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Messagepar Afoiwan » 13 Oct 2013 14:45

Bonjour à tous et bienvenu dans ce topic !

Cette histoire se présente comme une Fan-fiction classique de GW, et comme beaucoup d'autres, les chapitres apparaitront sur la page des créatures correspondantes. Or, il est possible -pour le moment je ne le sais pas trop encore ...- qu'une créature fasse plus d'une apparition, alors plusieurs chapitres peuvent être inscrits sur sa page.


Je ne sais pas si je posterai régulièrement, si ce sera intéressant et si j'arriverai à écrire comme je le sens ces histoires, car je n'ai jamais écrit quelque chose de ce genre, du moins pas beaucoup ...
Donc c'est tout nouveau pour moi, et je ne sais pas du tout où ça me mènera ^^'

A vous de me dire ce que vous en pensez :)


Prologue :

Spoiler: show
Je pousse la grande porte du château gothique qui me tient pour lieu d'habitation et de travail, suivie par mon assistante, Eléa. A peine ai-je le temps de faire un pas dans l'imposant hall que déjà je suis assaillie par l’écho des milliers de hennissements, couinements, grognements, miaulement et autres bruits qui me sont familiers. Je souris malgré moi, heureuse d'être rentrée. De savoir que toutes ces créatures m'attendaient impatiemment et qu'elles sont tout aussi heureuses que moi de mon retour.

Après ce périlleux voyage de deux semaines, où j'avais du aller dans l'est pour des affaires avec un noble de la contrée d'Aydoh, retrouver mon chez moi et mes créatures que j'aime tant est un bonheur si grand que je ne peux l'exprimer correctement.

Je sens soudain un début de migraine se manifester, et la désagréable impression d'un martèlement furibond contre les parois de ma voûte crânienne me fait vaciller. Je commence à voir trouble, alors que la douleur s'intensifie. Eléa m’attrape par les épaules, son calme habituel toujours intact. Elle a l'habitude de ce genre de crises. Elle sait quoi faire.

- Concentrez-vous, Mademoiselle. Calmez-vous et restez bien concentrée, surtout. Allez-y, éloignez-vous des voix, fermez votre esprit. Vous les retrouverez bientôt, dîtes- le leur, puis quittez les.

Je hochais lentement la tête, appliquant ses conseils du mieux que je pouvais. Mes capacités à pouvoir communiquer avec mes créatures par télépathie peuvent parfois se montrer très pénibles, quand trop d'entre elles cherchent à me parler. Mais il m'est impossible de me résigner à fermer mon esprit pour toujours. J'aime communiquer avec ces êtres qui me sont chers. Je dois juste apprendre à ne pas laisser mon esprit divaguer, avoir toujours le contrôle sur lui, afin de pouvoir le fermer dès que ça devient insupportable.

Eléa me sors de mes rêveries :

- Venez, Mademoiselle, allons manger notre repas, vous pourrez les voir juste après, nous les ferons venir dans le Grand Jardin.

J'acquiesce, impatiente à l'idée de les revoir bientôt. Je suis Eléa jusqu'à la salle à manger, où tous les domestiques nous attendent en souriant. Je leurs souhaite la bonne soirée, et m'installe en bout de table, Eléa à ma gauche. Les autres domestiques, qui attendaient que je sois assise pour s'asseoir également, tirent leurs chaises dans une synchronisation parfaite.
Cela fait désormais quelques années que j'avais souhaité manger avec mes domestiques, peu importe l'étiquette. Je vis seule dans ce grand manoir, et ils sont, avec mes créatures, ma seule compagnie. Je ne supportais plus de dîner seule, même si Eléa était avec moi. Je voulais plus de monde, plus de joie, plus de débats, un ambiance plus chaleureuse.

Bien sur, au début, ils étaient outrés et juraient que c'était de la folie, qu'il était totalement inconcevable pour eux de manger avec leur maîtresse. Ce fut donc sous la contrainte qu'ils commencèrent à partager mes soirées.
Pourtant, grâce à l'aide d'Eléa qui leur parlait tout autant que moi, les mettant sûrement bien plus en confiance que je ne le faisais, les premières tentions disparurent et nous sommes désormais, après plusieurs années de bonne entente, comme une grande famille aimante dont je serais, en quelque sorte, la mère poule protectrice.

Pour ce qui est de la cuisine et du service, nous procédons par roulement, ce qui fait que je ne mange pas avec les mêmes personnes le matin, le midi ou le soir. Ainsi, donc, je peux voir et discuter avec tout le monde.
Du moins, quand je suis au manoir, ce qui n'est pas toujours le cas.
Je ne travaille pas vraiment à temps pleins, seulement sur « commandes ». Effectivement, mes capacités à communiquer mentalement avec les créatures ne sont pas réservées au boules de poils qui partagent ma vie. Je peux parler avec n'importe quelle créature. C'est pourquoi on fait souvent appel à moi lorsqu'une créature souffre d'un mal inconnu, dont les gens ne comprennent pas la source. Ce travail m'oblige à faire de nombreux déplacements, mais j'aime ce que je fais, malgré les contraintes. J'ai suffisamment confiance en mes domestiques pour leur laisser la lourde tâche de bien s'occuper de chacune de mes créatures en mon absence, car je sais qu'au fond, elles souffrent tout autant que moi de cette situation.


Je finis rapidement mon repas, remercie chaleureusement les cuisiniers pour ce festin et prend congé. Je marche à pas pressé vers le Grand Jardin, je cours presque. Mon cœur bât à cent l'heure tellement je suis excitée à l'idée de les revoir.

J'arrive devant le grand arc brisé de pierre qui entoure l'imposant portail en fer forgé qui fait office d'entrée principale au Grand Jardin. Je pousse un des battants du portail, qui s'ouvre dans une lenteur qui semble exagérée, avec un grincement sourd. Immédiatement, je me met à courir jusqu'à la prairie centrale, où nous nous réunissons toujours, ignorant mes muscles encore légèrement engourdis par le voyage de douze heures en carriole, que j'ai subi un peu plus tôt. J'ouvre mon esprit et leur crie à tous que je suis là. J'entends le hurlement d'un Lunaris me souhaiter la bienvenue et je redouble de vitesse, le cœur au bord des lèvres tellement cette course au milieu des arbres m'épuise, et tant je suis pourtant heureuse d'être ici.

Enfin, je dépasse les dernières broussailles et arrive dans la grande clairière, où il m'attendent tous. Les Destrinos tapent des sabots contre le sol, se cabrent en hennissant ; les Minoushas s'approchent d'un pas gracieux et s'enroulent autour de mes jambes, miaulant et ronronnant en choeur ; les Lunaris jappent et ne tiennent pas en place, tout excités qu'ils sont ; les Flamiris me sondent de leurs yeux emplis de sagesse et de sympathie, me réchauffant le cœur ; les Stoufix tirent sur le bas de ma robe en couinant …
J'explose de joie, oubliant mon mal de crâne, et rigole gaiement en tournant sur moi-même.
Une fois mon petit pas de danse terminé, je leur fait signe de se calmer également, car les douleurs dans ma tête se font plus pressantes.

Tout le monde s'apaise et avance vers le centre de la clairière. Je m'assois sur un petit coin d'herbe fraîche, adossée à la patte imposante d'un Flamiris. Quelques Stoufix viennent s'installer sur mes genoux, et le reste des créatures forme un cercle autour de moi. Je lève les yeux sur la voûte céleste que l'on aperçoit derrière la cavité de verre qui recouvre tout le Grand Jardin. Celui-ci se situe au croisement de la forêt de Linasia et du fleuve de Bethosa, au frontières des terres de Gaïara. Mon domaine s'étend sur plusieurs hectares de terres, permettant ainsi à toutes les créatures d'avoir un espace conséquent. Nous sommes dans un coin plutôt reculé, loin de la capitale, Florisine, ce qui explique que je doive voyager si loin, où la civilisation est plus dense.

Je me tourne vers mes créatures, les regardant une à une avec affection.

- Alors ?, je leur dis en souriant, Qu'avez-vous à me raconter ?

J'entends de nombreuses voix se heurter dans ma têtes dans un brouhaha assourdissant.

- Allons, allons, un peu de calme s'il-vous-plaît ! Allez-y un par un !

Le calme revient effectivement. Tour à tour, les créatures me racontent ce qu'elles ont fait pendant mon absence. Certains œufs ont éclos, de nombreux petits ont grandis et sont désormais bientôt des adultes. Toutes me jurent que l'on a bien pris soin d'elles, et chacune me rappelle à quel point je lui ai manqué. J'ai les larmes aux yeux et le cœur débordant de joie.

- Vous êtes tellement adorables … Vous m'avez terriblement manqué, vous aussi.

Je caresse la tête d'un petit Stoufix, son doux pelage glissant sous mes doigts. Je ne me sens jamais autant en état de plénitude que lorsque je rentre de voyage et que je les retrouve.
Malheureusement, la route m'a épuisé, et je ne tarde pas à bailler, les paupières lourdes.

- Tu devrais aller te reposer., me dis une Flamiris, son regard empli de douceur.

Je hoche la tête, résignée, et leur promet de les revoir demain. Je leur souhaite une bonne nuit et regagne tranquillement le manoir.


La première histoire est en cours d'écriture ! (:
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Afoiwan
 
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Inscrit le : 05 Juin 2013 12:07
Localisation : Enfouie dans le pelage de ses créatures pour un petit somme~
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