Voilà ta commande:
2 Janvier 2013 :
- Cachez les enfants ! » cria mon père. Les ennemis entraient dans la ville. Ma mère, une Destrinos, tout comme moi, me réveilla en trombe. Mon père, le commandent des armées, devait rester défendre la ville tendit que je m’enfuyais avec ma mère et les autres enfants. Ce fut si brusque ! Nous plongeâmes dans le lac « sans fond ». Nous savions qu’il y avait un bateau au fond de l’eau et qu’il fallait le faire monter à la surface:
Les mères plongèrent et le firent flotter. Puis, elles prirent leurs enfants et les firent monter. Elles commencèrent à ramer. J’étais à côté d’un bébé Lunaris qui tremblait. Il devait avoir 2 ans. Je m’approchais et le caressait de mes sabots. Le bateau se cogna contre l’île inconnue. C’était au sommet qu’habitaient nos ennemis. Ma mère m’attrapa et nous partîmes sur l’île. Nous nous cachâmes dans une clairière. Une fois à l’abri, je demandais à ma mère :
- Maman, papa il va venir ? » Ma mère laissa couler quelques larmes et afficha un sourire triste. Je savais qu’elle s’inquiétait pour lui :
- Ecoute-moi ma petite Arya, ne tente pas de retrouver ton père. Comme lui, tu es courageuse et déterminée. Utilise cela pour survivre. C’est ta seule chance. Je ne t’ai pas sauvée pour que tu meures, si il m’arrive quelque chose, promets-moi de ne pas t’occuper de moi et de survivre ! » J’hochai la tête et ouvrit la seule chose que j’avais apportée : toi, mon journal.
4 Janvier 2013 :
Nous avons dû changer de campement. La forêt grouille de dangers. Ma mère me parlait tout en avançant, afin que je n’aie pas peur. Soudain, nous entendîmes des cris ! Les mères et leurs enfants s’arrêtèrent et nous comprîmes que les ennemis nous avaient repérés. Ma mère dégaina un couteau et hurla :
- En tant que femme du commandent des armées, je décide ce que nous devons faire : nous, les mères, restons ici défendre notre peuple, vous les enfants, enfuyez-vous ! Les bébés sur le dos des plus grands ! Vite ! » Je pris deux bébés minoushas sur mon dos et partit en hurlant :
- Bonne chance maman ! » J’aperçus une larme couler sur sa joue. Et plus rien.
5 Janvier 2013 :
J’élève en cachette les deux bébés minoushas. Tous les enfants se sont séparés mais j’ai établi un campement avec : les deux bébés qui s’appellent Lola et Lila ; un Lunaris brun transportant un bébé Flamiris et une petite fille Paladin. Le Lunaris a quatre ans de plus que moi. Je lutte pour leur trouver à manger. Le Lunaris, Cloc, m’aide. Je n’ai eu aucune nouvelle de ma mère mais jamais je n’arrêterais de lutter ; je protègerai toujours les deux bébés : Lola et Lila.
8 Janvier 2013 :
Alors que nous déjeunions des baies, Cloc, le Lunaris, sentit une odeur. La Paladin, Leona, s’arrêta de manger et scruta notre entourage avec sa vue hors du commun. Elle nous chuchota que quelqu’un nous observait. Puis, une Paladin ros nous bondit dessus. Enfin, plus précisément sur Leona. C’était une mère ! Et ici, la mère de Leona :
- Oh ma chérie, j’ai cru que tu ne survivrais pas… » Elle regarda les autres enfants et compris que c’était moi et Cloc qui nous étions occupés de tout le monde. Elle nous sourit, nous remercia et décida de rester avec nous afin de nous aider. Alors que les autres partaient, Cloc et moi nous approchions d’elle :
- Madame… Est-ce-que les autres mères… » Elle nous fit un sourire triste :
- Non. Les ennemis étaient trop puissants. Nous nous sommes presque toutes faites capturées. Ta mère aussi. Elle s’est battue jusqu’au dernier moment. » Un flot de tristesse emplit mon cœur. Je me rappelai de ses dernières paroles. Je lui ferai honneur !
10 Janvier 2013 :
Alors que le soleil se levait, Leona et Cloc sonnèrent l’alerte : les ennemis ! Nous prîmes nos affaires et courûmes. Cloc vit que les ennemis nous rattrapaient ; il envoya une corde en haut d’un arbre et y monta:
Leona pesta : il pouvait nous aider aussi, ce serait pas mal ! Puis, il nous fit signe de contourner l’arbre. Nous lui obéîmes et il nous lança la corde de l’autre côté. L’arbre était grand, nous décidâmes de monter tout en haut. Puis, Leona sentit des odeurs. Mais on ne voyait rien. On entendit un cri : la mère de Leona venait de disparaitre !
- Maman ! » Cloc prit les bébés, Lila et Lola, sur son dos. Il tapa trois fois avec sa patte sur une feuille et un tunnel s’ouvrit. Il nous fit signe de le suivre et nous plongeâmes dans le tunnel. Nous vîmes une lumière. Quand nous débouchâmes au fond, nous découvrîmes les autres mères survivantes et les autres enfants réfugiés là. Ma mère n’était pas là mais celle de Lila et Lola si. Elle prit ses enfants en pleurant et nous remercia, Cloc et moi, mille fois. A la fin de la journée, je levais une armée et devenais la chef.
- Partons conquérir ce qui nous appartient ! »