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Message par Shanyme » 03 Nov 2013 21:39

¤ Titre : Hurlant à la Lune
¤ Genre : fantastique, romance, policier, etc... Fantastique/Romance
¤ Couple principal :Larissa/?
¤ Inspiré de : Mercedes Thompson
¤ Chapitre :[/b] 3 sur X
[b]¤ Commencé le :
28 Mai 2013
¤ Fini le : ///

Résumé de l'histoire:
Larissa Belov est une louve-garou venant tout juste de sortir de l'hôpital après avoir fais une fausse couche. Pendant son séjour, elle a fait la rencontre de la petite Marie, trois ans. Ce fut le coup de foudre pour Larissa, qui au bord du suicide s'est vu offrir une seconde chance en la personne de Marie et de son papa, Jack. Celui-ci est également un loup-garou, il prit larissa sous aile et lui propose un emploi, celui de nounou. Tout va mieux pour Larissa, mais à croire que le sort s'acharne contre elle,  la moitié de son ancienne meute est massacrée par celle qui l'a trahi et pris sa place. Que dois faire Larissa ? Aller porter secours à ceux qui l'ont lâchement jeté, ou laisser la traîtresse s'en sortir ?

Chapitre 1: La rencontre
Spoiler: show
<br>Il faisait froid à l'extérieur, mais il faisait aussi froid à l'intérieur. Je ne ressentais plus rien depuis que ma meute et mon compagnon m'aient rejeté pour une faute que je n'avais pas commise. Le sol m'attirait inexorablement depuis mon perchoir qu'était le rebord du toit de l'hôpital Sainte-Marie. A quoi bon vivre quand on m'avait abandonné au profit d'une autre, d'une étrangère. Elle qui m'avait tous volés : ma place, mon compagnon, ma meute, … mon enfant. Elle s'est fait passée pour la victime alors qu'elle était coupable du crime qu'on m’accusai à tort.  Elle m'a poignardé dans le dos avec sa trahison, puis, elle a remué le couteau dans la plaie en prenant ce qui était mien. Elle que j'appelais encore la semaine dernière « ma sœur », elle l'était en tous à défaut du sang. Cette traîtresse s'est invitée dans ma vie, s'est immiscée entre Harlem et moi, mon compagnon ... non mon ex-compagnon. J'aurai du me méfier d'elle, je voyais bien que le soir de mon anniversaire qu'elle lui tournait autour, le pire était qu'il n'était pas indifférent à son manège. Mais, ce soir-là j'étais tellement prise par mes invités que je n'ai pu empêcher l'inévitable. La vipère avait alors déversé son venin et mis ma parole en doute auprès des miens. Dès lors, elle était devenue la chérie de tous et moi, la paria de la meute. A cause de la tristesse et du stress que j'ai enduré les semaines suivantes que je fis une fausse couche, c'est pourquoi je me retrouvais à l'hôpital.
Harlem n'était venu qu'une seule fois me voir pour me dire de partir du territoire car il ne voulait pas d'une compagne faible qui ne pouvait mener à terme une grossesse. S'entendre dire que la mort de son enfant était de sa faute me fis mal au plus profond de moi. Par la suite, il m'annonça ensuite qu'il avait coupé les liens qui m'unissaient la meute et comme si cela ne suffisait pas, il me déclara que Julie, cette traîtresse, était enceinte de 6 semaines, qui si je comptais bien montrait qu'elle avait été conçu le soir de mon anniversaire, et qu'elle était maintenant sa compagne. Avant de partir il me dit que toute mes affaires étaient dans ma voiture qui se trouvait sur le parking de l'hôpital, il ajouta que j'avais jusqu'à la fin du mois pour partir du territoire de sa meute, car comme maintenant j'étais une solitaire, je n'avais rien à faire sur un territoire déjà réclamé par une meute, et que si une fois ce délai passé j'étais encore en ville, je serais chassée et abattue. Je ne l'entendis pas partir en claquant la porte, seul le son de mon cœur en train de se briser faisait écho dans le silence de ma chambre d'hôpital.

              <br> C'est pourquoi je surplombais l'hôpital de mon mètre soixante-cinq. Alors que j'allais franchir le parapet, j'entendis la porte menant au toit s'ouvrir, qui normalement était interdit aux visiteurs. Je tourna la tête un instant pour voir qui me dérangeais dans ma tentative de suicide, en ne voyant personne, je fronça les sourcils. Quand je me retourna mon regard pour le fixer sur le sol, je fus stopper par une traction sur mon pantalon. Surprise, je baissa les yeux pour voir ce qui avait tiré sur mon pantalon, relié à mon pantalon se trouvait une petite main d'enfant, remontant le bras recouvert d'une manche bleu appartenant à une blouse d'hôpital. A l'autre bout du bras se trouvait une petite fille d'environ trois ans, elle avait de longues boucles couleur chocolat encadrant un visage en cœur. De grands yeux turquoise mangeaient la moitié de son visage couleur pêche, une petite bouche en arc de cupidon venait finir ce magnifique tableau. C'est en voyant ce visage enlaidit par le froncement de sourcils que je laissa mon instinct prendre le dessus et descendis du rebord du toit pour la prendre dans mes bras. Une fois calé sur ma hanche, elle leva sa tête et me fit un grand sourire, et me fis montrer ainsi qu'elle avait déjà perdu une dent. A mon tour je lui souris, chose que je n'avais plus fait depuis un moment. Je nous recula du bord du toit pour nous asseoir sur  un banc qui se trouvait là. Je la cala sur mes genoux, sa tête sous mon menton, son nez contre mon cou. Je commença à lui caresser les cheveux tout en chantonnant, cette image me fit mal au cœur quand je pensa à l'enfant que j'avais perdu, au fait que je pourrais jamais faire tout cela avec lui. En regardant l'enfant, je vis qu'elle s'était endormie dans mon giron. Je me leva doucement pour ne pas la réveiller et me dirigea vers la porte. Je descends une volée de marche et me retrouva au niveau des ascenseurs pour descendre jusqu'au niveau de la pédiatrie en espérant trouver sa famille, qui j'en étais sûr devait s'inquiéter pour elle.
Une fois les portes de l’ascenseur ouvertes, je me dirigea vers l'accueil de la pédiatrie pour signaler ma trouvaille. Alors que j'arrivais devant la réceptionniste, j'entendis une voix tonitruante qui résonna pas loi de moi.

- "MARIE !"

Je me retourna pour voir un homme courir vers moi, j'en déduisis qu'il devait être le père de la petite fille qui dormait dans mes bras et qu'elle se prénommait « Marie ». J'attendis que l'homme reprenne son souffle pour commencer à lui parler.

- "C'est votre fille ?" Lui désignant mon doux fardeau.
- "Oui, elle s'appelle Marie, elle a trois ans. La petite chipie c'est enfuie dès que l'infirmière a tourné le dos." Me répondit-il.
- "Je l'ai retrouvé seule, sur le toit."
- "Oh mon dieu. Je vous remercie infiniment, Madame … ?"
- "Mademoiselle. Mlle Belov, Larissa Belov. Enchantée."

A suivre


Chapitre 2: Un choix
Spoiler: show
- " Mademoiselle Belov, je suis Jack Di Vitale, enchanté également. Merci d'avoir trouvé ma fille. "

- " Ce n'est rien, tout le monde aurait fait la même chose à ma place. "

-" Tout de même. Pourrais-je vous demander ce que vous faisiez sur le toit, qui si je me rappel bien est interdit au public. "

- " Hmmm, je …. "


        Je ne pus finir ma phrase que me vue se troubla, je me rendis compte que je pleurais que quand Monsieur Di Vitale, confus, me tendis un mouchoir. Je lui tendis à la place sa fille pour ne pas la faire tomber tant je tremblais, puis, j’essuyai mes larmes. Je mordis mes lèvres pour ne pas éclater en sanglots. Une fois sèche, je souris embarrassée à mon interlocuteur.

- " Je suis désolée de mettre mise à pleurer si soudainement. "

- " Non c'est moi qui suis désolé. Je n'aurai pas du être si indiscret, si vous y étiez c'est que vous aviez de bonnes raisons. "

- " Ce n'est rien, on devrait peut être penser à aller coucher ta fille. "

- " Ma fille ? … Ah oui Marie. Zut je l'avais oublié, elle est tellement légère que je ne me rappelais plus de l'avoir dans les bras. Quel père fais-je ? " S'exclama t-il en rougissant.


        Je me surpris à rire devant sa mine embarrassée. Il se retourna vers la direction dont il était venu, je le suivis tranquillement tout en regardant la pédiatrie. Les couleurs sont gais, les murs sont bleus ciel agrémentés de tâches rouge, jaune, verte. Des dessins tapissèrent les murs, représentant des personnes heureuses, des paysages ensoleillés. On passa devant un salle remplie de rire, je m'arrêta un instant pour regarder ce qui se passait.  Cela devait être une salle de jeu car elle était remplie d'enfants jouant ensemble avec différents jouets, sûrement mis à disposition par l'hôpital. Des infirmières s'occupaient d'eux, tous le monde avait le sourire aux lèvres. Je sentis mes yeux me piquer, et mon cœur me faisait souffrir. Une main se posa soudainement, je fis un bond de frayeur, en me retournant je vis monsieur Di Vitale. Il avait l'air soucieux, de plus, il ne porta plus Marie, cela voulait dire que j'étais resté à ma place un petit moment. Donc c'est en voyant mon absence derrière lui que Mr. Di Vitale a du faire demi-tour pour me chercher et m'a trouvé devant la salle de jeu.

- " Miss Belov, vous allez bien ? " Me demande t-il inquiet.

- " Oui, désolée de vous avoir inquiétez. "

- " Ce n'est rien et si nous allions au Relais U pour faire connaissance ? "

- " Bien sur, passons par ma chambre pour que je puisse prendre mon porte monnaie. "

- " Oh non, non. C'est moi qui vous invite, donc c'est moi qui paie. "

- " Mais, mais, … "

- " Pas de 'mais' c'est ainsi, je suis un gentleman. Ma mère m'a inculqué les bonnes manières, si elle apprenait que j'ai laissé une dame payer une addition elle me tirerait les oreilles. "

-" Bien, nous allons vous éviter cette torture alors. "

- " Vrai ?! Cool ! Hahum, désolé. Allons-y. " Rougit-il sous son exclamation.

Il me prit par la main et m'emmena vers le Relais U. On passa commande, puis, nous sommes allés dans un coin isolé pour être tranquille. Assis face à face en train de siroter nos boissons, le silence était apaisant, ce fut Jack qui le rompit en premier.

- " Miss … " Commença t-il.

- " Appelez moi Larissa et tutoyez moi, on doit avoir a peu près le même âge. " Le coupais-je.

- " Je vous...te retourne la politesse Larissa, appel moi Jack. "Il me fit un sourire me faisant légèrement rougir.

- " Bien, que voulais tu dire Jack ? "

- " Hmm, ah oui ! Larissa, je sais que nous nous venons tout juste de nous rencontrer, mais je sens chez toi une grande tristesse. "

- " Jack, je … "

- " Laisse moi finir. On dit que parler à un inconnu de nos problèmes fait du bien. Sache que je t'écouterais Larissa. Je ne le fais pas par gratitude pour ce que tu as fait à ma fille ou par pitié, mais pour toi, pour que tu ailles mieux. "

- " Avant toute chose, je dois te dire que je suis une louve-garou. " Lui dis-je pas très sur de moi.

- " Larissa, Bambina, je l'ai toujours su. Depuis l'instant où je t'ai vu à la réception. "

- " Bambina ? Toujours su ? "

- " Désolé si le terme t'offense, je suis d'origine italienne et certains termes tel que 'Bambina' me sont restés. "

- " Ce n'est pas grave, j'ai juste était surprise. Et pour l'autre question ? "

- " Comment je l'ai su ? Simple, je suis dans la même situation que toi. "

- " Tu veux dire que ? "

- " Que je suis un loup-garou ? Oui. "

- " Mais pourquoi je ne l'ai pas senti ? "

- " Je suis un loup alpha de puissance élevé, je sais cacher ma présence. "

- " Oh ! Je peux donc te parler à cœur ouvert, tu comprendra donc ma tristesse. "

- " Oui, et puis, on dit que je suis très bon pour écouter les autres. "

- " Bien. Si j'étais sur le toit c'est parce que je voulais me suicider en sautant du toit. "

- " Pardon ?! » Il fit un bond, me surprenant au passage par son mouvement. "

Il me regarda comme si j'étais une folle, peut être en étais-je une ? En attendant qu'il se calme, je bu mon Ice Tea et je mis en ordre mes idées pour savoir comment j'allais continuer mon histoire. En le regardant dans les yeux, je vis que le loup était parmi nous et que Jack faisait de son mieux pour reprendre le contrôle sur lui-même et éviter de se transformer en plein hôpital.Je lui pris la main par dessus la table et la serra tendrement pour l'aider à reprendre le contrôle, en réponse, il me fit un sourire crispé. Pour finir de se calmer, il prit une grande inspiration en fermant les yeux, et se laissa tomber sur la chaise, une fois sur que son loup soit sous contrôle, il ouvrit les yeux et me regardant directement dans les yeux, mais je pouvais tout de même voir l'ombre du loup tapis sous la surface.

- " Je pense que je vais arrêter mon histoire maintenant pour ta paix et la paix de l'hôpital. "

- " Je suis désolée Larissa, normalement j'arrive à me contrôler, mais là. Comme je te l'ai dis, je suis un gentleman, et apprendre qu'une femme a essayé de se suicider, c'est au-dessus de mes forces. Surtout une louve, vous êtes un trésor pour nous car vous êtes donneuse de vous, c'est ainsi que ma mère m'a éduqué. "

- " Franchement, les hommes comme vous sont en voie de disparition. "

- " Des hommes comme moi ? "

- " Oui, des gentlemans. Pas comme mon ex-compagnon. "

- " Quoi ? "

- " Oui c'est à cause de lui que j'ai voulu faire le saut de l'ange, enfin en partie. "

- " Mi Scusi ?!!! "

-" J'ai voulu sauté car j'ai perdu ma meute, mon compagnon, mon enfant, bref tout cela à cause d'une garce. Cette traîtresse a pris ma place et j'ai fait une fausse couche, c'est pourquoi je suis à l'hôpital."

- " Merde ! Je ne croyais pas que c'était si grave. Quand tu dis avoir perdu ton compagnon, tu veux dire que … "

- " Oui, il a révoqué le lien entre lui et moi, et par extension la meute et moi. "

- " Le salaud ! Il donna un coup dans le mur qui se trouvait à côté de nous sous l'effet de la colère.  Un compagnon ne doit jamais faire cela ! D'un c'est douloureux pour les deux et de deux c'est inimaginable. Même si c'est le ou la compagne a fait une grave erreur, on ne révoque jamais un lien, surtout si la compagne vient de perdre son enfant, cela peut la tuer. Et tu dis qu'il l'a fait pour créer un lien avec une autre alors que vous veniez de perdre votre enfant ?  L'ordure, c'est contre nos lois, tu dois le mener face au conseil, je t'y aidera. Attend "! Il se retourna vers moi, alors que pendant tout le temps qu'il me parlait il avait arpenté le couloir de long en large. " Il savait que tu étais enceinte ? "

- " Oui il est venu ici avant-hier pour me dire que j'étais une solitaire à partir de maintenant. Ses derniers mots durent « Je ne veux pas d'une compagne faible qui ne peut mener à terme une grossesse, Julie, elle, le peut ». C'est ainsi que j'ai appris que la femme qui a pris ma place était enceinte de 4 mois, ce qui correspond a peut près à la date où je l'ai présenté à ma meute le jour de mon anniversaire. "

- " Je vais le tuer. " Marmonna Jack entre ses dents, son loup bien présent parmi nous. Un tel loup ne mérite pas d'avoir une meute, encore moins de vivre. Sur ces mots, il se leva d'un bond près à débouler hors de l'hôpital pour trouver sa proie.
- " Jack, non ! Pense à ta fille, tu ne veux pas être traîné devant le conseil pour meurtre ? "


Il expira par le nez et se pinça le pont de son nez pour reprendre son calme, puis il vida son verre d'une traite et se rassit, me prenant à son tour par la main.

- " Tu as raison Larissa, je suis désolé. Bien, que vas-tu faire maintenant que tu es une solitaire ? Il t'a donné un délai ? "
- " Oui, un mois. Je ne sais pas encore ce que je vais faire après ma sortie. Sûrement quitter la ville et essayer de me faire accepter dans une autre meute. "
- " Dit, j'ai une idée. Et si tu venais dans la mienne ? "
- " Hein ? Mais on vient tout juste de se rencontrer, comment peut tu me juger digne d'être un membre de ta meute ? "
- " Je suis doué pour juger le gens. "
- " Et ta meute ? Peut elle accepter aussi facilement une solitaire telle que moi ? "
- " Elle me fait confiance , et puis, c'est le devoir d'un alpha, d'un homme de prendre soin d'un solitaire, surtout si c'est une femme. "
- " D'accord, je veux venir avec toi. "

Pour sceller notre accord, je lui embrassa la joue, le prenant par surprise. En rigolant, je me recula pour finir mon verre.

A suivre


Chapitre 3: Un nouveau départ
Spoiler: show
Il me regarda encore quelques secondes comme si l'information avait du mal à monter au cerveau, quand celle-ci arriva, il piqua un énorme fard. Je gloussa devant sa tête, il me regarda bizarrement, puis, il se pencha pour m'embrasser sur lèvres pour se venger. A mon tour je rougis, embarrassée, je posa mes doigts sur mes lèvres comme pour vérifier si le baisé avait vraiment eu lieu. Il me regarda les yeux rieurs même si le loup était là, mais je pense pour une raison différente que tout à l'heure.

- " Bien ! Mon territoire se trouve être Miami, qui est le double de ce territoire. "

- " Miami ? J'ai toujours rêvé d'y aller ! "

- " Bien maintenant que cela est réglé, allons voir si Maria est réveillée et lui annoncer la bonne nouvelle. "

- " de monter, j'ai une dernière question, mais... "

- " C'est à propose de Marie et de sa présence à Sainte-Marie ? "

- " Oui, mais tu n'es pas obligé de répondre. "

- " Je le sais, mais comme tu vas vivre avec nous, c'est normal. Marie a une leucémie, on nous a dit qu'il y avait un donneur ici. Cela fait trois semaines qu'on est là, la greffe a eu lieu, il y a 2 semaines et elle a réussie. "

- " Ouf ! Elle est très mignonne, elle doit sûrement ressembler à sa mère. "


Jack se stoppa net, me faisant lui rentrer dedans car je ne regardais pas où j'allais. Je pencha ma tête confuse ne comprenant pas pourquoi ce brusque arrêt au beau milieu du couloir de la pédiatrie.

- " Jack ? "

Il se mit de profil, regardant vers une chambre dont la porte était ouverte. En regardant dans la même direction que Jack, je me rendis compte que c'était la chambre de Marie, et que celle-ci dessinait tranquillement.

- " La mère de Marie, Annah, est morte en couche il y a 8 mois en emportant avec elle son fils. "

- " Son fils ? "

- " Oui Annah était ma sœur cadette, ma bien-aimée sœur. "

- " Et Marie ? "

- " Elle est ma nièce, son père les a abandonné quand il a appris la nouvelle de la grossesse de Annah quand elle attendait Marie. J'ai adopté Marie, il y a 6 mois pour lui offrir une stabilité et une famille, même s'il lui manque une présence féminine au manoir. "

- " C'est honorable de ta part. Pas beaucoup aurait fait la même chose. "

- " Vrai. "Il se tourna vers moi avec un sourire qui n'atteint pas ses yeux.


Après une grande inspiration, il plaqua un sourire sur son visage et entra dans la chambre, alors que je resta au pas de la porte pour ne pas piétiner ce moment familiale dont je ne faisait pas parti.
Marie en voyant son père entrer se leva d'un bond du lit, manquant au passage de tomber en s'emmêlant avec les draps. Une fois stable, elle se jeta dans ses bras pour lui faire un gros câlin. Jack le lui rendit et la mena à son lit où elle lui montra son dessin, qui devait plaire à Jack car il lit un câlin en remerciement. Elle était adorable en parlant comme un moulin, faisant des gestes à tout va pour illustrer ses propos. En levant la tête, elle me vit, elle le fit part à son père qui à son tour tourna la tête vers moi et me fit signe d'entrer. J'entre donc et alla m'asseoir sur une chaise face au lit.

- "  Ah ! T'es la madame du toit. " S'exclama t-elle avec un énorme sourire qui lui mangeait tout le visage.

- " Bonjour Marie, je suis Larissa, mais tu peux m'appeler Lari. Et oui, je suis la dame du toit. "

- " Marie, Larissa va venir avec nous à la maison. Tu es d'accord ? "

- " Oui ! En plus, elle est jolie comme maman. Ces cheveux sont drôles, ils sont blanc. "

Je ria à sa remarque, il est vrai que mes cheveux étaient argentés, comme l'était ma fourrure lupine. Je suis issu d'une meute venant du grand Nord de l'Alaska, et donc ma fourrure est adaptée à son environnement. Puis, je remarqua une chose qui sortie de la norme, elle avait une élocution digne d'un enfant de six ans et non de trois ans.

- " Merci Marie, c'est ma couleur naturelle. Ma fourrure est de la même couleur. "

- " C'est drôle mamie a la même couleur. Tu es vieille alors ? "

- " Marie ! Excuse-toi tout de suite ! "

- " Désolée Lari. Me fis Marie, les yeux remplis de larmes contenus. "

- " Ce n'est pas grave Jack, c'est normal qu'à son âge qu'elle se pose des questions. Marie, j'ai 29 ans,
donc je ne suis pas si vieille que cela. Je suis née ainsi, alors que ta mamie est devenue ce qu'elle est
car elle a vieilli, tout comme ton papa aura les cheveux blancs. "

- " D'accord Lari. "


Une semaine passa après notre rencontre et notre conversation. Je sortis rapidement, ayant guéris physiquement et mentalement, même si je garderais le souvenir de mon enfant, de cette vie innocente qui ne verra jamais le jour. Je sais très bien que je ne pourrais jamais l'oublier, non pas que j'en avais envie. Ce n'est pas que j'ai envie de me réjouir de cela, mais il valait peut être mieux qu'il ne naisse pas, sinon il aurait été pris dans une famille divisée à cause d'une femme, il serait né pour découvrir que son père ne l'aimait pas, ni lui ni sa mère. Et puis, je me serais mal vu élever seule mon enfant en étant une solitaire car la vie d'une solitaire n'est pas quelque chose de facile, vu qu'on n'a pas de maison fixe, on erre dans le pays en quête d'une meute voulant de nous.
A ma sortie n'ayant nulle part où aller, Jack me proposa une chambre dans sa maison secondaire qu'il utilisa durant son séjour à Vancouver. On dû attendre une semaine de plus avant que les docteurs ne laissent Marie sortir de l'hôpital, mais en faisant des dernières recommandations à son père comme ne pas faire trop d'efforts physique et de bien prendre ses médicaments. Le lendemain de la sortie de Marie, Jack nous annonça que partiront à Miami à la fin de la semaine, ainsi, nous pourrons faire du shopping et du tourisme, je pourrais donc leur servir de guide.

Le dernier jour de notre séjour, alors que nous nous promenions dans la zone commerciale nous somme tombés sur mon ancienne amie. Julie en me voyant me fis un grand sourire, poussant le vice en me faisant un petit coucou de la main, comme pour me narguer. Au même moment, Jack arriva derrière moi, me prenant par le bras pour voir se qui m'avait fait pâlir. Il regarda dans la même direction que moi et compris tout de suite qui était la femme en face de moi. Il l'a jaugea de son regard froid, puis l'ignora totalement. Je remarqua le visage de Julie se décomposa quand elle vit que ce beau mâle et alpha qu'était Jack l'ignorer, elle qui se croyait aussi belle et désirable qu'Aphrodite elle-même.  A mon tour, je lui souris en lui faisant un petit coucou et m'accrocha à Jack, puis après un au revoir de la main, nous repartions à la rencontre de Marie qui courait vers nous.

- " Merci Jack. Cela m'a fait du bien de dire au revoir à mon passé. "

- " Ce n'est rien. J'ai failli lui grogner dessus en sachant ce qu'elle t'avait fait, mais …. "

- " Mais tu es un gentleman et tu n'attaque pas une femme, encore moins une femme enceinte ? "

- " Co...Comment tu le sais ? "

- " J'ai appris à te connaître, voilà tout. "

- " Petite futée ! "

C'est dans la bonne humeur que nous sommes rentrés à la maison pour repartir ensuite, mais cette fois vers l'aéroport pour prendre l'avion en destination de Miami. Une nouvelle destination, un nouveau départ, une nouvelle vie.

A suivre
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