre : j'avais des devoirs à faire. Je quittais donc Céramine, réalisant que je ne lui avais rien demandé et que je ne savais rien sur elle.

Les jours suivants s'enchaînèrent et me virent regagner peu à peu mon moral. J'appris que Céramine avait le même âge que moi et qu'elle aussi aimait lire. Nous n'écoutions pas du tout la même musique. Elle me fit découvrir ses groupes de pop anglaise, et moi les vieux groupes de rock que mon père m'avait fait découvrir. Grâce à son insistance, je finis par avouer ma note à mes parents, qui ne le prirent pas si mal. Ils me firent quelques remontrances quant au sérieux de mes révisions et supervisèrent davantage mes devoirs, mais il s'avéra que je m'étais fait du souci pour pas grand-chose. Mes parents me dirent que, pour peu que mon travail fût sérieux, il ne m'en voudraient jamais de mauvais résultats.


Pendant les deux années qui suivirent, je communiquai régulièrement avec Céramine. Tous les soirs, après mes devoirs, je lui racontais ma journée et elle la sienne. L'année suivante, nous entrâmes toutes les deux au collège et découvrîmes un monde bien différent du primaire. Nous partagions sur tout : les garçons que nous trouvions mignons, les potins de classe, les professeurs... Mes relations avec Line ne furent plus jamais les mêmes. Je l'ai longtemps regretté ; nous nous connaissions depuis la maternelle, et se brouiller pour une simple histoire de moquerie et de fleur abîmée me resta sur le coeur.

Arriva le moment où mon père changea de travail. Nous dûmes déménager dans un logement beaucoup plus petit ; de notre maison de campagne nous passâmes à un appartement de 50m2. Aussi, tous nos cartons ne purent être déballés. Ils furent entassés ici et là en attendant que mes parents trouvent une maison ou un appartement plus grand. Cela leur prit deux ans. Deux ans durant lesquels le carnet resta au fond d'un carton, et deux ans durant lesquels, je l'avoue, je finis par oublier un peu Céramine. Au début, je regrettais de ne plus pouvoir communiquer avec elle. Deux, trois fois je réclamai à mes parents une fouille des cartons. Deux, trois fois je dus renoncer : mes parents n'avaient ni le temps ni l'envie de tout ouvrir pour retrouver un sombre carnet. Et moi, malgré quelques tentatives, je ne pus jamais remettre la main dessus.


Le temps s'écoula doucement, jusqu'à cette année. L'année de mes quatorze ans. Pendant les vacances d'avril, mes parents ont enfin mis la main sur un logement intéressant. Enfin, j'ai récupéré une chambre qui ressemble à une chambre. Enfin, j'ai pu retrouver l'intégralité de mes affaires. Enfin, j'ai pu remettre la main sur mon carnet, un peu par hasard, et me rappeler les échanges que j'avais eu avec Céramine.

Lentement, avec émotion, j'ouvris la couverture et tournai les premières pages. Je voulais relire quelques unes de nos discussions avant de voir si Céramine était toujours là. Ma déception et ma surprise furent grandes lorsque je constatai qu'il ne restait rien de tout cela. Les pages que nous avions remplies de nos déceptions et de nos rêves d'écolières étaient intégralement effacées et me jetaient à la figure leur blancheur jaunâtre désespérément vide. Nos ratures, nos mots maladroits, nos délires... plus rien ne subsistait. Les mains tremblantes, je me jetai dans un carton pour en extraire tant bien que mal un stylo, et je me mis à écrire fébrilement :


« Céramine, tu es là ? »


Personne ne répondit. Ni dans les heures, ni dans les jours qui suivirent. De temps en temps, je réécrivais quelques phrases, qui demeurèrent sans réponse. Au fil des semaines, je finis par ranger le carnet dans un tiroir, où je finis par l'oublier à nouveau. Mes parents finirent les quelques aménagement de la nouvelle maison. Je commençais à travailler sérieusement mon projet d'orientation en vue de la fin de mon année de troisième.

Les grandes vacances arrivèrent et mes parents me permirent de partir en camping avec quelques amis sur la côte de Jade. Une de mes tantes n'habitait pas très loin et passerait de temps à autre voir si tout allait bien. J'étais alors avec trois amis que je m'étais faits en cinquième : Hélène, Coralie et François. Nous étions en train de finir d'installer la tente quand, après moult tentatives pour planter correctement les sardines (quelle idée d'accepter la vieille tente de mes parents aussi, j'aurais mieux fait d'acheter une tente qui se déplie toute seule...), Hélène proposa d'aller faire un tour en ville.

Il faisait beau et les touristes affluaient. L'air était empli d'odeurs de chichis, de barbe à papa et de crème solaire. Tout le monde se dirigeait évidemment vers la plage, shorts colorés sur les fesses et lunettes de soleil sur le nez. Lassée d'enlever sans cesse des cailloux de mes sandales, je les avais enlevées et le goudron chauffé par le soleil me brûlait la plante des pieds. Je portais la glacière dans laquelle nous avions mis nos déjeuners, essayant vaillamment d'éviter de la faire tomber tant la foule était dense. Hélène, Coralie et François avaient pris un peu d'avance, dans l'espoir de trouver un coin de plage encore libre. Evidemment, je finis par les perdre de vue.


C'est en sortant d'un attroupement devant un stand de confiserie que nos regard se croisèrent. Ce fut comme un déclic, une étincelle, un instant suspendu où le doute et la compréhension se côtoyèrent étroitement. Je ne sais pas ce qui se passa ni ce qui attira mon attention. Peut-être l'éclat passager de ses cheveux teints d'un bel indigo. Ou les fleurs chatoyantes qui ornaient son tee-shirt. Je lus dans ses yeux les mêmes sentiments qui me traversèrent. Je posai ma glacière, et nous nous rejoignîmes. Je dus demander deux fois, parce que la première, ma voix dérailla, nouée par l'émotion :

— Céramine ?

Je n'eus pas besoin de réponse. Elle me sourit. D'un sourire aussi chaleureux que les encouragements qu'elle m'écrivait, deux ans auparavant, quand mon moral n'était pas au mieux de sa forme. D'un sourire éclatant, qui vint illuminer ma journée. Au loin, j'entendis les appels de mes amis, qui se demandaient ce que je fabriquais. Céramine émit un petit rire joyeux, alla chercher ma glacière. Nous nous dirigeâmes toutes les deux vers la plage en parlant l'une par-dessus l'autre. Nous avions deux ans de silence à rattraper…

- Commande Ashera
Spoiler: show
Du haut de son rocher, Requiem jeta un oeil à l'entrée du sentier céleste. Aucune silhouette ne se détachait à l'orée des arbres qui bordaient les premiers mètres du chemin. Aucune silhouette depuis bientôt une journée complète. L'attente était parfois trop longue. Requiem passa un coup de langue impatient sur son pelage charbonneux, secoua brièvement ses ailes afin de les détendre un peu, puis sauta à bas de son perchoir. Le sol fertile ne s'était guère modifié depuis son dernier voyage, et elle en voulait particulièrement à son dernier compagnon de voyage d'avoir ainsi modifié son environnement.

Une fois passés les noisetiers qui marquaient l'entrée du sentier, l'endroit devenait agréable et luxuriant... jusqu'à l'écoeurement. Les végétaux avaient poussé de partout : fleurs multicolores aux senteurs enivrantes, lianes fines ornées de fins tortillons, arbres majestueux. Les insectes et la vie avaient surgit en quantité, flamboyant de leurs couleurs les plus exubérantes, bourdonnant de ci de là, butinant, fourmillant minutieusement à mille et un endroits différents.

Entre les arbres cependant, de temps à autre, une présence furtive faisait bruisser les herbes, agitait les ramures. Trop rapides pour l'oeil, on ne distinguait alors qu'un mouvement, un déplacement d'air. Et l'instant d'après, plus rien. Requiem haussa un sourcil dédaigneux, depuis longtemps habituée à ces manifestations. Soudain, ses moustaches frémirent. Imperceptiblement, l'environnement se mit à changer. De façon subtile, ténue. Des ronces s'entortillèrent autour des troncs. De fourbes bardanes firent leur apparition, parsemant le pelage de Requiem de dizaines de peluches blanches, dont elle eut un mal fou à se débarrasser.

Enfin, elle allait avoir un peu de travail. Elle fit quelques pas en direction des noisetiers. Une silhouette altière se dessina entre les arbres. Un pelage brun strié de rouge, un panache pourpre. Un nouveau pensionnaire pour le royaume des cieux était à la recherche d'un guide. Requiem jeta un regard à la végétation nouvelle, se demandant ce que cela présageait, puis, d'un pas élancé, avança vers son futur protégé.

Le visiteur jetait autour de lui des regards intrigués, mais non dénués d'une certaine assurance. Voyant approcher Requiem, il s'assit sur son arrière-train et attendit qu'elle arrive à sa hauteur.

- Brauw, salua-t-il d'une voix chaude lorsque ce fut le cas.
- Requiem, répliqua Requiem d'une voix flûtée. Je suis la gardienne de ces lieux et je suis ici pour t'aider à effectuer la traversée.

Les oreilles de Brauw s'agitèrent. Manifestement, il ne s'attendait pas à se trouver ici. Il se tenait sur le qui vive, aux aguets, même si son expression gardait son air faraud. Sa physionomie tout entière affichait sa confiance en lui malgré la nouveauté de la situation. Il n'avait probablement pas eu le temps de terminer ce qu'il était en train de faire au moment où il avait été envoyé sur le chemin céleste. La question qu'il formula sembla lui coûter, comme si s'adresser à Requiem constituait pour lui un aveu de faiblesse :

- On est où, ici ?
- Sur le chemin céleste, répondit Requiem, qui décidément n'aimait pas l'attitude arrogante de son nouveau compagnon.

Silence. Brauw semblait attendre la suite, puis se résolut à questionner à nouveau :

- Et... qu'est-ce que c'est, ton chemin céleste ?
- Le chemin du dernier voyage, assena Requiem. On t'a visiblement envoyé ad patres…
- Ad quoi ?
- Tu es mort, décédé, trépassé.

Un fugitif éclat de terreur traversa les yeux d'or de Brauw, et il agita nerveusement sa queue de droite à gauche. Il semblait énervé autant qu'effrayé.

- Toi aussi tu es morte alors ?
- Depuis longtemps, l'informa Requiem. Comme je te l'ai dit, je suis ici pour t'aider à passer le chemin.
- Oui enfin, ce n'est qu'un chemin, je peux me débrouiller tout seul, rétorqua Brauw.
- Tu crois ça ?
- De mon... hem... vivant, je suis... j'étais considéré comme le plus valeureux guerrier de ma dynastie. Je ne crains rien ni personne, et ce ne sont pas les quelques dangers d'un chemin de forêt qui me feront reculer. D'ailleurs, j'y pense : qu'est-ce qui m'oblige à passer par là ?

Requiem émit un petit rire peu flatteur :

- Puisque tu es si sûr de toi, tu n'as qu'à faire tes expériences tout seul. Visiblement, accepter l'aide d'autrui te semble difficile. Je suis là pour toi, mais je ne te conviens apparemment pas. Dans ce cas, je retourne sur mon rocher, en espérant qu'un autre se présentera aujourd'hui. Moi qui était contente de sortir de mon ennui.

Fièrement, elle lui tourna le dos, et se dirigea vers son emplacement favori. Intérieurement, elle se fustigea un peu : son rôle en tant que Gardienne était de guider les nouveaux venus, quels qu'ils soient. Un décédé arrogant n'aurait pas dû la voir faillir à sa tâche. Mais croiser un autre félin avec un tempéramment aussi trempé que le sien avait de quoi la déstabiliser autant que l'énerver.

De son côté, Brauw lui avait jeté un regard hautain. Se doutant que Requiem devait connaître son affaire, il ne tenta pas le retour en arrière. Il ne savait pas quel était le but de cette traversée, ni même s'il y avait quelque chose au bout. Il n'avait jamais cru en l'au-delà ou en une vie après la mort. Cela dit, il n'avait pas grand-chose d'autre à faire que d'aller de l'avant. S'il était réellement mort, les siens devaient à présent pleurer sa dépouille, et il serait certainement célébré dès que la bataille prendrait fin. En attendant, un autre tâche semblait l'attendre. Il jeta un regard noir à la petite chatte au pelage de corbeau. Elle s'était installée tranquillement et, sans plus sembler se préoccuper de lui, lustrait son pelage avec application. Brauw haussa les épaules, puis entama sa balade.

Du coin de l'oeil, Requiem suivit les premiers pas du nouveau mort. Elle hésitait fortement : devait-elle le suivre, ou le laisser se rendre compte qu'il avait besoin d'elle, au risque qu'il lui arrive quelque chose et qu'elle faillisse à sa tâche ? C'était bien la première fois qu'elle se disputait avec un trépassé. Cela faisait un quart d'heure que Brauw avait disparu au détour d'un premier virage du chemin lorsqu'elle perçut à nouveau les déplacement d'air. Cette fois, les poils de son dos se hérissèrent, et elle tressaillit d'appréhension. Elle, elle « les » connaisait. Lui pas. Assaillie d'une soudaine panique, elle sauta à terre et entama une course effrenée sur les traces de Brauw. Requiem s'attendait à le rattraper rapidement, mais le félin rouge et brun avait parcouru bien plus de chemin qu'elle ne l'avait pensé.

Entre les troncs, sur les côtés, elle percevait les premiers mouvements excités des habitants des lieux. Des habitants permanents, des habitants maudits. Elle avait l'impression de les entendre ricaner doucement, d'un ricanement oppressant, qui rappelait le crissement de griffes sur de l'ardoise. Des formes grises, rapides, furtives apparaissaient et disparaissaient parmi la végétation. Le coeur de Requiem lui paraissait sur le point d'éclater, lorsqu'elle aperçut Brauw, de loin. Il s'approchait du Xyts, le fleuve qui, en raison de ses tortueux méandres, traversait le chemin à plusieurs reprises. Ses eaux étaient glacées, et y plonger provoquait l'oubli.

Le pas de Brauw lui parut moins assuré que lorsqu'il était parti, et ses oreilles ne cessaient de tendre de droite et de gauche, trahissant l'angoisse de leur propriétaire.

- Brauw ! le héla-t-elle.

Le félin brun se retourna. En quelques foulée, elle le rejoignit. Juste à temps pour lui coller un bon coup d'épaule, et lui éviter le contact d'une silhouette grise, qui semblait fortement intéressée par le nouveau venu.

- Suis-moi, lui jeta-t-elle sans vraiment prendre le temps de s'arrêter.

Fébrilement, elle s'élança vers le fleuve et le franchit en quelques bonds, aidée par les quelques rochers qui affleuraient à la surface de l'onde. Arrivée sur l'autre rive, Requiem se remit à galoper. Elle n'eut pas à vérifier que Brauw la suivait bien. Le martèlement doux et feutré des pattes de son compagnon sur le sol de terre battue lui indiqua qu'il suivait la cadence.

En quelques minutes, ils arrivèrent près d'une hutte abandonnée. Requiem se jeta à l'intérieur, et Brauw en fit de même. Le lierre avait envahit la frêle construction, formant ici et là des nids douillet et confortables. Les deux chats, se laissèrent aller, le temps pour l'un et l'autre qu'ils retrouvent leurs esprits.

- C'était quoi ces trucs ? questionna Brauw quand il eut retrouvé son calme.
- Des trépassés, comme toi.
- Mais... j'en ai vu un de près. Ils ont l'air... décharnés... décomposés... C'est à cela que je ressemblerait d'ici quelque temps je suppose ?

Requiem secoua la tête.

- Pas si tu traverses le chemin céleste. C'est pour ça que je suis là. Eux, ils ont refusé de le faire. Ou ils n'ont pas pu.
- Et toi, pourquoi es-tu là ?

La petite chatte parut brusquement mal à l'aise.

- … Parce que.

Elle-même crut qu'elle s'arrêterait là, mais finalement continua sur sa lancée. Peut-être avait-elle juste besoin de se confier à quelqu'un, après tout ce temps. D'ordinaire, les trépassés étaient trop effrayés ou bouleversés par leur mort pour poser des questions, et ils la suivaient jusqu'au bout, se raccrochant à elle comme à une bouée de sauvetage et sans vraiment avoir conscience qu'elle aussi avait été comme eux un jour : vivante.

- J'ai... Mal agi, poursuivit Requiem. J'ai été punie pour ce que j'avais fait, condamnée à errer entre deux eaux en attendant d'avoir racheté mes fautes. Même si j'arrive au bout du chemin, je ne peux le quitter. Je suis prisonnière ici depuis des lunes, attendant que les divinités acceptent de me redonner le droit de mourir comme tout le monde.

Brauw la dévisagea, mais eut le tact de ne pas lui en demander plus, même s'il était évident qu'il se demandait ce qu'elle avait bien pu commettre pour en arriver là.

- Et à quoi rime ce voyage ? demanda-t-il. A quoi cela rime-t-il de faire traverser cela aux morts ? S'il y a des divinités, elles devraient être capables de nous transférer au paradis des félins... ou quoi que ce soit d'autre qui soit le terme de ce voyage.

- Requiem haussa les épaules.

Là-dessus, je ne sais pas plus que toi. J'ai juste constaté que la végétation se modifiait à chaque nouvelle arrivée. Je pense qu'elle reflète la mentalité des esprits que je prends en charge.
Et comment est la mienne ?

Requiem fut un instant titillée par l'envie de lui évoquer subtilement les changements survenus, mais se ravisa. Ils avaient autre chose à faire qu'échanger des mesquineries, d'autant que son compagnon semblait avoir gagné en humilité après sa rencontre avec les âmes errantes. Elle se contenta de secouer la tête d'esquisser un petit sourire en coin, et de poursuivre :

- En attendant, il va falloir se dépêcher d'atteindre l'autre côté. Cet endroit est un sanctuaire. Nous ne craignons rien des autres trépassés tant que nous restons là. Mais nous ne pouvons pas non plus rester éternellement. Nous avons jusqu'au prochain lever de lune pour te mener à bon port. Au-delà, tu rejoindras leurs rangs.
- Ça, pas question, se récria Brauw. Je suis né et j'ai vécu baigné de l'honneur de mes ancêtres, je ne vais pas infliger à mes descendants la honte d'avoir un aïeul maudit.

Requiem sourit intérieurement. La fierté de Brauw était déconcertante, parfois le rendait désagréable, mais à d'autres moments, comme celui-ci, renvoyait une image touchante du grand félin.

- Allez, on y va, lança-t-elle. Plus on attend, plus difficile ce sera.

Brauw signifia qu'il la suivait d'un signe de tête. Elle passa la porte, tous les sens aux aguets, puis s'élança sur le chemin. Leur route était bordée d'arbres millénaires aux troncs majestueux couverts de mousse. La canopée, de laquelle pendaient de nombreuses plantes parasites, bruissait de vie et des cris de ses occupants. Les deux félins coururent longtemps. De temps en temps, quand ils ralentissaient, des mouvements presque imperceptibles leur rappelaient qu'ils n'avaient pas tout leur temps. Tandis que le soleil déclinait, ils franchirent encore deux bras du Xyts, exercice malaisé pour Brauw lorsqu'il s'agit de franchir un pont de bois pourri qui manqua de peu de l'envoyer par le fond.

Requiem commença à distinguer, au loin, les mêmes noisetiers qui bordaient l'entrée du chemin. Elle sentit l'hésitation de Brauw mais poursuivit néanmoins sa route ; il ne leur restait guère de temps. Ils s'arrêtèrent tous deux, essoufflés, au pieds des frêles arbres qui marquaient le seuil du chemin céleste. Brauw la regardait sans comprendre.

- Je rêve où on a tourné en rond ?
- Non, tu ne rêves pas.
- Mais alors, pourquoi...

Le mâle brun s'interrompit. Il songea à ce qu'il venait de vivre et songea à la détresse qui l'avait assailli avant que Requiem ne vienne à sa rescousse. En réalité, il n'avait pas besoin de réponse, il comprenait. Reconnaissant, presque penaud, il jeta à sa compagne un regard de reconnaissance. Puis, sur un dernier adieux, il lui tourna le dos et franchit le seuil du chemin. Requiem aurait aimé le retenir, mais ne parvint à s'y résoudre ; elle savait ce que cela signifierait pour lui.

La petite chatte noire leva les yeux vers le ciel. Les derniers rayons du soleil embrasaient l'horizon. Elle hésita. Elle savait qu'elle le pouvait, elle aussi. Brauw était la millième âme qu'elle conduisait à bon port. Brauw symbolisait la fin de sa punition, et franchir les noisetiers lui permettrait peut-être de le revoir. Ou peut-être pas...

Peu à peu, les cieux s'assombrirent et les premières étoiles devindrent visibles. L'astre lunaire n'allait pas tarder à apparaître, marquant la fin du temps qui lui était imparti. Requiem hésita. Non, décidément, elle avait appris à apprécier sa tâche, à observer les plantes changer et pousser lorsqu'un nouveau venu pointait le bout de son nez, à rencontrer de nouvelles personnalités. Et ce sentiment de servir à quelqu'un, un quelqu'un qui lui était presque toujours reconnaissant lorsqu'il franchissait une seconde fois le pas des noisetiers. Les derniers regards comme celui de Brauw n'avaient pas de prix.

Soudain, elle sentit son poil s'électriser. Déjà, la végétation recommençait à changer. Requiem hésita une dernière fois, puis se tourna vers son rocher, sur lequel elle bondit et s'installa, afin d'attendre le nouvel arrivant. Au-dessus d'elle, les premiers rayons de lune saluèrent la gardienne et baignèrent la forêt d'argent.

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Message par Kiyiya-Mingan » 20 Sep 2015 21:20

Bonjour! Ce scriptorium m'a l'air bien intéressant! Je serais heureuse si vous m'ecriviez une histoire pour l'un de mes petites créatures!

Histoire
Votre pseudo : Kiyiya
Créature concernée : Image
Age / sexe : une femelle de 10 ans humain au debut de l'aventure, et14 a la fin.
Caractère : elle est très gentille et veut toujours faire plaisir a tous le monde. Elle est malheureusement un peu maladroite et blesse quelques fois les autres involontairement avec ses paroles. Elle est remplie de bonne volonté mais certains se jouissent d'elle ^^
Thème / genre : l'amitié
Autres créatures impliquées dans l'aventure ? : sa meilleure amie
Image
Autres précisions : En réalité, jau déjà un petit squelette pour l'histoire, que tu peux modifier sans problème ^^ je souhaiterais juste que l'idée du carnet reste si cest possible.
En fait, le Destrinos trouve un jour un ancien carnet, quelle prend comme journal intime. Elle découvre alors que quelqu'un répond a son texte. Elle se lie d'amitié avec cette personne quelle ne connais que par ces textes (cest le minoushas). Et un jour, elle doit s'en aller. Elle délaisse alors cette amie imaginaire, puis la suite est a voir, si ce n'est pas trop précis ^^

Merci d'avance a l'idée de recevoir ce texte (cette phrase est-elle française?). Si tu veux d'autres précisions sur les personnages, n'hésitent pas hein ^^
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Message par estellou222 » 20 Sep 2015 21:51

Coucou !
Super boutique originale !
Je commanderai une histoire dès demain car je dois filer au lit là ^^ J'espère qu'il restera de la place ♥
En tout cas, super boutique encore une fois bravo ! ♥ :)
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Message par flamme du nord » 21 Sep 2015 01:34

Ta boutique est vraiment sympa... et tes textes me plaisent beaucoup, je pense donc commander une petite histoire.

J'ai une créature pour laquelle j'ai un fil conducteur assez précis pour laquelle j'aimerais une histoire, mais j'ai peur que ça soit trop precis du coup. Du coup je préférais te poser la question : Est ce qu'une histoire déjà en partie imaginée t'embête ?
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Message par Ryuuchan » 21 Sep 2015 07:39

Coucou,

Merci pour l'intérêt que vous portez à ce Scriptorium. Ça fait chaud au coeur et j'espère que je saurai me montrer à la hauteur de vos attentes :)

J'ai rajouté quelques règles pour limiter le nombre de commandes d'histoires, afin de pouvoir conserver une qualité de texte, et une demande de citation d'auteur. Du coup, estellou et Flamme du nord, si ça vous convient, je vous garde les places deux et trois et j'attends vos commandes dès que vous voulez / pouvez. Et je m'attèle dès que possible à celle de kiyiya.


@Flamme du nord > n'hésite pas à me communiquer cette trame. Je pense qu'il faut que je voie ça avant de m'engager, mais a priori, je pense que ça ne me posera pas problème ;)


Edit :

@kiyiya > J'avais un peu de temps ce matin. Je t'ai mis une première proposition de texte dans le post 3. Dis-moi si cela te convient ;)
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Message par Kiyiya-Mingan » 21 Sep 2015 17:40

Oh mon dieu c'est magnifique! Écrire l'histoire avec une version humanisée, si on peut dire, est une superbe idée! Je suis totalement fan de ton style et de l'histoire que tu as écrite! Jai des étoiles dans les yeux et j'ai même failli verser ma larme, comme toujours, quand elle retrouve le carnet etc, etc
Merci encore, j'aime tellement!!!!!
Merci merci merci xDD
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Message par Ryuuchan » 21 Sep 2015 17:50

Hello ! Super si ça te plaît ! :) (et merci pour le compliment :oops: ).

Ah, alors pour l'humanisation c'est que j'ai dû mal comprendre ta demande ^-^" : "une femelle de 10 ans humain au debut de l'aventure, et14 a la fin". Tu voulais dire quoi du coup ? J'ai hésité à te poser la question et puis je me suis que tu souhaitais sûrement humaniser tes créatures :oops: Contente que ça te plaise malgré tout :)
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Message par Kiyiya-Mingan » 21 Sep 2015 18:19

Non, je disais cela parce que les âges animaux ne sont pas forcément égaux aux âges humains ^^
Mais cette histoire est parfaite! Elle est superbe et Dathura a sauté de joie xD
C'est pas grave si tu as mal compris, je me suis peut être mal exprimée ^^
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