Vous éclairez la pièce progressivement. Vous apercevez l’Éclatante du Noir mais elle semble vous fuir ! Serait-elle joueuse ? À force de lever haut vos lampes, lanternes, magies et ailes - pour certains - le chemin semble assez clair pour que la Destrinos puisse s’avancer au milieu du bric-à-brac improbable qui encombre la pièce, jusqu’à vous rejoindre.
Elle se montre un peu sèche, ce qui vous surprend vu que les deux que vous avez déjà rencontrées étaient bien plus sympathiques :
- Enfin ! J’ai beau adorer le noir, ne voir que cela pendant des heures, c’était épuisant.
Elle vous fixe un à un et note rapidement l’absence d’Éclatante parmi vous.
- Qui êtes-vous ? Que faites-vous au Temple de l’Éclat ?
Les majuscules s’entendent dans sa voix. Vous commencez à lui raconter en revenant vers le centre de la salle. Le récit en était à la disparition de chacune durant la nuit lorsqu’elle aperçoit Glaïelle changée en pierre.
- Glaïelle ! Que lui avez-vous fait ?
Subitement devenue très agressive, elle n’a pas l’air prête à la discussion. Dommage qu’Asclépie ne soit pas restée pour calmer le jeu ! Vous finissez par réussir à lui expliquer le reste de la situation et elle se radoucit.
- Si vous venez nous aider, j’imagine que je vous dois des excuses. Je suis Krysantème. Mais je n’ai confiance en aucun de vous, je vais vous surveiller de près. Mais avant ça…
Elle retourne dans la pièce noire, ouvre un placard caché dans un mur et rallume la lumière. Même ainsi, la pièce reste sombre. Elle s’y enfonce et revient avec deux choses. Un cristal sombre qu’elle glisse dans un emplacement d’un bijou sur sa cuisse. Et une peluche qui a visiblement bien vécu. Au vu de son aura menaçante, personne ne fait de remarque. Mais pour qu’une Destrinos à l’apparence si particulière ait un doudou dont elle semble inséparables, vous réalisez qu’elle est probablement plus complexe que simplement méchante.
Sans plus discuter, vous attaquez la porte suivante. La rouge. À peine ouverte, vous prenez de plein fouet une vague de chaleur impressionnante. Une fois que cela s’est un peu dissipé dans la pièce décagonale - qui a bien pris deux degrés - vous pouvez avancer. Si la température reste pénible pour plusieurs d’entre vous, la plupart la supportez bien. Voire très bien pour les Flamiris et Tohylis du groupe.
Devant vous, il y a des chemins de pierre qui serpentent au-dessus d’un brasier, assurément la raison de la fournaise. Vous vous approchez un peu et constatez que la pierre est à une température acceptable, en tout cas pour marcher dessus. Mais gare à la chute, il n’y a pas franchement de barrières pour vous protéger d’une mort pénible.
Krysanthème a un petit rire :
- C’est du Éliconia tout craché ! Bon, où sont les passe-obstacles déjà ?
Elle se retourne pour aller chercher quelques objets un peu plus loin, qu’elle vous apporte.
- Bon, il va falloir atteindre l’autre côté. Je vous laisse faire, trop de lumière à mon goût.
Devant vous, il y a quatre objets : une outre d’eau, une planche solide (mais assez légère, à votre grande surprise), une échelle, une boîte contenant une allumette. Pourquoi une seule allumette ? Ont-ils oublié de refaire du stock ?
Vous n’allez pas pouvoir en prendre deux, lequel privilégiez-vous ? Et quel chemin empruntez-vous ensuite ?
Difficulté : 1
Instructions :
- l’outre éteint l’obstacle “flammes” 1 fois
- la planche permet de traverser 1 trou
- l’échelle permet de passer 1 mur
- l'allumette permet d’allumer 1 bougie et d’activer ainsi un interrupteur, libérant le passage
Vous devez indiquer l’objet choisi et le chemin emprunté par MP. Non, un Flamiris ne peut pas allumer la bougie ou voler au-dessus du trou, sinon l’énigme n’a pas d’intérêt 
